Chapitre 24

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Nous attendions depuis de longues minutes dans un silence de plomb. Nous étions assis à la grande table avec les autres membres de la grande famille d'Isaac, ils sont réellement beaucoup. D'après ce que j'ai compris, uniquement les trois femmes officielles de son père étaient présentes avec ses enfants légitimes ou ceux qu'il l'avait reconnu. À vrai dire, j'étais très perdue par les brèves explications d'Isaac et ceux de madame de Rosa. Je pouvais comprendre que la première était celle assise aux côtés de la mère d'Isaac. Elle portait un grand boubou en bazin très beau. Elle lançait de très mauvais regards à la mère d'Isaac. Celle-ci ne lui prêtait aucune attention, habillée dans un ensemble tout blanc et classe. La troisième était assise juste à côté portant un ensemble wax. Elle semblait très gênée de la situation. J'imagine que les quatre femmes autour d'elle étaient ses filles. D'après madame Rosa, la troisième épouse n'a pu donner uniquement que des filles. 

Je me demande sérieusement pourquoi ils ont une telle obsession là-dessus sur les garçons ? 

Un enfant est un don de Dieu bon sang !

Ces quatre filles chuchotaient à voix basse et faisaient que de me fixer. Elles étaient toutes très jeunes, la dernière devait sûrement être au collège et les autres tout juste au début de leurs vingtaines. Je trouvais ça très étrange jusqu'à que l'une d'entre elle m'adresse un sourire chaleureux qui me surprend. Ne sachant de quelle manière réagir je le lui rends avec hésitation. À gauche d'Isaac se tenaient les autres frères. L'un était d'une petite taille et assis sur une chaise roulante. Sa femme à ses côtés tentait d'attirer son attention, mais en vain, son visage serré ne faisait qu'exprimer l'agacement qu'il ressentait. Il portait des lunettes et fixait droit devant lui sans dire la moindre chose. D'après ce que je me souvienne et avoir retenu, il était le premier fils de la première femme. Mais pas son premier enfant.

Un autre frère qui était assis juste à côté tentait de cacher son costard qui avait un bout déchiré. En le voyant, il me faisait réellement de la peine. Je n'arrivais réellement pas à comprendre pourquoi il était venu dans cet état. Il pose son regard sur son petit portable avant de se lever et sortir pour prendre un appel. Il y en avait trois autres à leur côtés qui discutaient discrètement l'un à côté de l'autre. Randy les suivait juste à côté dans leur discussion.

Deux d'entre eux étaient accompagnés de leurs femmes. L'un avait uniquement un garçon assis à ses côtés. Sa mère lui rajustait tendrement son petit nœud papillon. L'autre frère de la famille d'après ce que je comprenais étaient avec ses jumeaux garçons qui s'amusaient l'un avec l'autre. Sa femme tenait un bébé dans ses bras. Toute cette grande famille parlaient en anglais et non du tout pas en français. Toute l'attention était portée au bébé qui au passage était très beau. Il faisait des grimaces tout en souriant en direction de son père.

« Il va finir par faire des jaloux ce petit beau bébé, s'exprime l'une des filles de la troisième femme à mes côtés.

- On dirait qu'il a trouvé sa petite copine, dit la mère du bébé avant que je remarque que celui-ci tendait ses bras en ma direction tout en souriant.

- Il a combien de mois pour être agité comme ça ? Demande l'une des filles de la troisième épouse.

- Seulement 4 mois, nous répond-t-elle en riant. Elle porte son regard sur moi tout en continuant à sourire. Tu es à combien de mois ? », me demande-t-elle.

Donc j'étais cernée, cela se voyait réellement que j'étais enceinte, et moi qui avais cherché à le cacher avec ma robe, cela ne se trompe pas, les mères le découvrent tous rapidement.

« Cinq mois à présent », lui réponds-je avec gêne. Je croise le regard de la mère d'Isaac qui me lance un regard tellement glacial que j'avais l'impression de le sentir jusqu'à l'intérieur de mes os.

C'était un accidentOù les histoires vivent. Découvrez maintenant