Chapitre 33

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Cela faisait maintenant un mois qu'il croupissais dans cette cellule poisseuse et humide. Mois également qu'il n'avait pas pu planter ses crocs dans la chair humain. Pas une seule goute de sang que sont corps avait pu recevoir et il commençait sérieusement à en souffrir. Il priait pour recevoir ne serais-se qu'une goute de sang, afin de réhydrater son corps qui se desséchait. Chaque semaine c'était rythmé à chaque fois par plusieurs jours de torture, et jamais il n'avait craqué. Et pourtant Sivicus Bartademos était un homme obstiné, malveillant et qui tirait du plaisir de la souffrance des autres. Mais dire l'endroit, où se trouvait ce qu'il cherchait, revenais à signer l'arrêt de mort de sa famille. Quoi que ne plus voir son père ne laurait pas manqué, mais sa mère... Il ne pouvait se résigner à l'abandonner à se triste sort. Les grilles de sa cellule souvrèrent, il n'eut aucune réaction. Cela devenait une habitude, cette porte de métal souvrait deux à trois fois par semaine. S'en suivait ensuite, une séance de torture interminable puis on le jetait comme un vulgaire chien au fond de sa cage. Mais cette fois-ci l'homme c'était approcher de lui en douceur, pas de façon brutale en le relevant sans aucune gêne. Non cette fois-ci il cétait approcher avec fourberie, Alexandre ce retourna alors mais il était trop tard. Il sentit une aiguille s'enfoncer à l'arrière de sa nuque et l'homme le tenait fermement. Il sattendait à ressentir une douleur, mais rien.

-A croire que je m'habitue vos petits jouer. Cracha-t-il au visage du garde.

-Ne cris pas victoire trop tôt. Tu fais parti de nos inviter de marque et Monsieur Bartademos aime tester tout ces nouveaux jouer sur toi. Ne crois pas qu'ils ne soient là que pour te faire souffrir physiquement.

Le garde regardait le grand blond droit dans les yeux, un regard moqueur et avec un sourire narquois qui laissait sous-entendre plains de choses. Comme à son habitude, il prit fermement le bras d'Alexandre et le conduisit dans une salle inhabituelle. Ce dressait devant lui une porte massive en bois ainsi qu'une ouverture avec de grand barreaux de fer. On me change de cellule pensa-t-il. Une fois la porte ouverte, il poussa sans délicatesse le pauvre vampire à l'intérieur puis referma cette dernière à doubles tours. Ensuite par la petite ouverture il lui lança avec mépris.

-Le repas est servi !

Repas ! Mais oui c'est évident. Comment avait-il pu ne pas remarquer cette odeur sucrée si... Si humaine ! Il ne prit même pas le temps de réfléchir qu'il pivota vers l'odeur qu’il sentait puis se jeta tel un animal sur elle. Sans ménagement, il planta ses crocs dans la nuque, suivi par les plaintes et hurlement de sa victime. Tel un animal laissé pour mort, n'ayant qu'une idée en tête, manger. Il vidait sa victime de son sang. Il ne prenait même pas soins de faire attention à sa façon de boire, car du sang coulait de sa bouche tachant ses vêtement ou du moins ce qu'il en restait. Et comme si sa n'allait pas assez vite, il arracher violement et d’un geste franc de la tête, la peau ainsi que la carotide de la pauvre humaine qui venait de rendre son dernier souffle. Le sang ne cessait de s'écouler de la blessure béante qu'il avait infliger à ce corps livide, lui continuant de s'abreuver jusquà la dernière goutte.

Alors qu'il était enfin repu de son repas, il se mis à hurler en voyant ce qu'il avait dans les bras. Là, face à lui, le corps sans vie d'Erine. Il ne comprenait pas, prenant la tête de la belle rousse dans ses deux mains et contemplant avec horreur son crime. Comment n'avait-il pas pu se rendre compte que c'était elle ? Il avait une telle soif incontrôlable qu'il avait commis l'irréparable. Il hurlait, hurlais à la mort. Il ressentait une douleur indescriptible au fond de lui. Quelques choses c'était briser en mille morceaux, laissant place à un vide sombre et infini. Certes il ressentait une grande tristesse mais aussi une haine immense. Comment Sivicus pouvait-il être aussi monstrueux ? Sa médiocrité n'avait donc aucune limite !

-Sivicus !! Tu te dis vampire, mais je n'ai jamais vue un vampire, dit de ligné pure et puissant faire preuve d'autant de bassesse. Vient te confronter face à moi au lieu de te cacher derrière tes sbires.
Il prononçait ces paroles pleines de haine tout en donnant des coups sur la porte.

Il souffrait. Physiquement mais pas seulement. C'était la touche de trop. C'est alors qu'il se rappelait des paroles de sa sœur quand il était jeune alors qu'elle allait être exécuter.

Il était petit à cette époque. Un simple petit vampire plein d'arrogance et d'ambition. Mais ce jour-là quelques chose avait été brisé. Parcourant les allés sombre des cachots du château deux hommes l'accompagnait à la cellule de la seule qui possédait son cœur. Il la vit assise contre la grille, ces cheveux d'ébène cachant son doux visage d'ange. Il courut vers elle.

-Héléonore !

-Alexandre ? Dit-elle surprise. Tu ne devrais pas être là, un enfant comme toi ne devrait pas voir sa soeur dans cet état

-Je voulais te voir avant Il explosa en sanglot.

-Mon beau bébé. Ne pleure pas. Laisse-moi voir ce beau sourire une dernière fois. Tu es ce qu'il y a de plus cher pour moi. Tu vas me manquer.

-Je ne veux pas que tu meures. C'est injuste !

-S'il n'y avait aucune injustice dans ce monde, il n'y aurait pas de guerre Alex.

-Reste avec moi !

Le petit vampire ne pouvait s'empêcher de pleurer. Sa pauvre soeur le prenait dans ses bras à travers les barreaux, essayant de faire taire ce chagrin.

-Tu sais Alex, la mort n'est ni une malédiction, ni un châtiment. Au contraire, le pire châtiment est de ne jamais connaitre son doux baiser. Et tu vois petit Alexandre, ces hommes me donnent la possibilité de le connaitre.

-Et moi je pourrais ?

-Oh mon pauvre chéri... Peut-être un jour. Et jespère que tu connaitras un baiser bien plus doux que moi. Je t'aime.

Ce fut les derniers mots qu'il eut échangé avec sa soeur

***
Désolé pour ce chapitre en retard, mais je n'ai pas été très disponible et de plus j'ai été malade.
J'espère qu'il vous aura plus, et que vous avez appréciée le passage entre Alexandre et sa soeur et que sa vous aides à mieux comprendre qui il est.

Rendez-vous pour le prochain chapitre mercredi !

Chaleur Hivernale [Ancienne version] Où les histoires vivent. Découvrez maintenant