Les vagues s'en sont allé

10.

"Il s'est suicidé. Je suis désolé."

Crac. Boum. Tout. Rien.

Le monde qui s'écroule, la haine qui s'échappe. L'impression de se noyer dans l'air, que chaque parcelle de chair est de trop, que les molécules dans le sang sont trop imposante. Trop, trop. La douleur est trop.

Ce n'est pas possible. Parce qu'elle l'aime trop. Et il l'aime trop. Elodie se souvient, il lui a dit. Ils s'aiment trop pour qu'il parte. Il est là, à la plage. Il l'attend.

Mais sur la plage il n'y avait personne ce 8 juin. Que elle et sa haine trop. Elle voyait les vagues partirent et revenirent et elle les détestent. Elle voulaient les exploser les détruires. comme lui, comme Elle, comme son amour. Peut-être que ce trop n'était pas assez finalement. Peut-être qu'elle n'aurai pas dû l'aimer trop, mais l'aimer parfaitement.

Et depuis le 8 juillet, il n'est pas revenu. Il est parti. Il n'a même pas rejoint les vagues pour revenir plus fort que jamais. Il s'est juste glissé sous terre, la laissant seule face aux vagues.

Mais cela fait longtemps qu'elle n'est pas allait le voir. Parce que Lui ne reviendra pas, comme son amour qui ne partira pas.

Elle voudrait l'embrasser encore une fois, le prendre dans ses bras. L'aimer Lui et l'aimer Eux. Il lui avait promis quelque chose qu'il ne fera pas. Quelque chose qu'il ne peux pas faire. Alors elle Lui a promis devant sa pierre, aussi quelque chose d'impossible pour elle.

"Mon amour pour toi n'est pas une vague. Alors il partira et ça ira."

Les vagues  s'en sont allé. Et elles ne reviendront pas.
Mais les vagues de son amour reviendront toujours.