Chapitre 34

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Trois mois plus tard.

Mois d'Avril.

Dans son appartement, plongé dans un grand calme, Isaac se trouvait seul dans son bureau à fixer avec un visage ferme la fenêtre. Il restait plongé silencieusement dans ses pensées les plus profondes. Il repensait à ces trois derniers mois écoulés depuis ce fâcheux incident. Il sortit un instant de la chambre et traversa le petit couloir qui l'amena dans le salon. Il arriva ainsi devant la porte de sa chambre. Il s'arrêta un instant pour entendre la voix douce d'une femme chanter une berceuse. Il ouvrit la porte et trouva dans celle-ci Akissi qui tenait dans ses bras leur bébé à peine âgée de trois mois. Celle-ci dormait paisiblement dans les bras chaleureux de sa mère. Elle releva la tête pour sourire à Isaac.

« À force de trop travailler tu manques les bons moments comme cela », lui lança Akissi en gardant son ravissant sourire. Mais son visage fondit subitement pour laisser place au visage de Lætitia. Celle-ci tout comme Akissi souriait à Isaac qui gardait un visage glacial ainsi que ferme. 

« Tu veux la porter elle réclame son père ? Lui proposa Lætitia.

- Pourquoi je vais refuser, il s'agit de ma fille ? », lui répondit Isaac qui sourit subitement à Lætitia. Il l'approcha et lui prit des mains la petite Kady. Il observa attentivement le visage de celle-ci. Ces derniers mois passaient, laissaient paraître sa forte ressemblance avec sa mère.

« Plus je l'observe attentivement et plus je remarque qu'elle a exactement les mêmes traits de visage que les tient, lui fit comme remarque Lætitia ?

- Elle n'est pas ma fille ? », lui demanda en retour Isaac qui porta son regard sur Lætitia avant de le reporter sur sa fille.

Le lendemain, Isaac se rendit aux bureaux de l'entreprise Kuma. Celle-ci après avoir affronté une importante crise il y a de cela trois mois, commençait peu à peu à remonter la pente. Isaac entra dans son bureau dans lequel il trouva sa secrétaire qui disposait des documents sur son bureau. Elle se retourna sur lui avec un grand sourire.

« Bonjour, j'ai classé les documents que vous m'avez demandé, lui dit-elle.

- Je te remercie », lui répondit Isaac qui prit place sur son bureau. Celle-ci tout en gardant son sourire lui tourna le dos pour s'en aller. Isaac soupira avant de plonger rapidement dans le travail. Il se fit subitement interrompre par un appel. Un sourire apparut sur son visage en voyant l'auteur de cet appel.

« Monsieur le grand patron ?

- Mon fils, je tenais à te féliciter pour tout le travail que tu as mené afin que la crise soit terminée. Sans toi, on a bien cru que le groupe Kuma allait s'effondrer.

- C'est ton entreprise, c'est un peu normal papa, lui répondit Isaac.

- Ta mère avait enfin de compte raison, cet accord et ce mariage ont tous les deux étaient très bénéfiques pour toi.

- Oui, je sais, je m'en rends compte moi-même de l'erreur que j'aurai pu commettre.

- Bon je te laisse, j'ai des choses à faire, quand je descendrai en France, je ne manquerai pas de voir ma petite fille préférée.

- Elle est aussi impatiente de voir son grand-père.

- Ah et aussi, sachant que ton demi-frère est à présent porté disparu, je crois qu'il y a de grandes chances que tu sois seul sur la liste de la présidence. Et vu tout le travail que tu as mené jusque-là, il n'y a pas de raisons pour que les actionnaires soient contre.

-J'ai hâte aussi de voir ça », répliqua Isaac qui finit par raccrocher. Il fixa pensivement un point dans le vide.

« Et toutes les cartes vont tomber quand j'arriverais au sommet préparez-vous ».

C'était un accidentOù les histoires vivent. Découvrez maintenant