Les Gardiens [ En réécriture ]

🌟 17.1 : Les Gardiens de Wizardia

Sur Terre, dans la ville de
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Werdfield.
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Trois jours entiers venaient de passer depuis les aventures de Yann et Céline au sein du labyrinthe. La fille et le garçon n'en avaient parlé à personne, gardant cela pour eux.

À Jonathan Odd, les cours se déroulaient comme de coutume. L'emploi du temps de Théa et Tony fut chargé du fait d'avoir tous deux rejoint le journal du lycée. La popularité de Céline et Linda montait en flèche. Stany elle, continuait d'être hacelée par Éric priant un rendez-vous. Will et Yann profitaient de la même routine quotidienne.

La soirée costumée de Novembre avançant à grand pas semblait être le sujet de discussion des élèves. Tous ne parlaient que de cet événement qu'organisaient chaque année, les étudiants avec l'appuis de l'administration.

La méditation était le seul exercice auquel les élus avaient droit dans le cadre de leur apprentissage. Veronica jugeait ses apprentis trop néophytes pour entamer la pratique brute de la magie. Il leur fallait d'abord acquérir des bases solides. La dame ne tenait pas compte du niveau de Linda, Stany, Nett et Nils. À ses yeux, ils étaient tous à la même hauteur.

Sur le plan personnel, chacun tentait de gérer ses activités du mieux qu'il pouvait. Le temps semblait être leur soucis commun. Famille, études, amour, loisirs et obligations limitaient la liberté de leur créneau.

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Yann se réveilla, irrité par le son de son réveille-matin. Comme toutes les fois où il avait école, le garçon attaqua la routine rythmant ses jours.

Il quitta son lit, ensommeillé, brossa les dents, se doucha, s'habilla une fois séché, prit soin de nourrir son animal de compagnie, descendit dans la cuisine où il s'enfila un sandwich au beurre de cacahuètes à la va-vite avant de marcher jusqu'au lycée.

Yann adorait déambuler. Se retrouver seul avec soi lui donnait l'occasion de méditer sur ce qui se passait dans sa vie ainsi que son avenir ou encore de s'aérer l'esprit. Cette entreprise lui était nécessaire afin de maintenir de l'ordre dans sa tête où tant de pensées naissaient. Parfois, il faisait le vide pour apprécier simplement l'instant présent, la quiétude d'une marche silencieuse. Le paysage, l'air frais, le bruit de l'agitation urbaine étaient ce sur quoi il se focalisait pendant ces moments là.

Alors qu'il foulait le sol d'une avenue asphaltée, un individu se mouvait à sa rencontre. Une fois à sa hauteur, ce dernier l'apostropha.

Il portait un survêtement vert, des chaussures de sport et une casquette noire cachant sa face.

— Bonjour ! Tenez, dit l'inconnu en tendant une affiche au garçon.

Yann saisit le papier tendu sans prendre la peine de bien regarder son interlocuteur. Il le parcourut des yeux durant quelques seconde. En relevant la tête afin de croiser l'homme qui l'avait abordé, il ne vit personne.

L'inconnu avait disparu.

Le garçon promena son regard partout autour de lui mais ne vit rien. Il semblait s'être volatilisé.