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Le lendemain, je me levais et décidais de faire un peu de ménage. J'avais besoin de réorganiser mes esprits. Je commençais par préparer le petit déjeuner des marmottes puis par nettoyer mon canapé et commander un nouveau miroir. Une fois que les garçons sont réveillés je montais et fredonnais au hasard ce qui me passai par l'esprit. i meant it de...Jonah Marais évidemment. Je refaisais les lits quand j'entendis sa voix traverser l'encadrement de la porte. Je souris à sa vue et me mis à chanter avec lui. Il se rapprochait progressivement de moi. Je gardais toujours cet espace pour moi que seules certaines personnes pouvaient franchir. Jonah n'en faisait pas partie. Je continuais de faire les lits et de ranger les chambres, tout en souriant. L'air frais traversé la pièce et une brume légère circulait. On continuait de chanter, le sourire aux lèvres, la bonne humeur au beau fixe. Daniel passa me rejoindre mais s'arrêta, nous observa, puis, les poings serrés et la mâchoire contracter il s'éloigna. Etait-il jaloux ? Je ne le savais pas, mais jaloux de quoi ? De ma complicité avec Jonah ? Alors que ce n'est qu'un ami et que Daniel est bien plus pour moi. Il est ma vie, mon âme, mon soleil et ma lune, le ciel et la terre, l'eau et le feu, l'accord et le désaccord, le ying et le yang, le jour et la nuit. Daniel est un tout, MON tout. Est-ce que c'est réciproque ? a ce point là je ne pense pas. peut être qu'il est aussi complice avec ses amies, que je n'en suis qu'une à ses yeux ? Trop de questions se mélangeaient dans ma tête et une fois les lits faits, j'abandonnais Jonah pour aller voir Daniel. Il n'était pas dans la maison à priori alors je m'habillai rapidement en un short et enfilai simplement un pull de Daniel par dessus mon soutien-gorge. Je pris mes clés et partis à sa recherche. Il ne devait pas se trouver bien loin, il ne connait que ce que j'ai fais visiter, c'est à dire, la vieille ville, et la vieille ville. J'essayais de le contacter mais il ne voulait pas répondre. Au fur et à mesure que j'avançais et que je montais sur les hauteurs, j'entendis son téléphone sonner. Je m'approchais et le vis, dos à moi, sur un banc, seul. Sa respiration était tranquille et son regard perdu. Je m'assis à côté de lui, et sans lui laisser le choix je déposais délicatement ma tête sur son épaule. Mes mains, sur mes cuisses, se retrouvèrent rapidement prises dans celles de Daniel, doigts entrelacés. On se contenta de regarder le paysage, sans un bruit, sans un mot. Tout était tranquille, jusque là. 

Mais est ce que la tranquillité à une fin ? La réponse est oui. J'apercevais mon père arriver le long de la rue, au bras d'une jeune femme. Je me levais pour lui sauter au cou et faire de même avec ma mère jusqu'à ce que je réalise qu'elle n'était pas. C'est une jeune fille, a peine plus âgée que moi. Elle n'hésita pas une seconde à l'embrasser sous mes yeux, et la seule chose que je voulais faire c'était cracher sur mon père, et vomir sur cette blonde décolorée. 

J'étais bouleversée, mon père, l'homme qui m'a élevé, donné des valeurs de morales à chaque  erreur que je commettais se permettait de faire une erreur comme celle-ci. Je n'étais pas triste, j'étais en colère, j'étais déçue, j'aurais pu le frapper si je n'avais pas été sa fille. La chair de sa chair, je l'aurais frappé si il avait trompé sa femme. Le problème, c'est que MON père trompe MA mère. Et je ne le supportais pas. De ce que j'ai appris, cela faisait un moment que cela durait. Assez pour qu'ils soient mariés. Oui, ils sont mariés, tout comme il l'est avec ma mère, non seulement mon père est polygame mais en plus il trompe la mienne. Ce salop qui n'était plus mon père me regarda, un regard de pitié dans ses yeux. Mais je n'en avais pas. Je tournais les talons et cria, puis je laissai couler les larmes retenues et une fois hors de leur vision j'essayais de me taper, de me réveiller de ce cauchemar sans fin. Esteban, puis mon père, quand cela s'arrêtera ? Daniel s'approcha de moi, pris mes poings et les déplia doucement pour y déposer sa main et encore une fois mêler nos doigts ensemble. Il essuya mes larmes et me ramena chez moi. Il partait demain, et je ne voulais pas. J'avais tellement hate de le revoir. Même si il était là, il me manquait déjà.

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@leacvg hopefully you're here.   

*heyyyyy je sais j'ai été longue, je sais c'est TRES court, MAIS, j'arrive en vacances, je sais pas a quelle frequence encore je publierai mais je ferais de mon max !*

À nos amours épars//D.SvyOù les histoires vivent. Découvrez maintenant