🌟 3.1 : Premier jour d'école

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Sur Terre, dans la ville de
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Weirdfield. Quelques mois
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plus tard.
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À l'intérieur d'un des nombreux pavillons du chic quartier de Quair, une petite famille nouvellement installée, entamait sa journée de bonne heure.

Tom, le père, se préparait pour un voyage d'affaires assez important pendant que Liliane, son épouse, l'observait dans ses allées et venues à travers les pièces de la maison. Le dernier membre de cette petite famille, Yann, le fils, dormait encore.

Lassée de suivre Tom partout,  Liliane entra dans la cuisine, une pièce charmante, vaste, lumineuse et bien agencée. Elle décida de faire un café en attendant que son époux finisse de se parer. 

Liliane ressortit de la cuisine, quelques minutes plus tard,  avec une tasse de café qu'elle tendit à Tom qui resserrait le nœud de sa cravate en plein milieu du salon. Ce dernier dévisagea la tasse avec envie, mais dit d'un ton débordé qu'il n'avait plus le temps pour un café.

Liliane insista, un ravissant sourire aux lèvres. Elle savait que son époux avait besoin de sa dose matinale de caféine afin de se sentir éveillé toute une journée. Tom la remercia sans pour autant changer d'avis. L'inquiétude de sa femme le touchait certes, cependant, il était vraiment en retard.

— Mince ! s'exclama-t-il en posant une énième fois les yeux sur la montre attachée à son poignet gauche.

Il s'empara de sa valisette et de sa veste qu'il laissa pendre sur son avant bras, après avoir vérifié qu'il ne lui manquait rien.

— Bon, j'y vais ! À la semaine prochaine, embrasse Yann pour moi ! Je t'aime !

Il posa rapidement ses lèvres sur celles de Liliane, puis s'en alla précipitamment.

Liliane soupira. Son mari ne lui avait pas laissé le temps de lui souhaiter bon voyage et de dire qu'elle l'aimait aussi.

La jeune femme vit qu'il était presque sept heure. Elle alla réveiller Yann car c'était un grand jour pour le jeune garçon. Son premier jour au lycée. Elle tenait à ce qu'il y soit à l'heure.

La chambre du garçon étant à l'étage, Liliane monta les marches. Au bout, elle tourna à gauche dans le petit couloir  puis se tint devant une porte blanche. Elle hésita un instant à l'ouvrir, mais le fit.

La chambre était spacieuse et bien éclairée par une grande fenêtre vitrée, ornée de rideaux jaunes pales. Dans un coin, on pouvait voir un bureau sur lequel reposaient des livres et un ordinateur. À gauche de la porte logeait un dressing près duquel, des vêtements jonchaient le sol. Il y avait aussi quelques étagères sur lesquelles tout un tas de trucs étaient entreposés. Dans un autre coin, Yann ronflait bruyamment et paisiblement dans son lit.

— Debout là dedans ! s'écria Liliane.

Le jeune garçon se réveilla en sursaut. Il se frotta les yeux tandis que sa mère émettait un gloussement amusé.

— Hurrrm ! ronronna-t-il en s'étirant, à moitié éveillé. Quelle heure est-il ?

— L'heure de te lever et de te préparer si tu veux arriver tôt le premier jour de la rentrée, dans ton nouveau lycée.

La phrase de Liliane le tira complètement de son sommeil.

— Ça y est ! Le premier jour d'école est arrivé ! clama-t-il parfaitement réveillé.

— Calme ta joie, utilise plutôt cette énergie pour te préparer. Moi je vais m'occuper du petit déjeuner.

— Ok, je descends dans un quart d'heure !

Yann quitta son lit d'un bond volontaire. Il avait attendu ce jour avec beaucoup d'impatience. Tellement d'impatience que ses affaires avait été préparées depuis deux semaines. Pour cette nouvelle année, il était résolu à ne pas faire comme l'an dernier et de pleinement profiter de son statut de lycéen en vue de se faire de nouveaux amis et avoir une vie sociale. Ce, malgré les déménagements.

Le jeune garçon avait les yeux bleus et le visage ovale. Ses cheveux châtain clair plutôt courts, lui faisaient une coupe du style coiffé-décoiffé. Il possédait un corps moyennement grand et marqué. Ses traits affichaient une mine sympathique.

Yann alla à la salle de bain, se brossa les dents et retira son pyjama pour prendre une douche chaude. Il s'habilla en moins d'un quart d'heure et mit pied dans la cuisine, son sac à dos entre les mains.

Yann fut accueillit par une délicieuse odeur de crêpes et de toasts fumants. Il se mit à table et déposa son sac sur la chaise à côté. 

— Le petit déjeuner est servi ! annonça Liliane.

Elle posa sur la table, devant le garçon, une assiette de fruit, de toast, de crêpes, un pot de confiture ainsi qu'une carafe de jus d'oranges fraîchement pressées.

Yann remarqua une chaise vide à l'endroit où devait se tenir Tom. Il demanda à sa mère pourquoi son père ne petit-déjeunait pas avec eux. Liliane lui expliqua que hier soir, il avait reçu un appel important du bureau lui informant qu'il devait prendre un vol le lendemain, pour affaire. Par conséquent, il avait dû partir tôt ce matin.

— Encore ! s'indigna-t-il.

Liliane soupira tout en prenant place à table.

— Tu connais ton père et ses interminables voyages.

Yann avala rapidement son assiette, déçu. Il avait espéré que ce soit Tom qui l'accompagne pour ce grand jour, et non Liliane. Dès que lui et sa mère finirent de manger, Liliane débarrassa. Il prit son sac, sortit de la maison et s'installa à l'intérieur de la voiture de Liliane, attendant celle-ci.

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Le trajet en voiture, jusqu'au lycée, ne dura pas plus de vingt minutes.

— Terminus, tout le monde descend !

Yann détacha sa ceinture de sécurité, se munit de son sac, ouvrit la portière et descendit.

Il se pencha vers Liliane.

— À ce soir m'man !

— Passe une bonne journée mon poussin !

Yann se retourna et croisa le gigantesque bâtiment semblable à un ancien château modernisé : le lycée Jonathan Odd.

Cette bâtisse était en fait un vieux château rénové des Temps Modernes, annexé d'autres bâtiments. Il s'étendait sur plusieurs kilomètres et comptait parmi les établissements les plus grands et les plus prestigieux du monde.

Il y avait une diversité de cours, d'élèves, d'enseignants et d'activités parascolaire. La cour déployait une belle pelouse verte, surmontée de quelques allées de pierres. Au centre, la célèbre statue du docteur Jonathan Odd, surplombait la pelouse et les allées, avec fierté.

Yann passa l'entrée de l'enceinte le cœur battant, les mirettes émerveillées.

Il traversait la cours lorsqu'il entendit une voix héler son prénom.

— Yann !!!

Les Gardiens [ En réécriture ]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant