Chapitre 4

429 50 8
                                    

Pdv Alexandre

Après ce petit festin, je rentrai chez moi.

- Tu empestes le sang Alexandre qu'as-tu fait ?! Me dit mon père d'un ton sévère.

- Oh rien de bien grave, je me suis abreuvé sur 2 ou 3 élèves rien de bien important. À ce moment-là, je le défiais du regard.

- Ne joue pas avec moi Alexandre ! Tu sais très bien ce qui t'attend si tu fais un faux pas. Le conseil sera intransigeant pour garder l'identité de notre race secrète ! Alors s'il te plaît fait attention. Si tu étais amené à disparaître, ta mère ne le supporterait pas.

- Excuse moi père, je ne voulais pas. Avoir passé la journée avec des Humains ça m'a mis un peu à cran... Je suis juste passé mangez chez un fermier rien de plus.

- J'espère que tu as fait ça en toute discrétion ?

- Oui... Du moins, j'ai fait de mon mieux, mais la femme du fermier est arrivée et j'ai tout juste eu le temps de partir.

- Quel insouciant !! Tu peux être sûr que les médias font se jeter comme des chiens sur cette histoire !

- Pardon... Je savais que face à mon père, je ne pouvais rien dire la seule solution était de me taire.

- Monte dans ta chambre et ne refais pas une chose stupide comme ça ! Je crois en toi ne me déçoit pas. Et ne ternit pas la réputation de cette famille. C'est bien clair !

J'acquiesçai puis me retira dans ma chambre. Le lendemain, quand j'arrivai à l'IUT, on parlait que de ce meurtre. J'avoue qu'au fond de moi j'étais fier de faire autant parler de moi. Même si ces humains ignorant ne savaient pas de qui était ce chef d'œuvre...

Je remarquai tout de suite en arrivant cette belle chevelure rouge. Belle ?! Depuis quand je dis ce genre de chose moi !! Elle avait soucieuse plonger dans sa musique et pour une fois, il n'y avait pas ce petit chien chien de Nolan. Je me rendis par la suite en cours, je trouvai Erine en train de dormir... Quelle insouciant cette fille, elle est si faible comme ça. Son cœur battait doucement et je pouvais ressentir son sang coulé dans ses veines. Depuis le premier jour, son sang m'obsède, non en faite cette fille elle-même m'obsédais ! Je décidai de lui adresser la parole.

- Tu dors comme ça dans les couloirs sans te soucier de quoi que ce soit. On sait jamais, tu pourrais te faire vider de ton sang qui sait...

- D'abord, bonjour peut-être ! Et oui, je dors ou je veux, je pense que je risque rien dans l'enceinte de l'établissement.

Si elle savait... Elle saurait qu'elle n'est pas en sécurité ici.

- Pardonnez moi madame bonjour. Dis-je d'un ton moqueur. Et on ne sait jamais se malade pourrait traîner parmi nous ! Enfin bref, tu viens en cours ou tu restes dormir ici ?

- Non, j'arrive tout de suite.

Elle m'emboîtait le pas et une fois arriver dans la classe elle fit une annonce. Erine nous expliqua qu'elle voulait que toute la classe parte en vacances ensemble. Je n'écoutant pas trop ce qu'elle disait, je savais que je ne faisais pas parti des invités et de plus son sang m'intéressais beaucoup plus que son blabla sans importance. Mais. Que m'arrive-t-il je ne vais pas bien de penser à ce genre de chose ! Si mon père savait ... Je serais déjà mort. Il faut que je me contrôle.

Après les cours Erine était venue pour me dire que je devais venir avec toute la classe à son voyage pourri. Alors qu'on parlait je la vis faillir. Je la rattrapai de justesse.

- Erine tu va bien !? Non mais je rêve ? Tu es tombé dans les pommes ! Qu'elle inconsciente... Tombé dans mes bras dans un moment pareil...

Je luttais pour ne pas percer sa douce chaire de mes canines et pouvoir goûter à son sang. Je me repris et décidai de l'emmener à l'infirmerie. Sur le chemin, je croisai Nolan.

- Erine !! Tu vas bien ?!

- Elle a l'aire d'aller bien peut-être ? Qu'elle humain stupide...

- Louvre pas toi ! Je ne t'ai rien demandé !

- Dans ce cas ça n'aurait pas été trop grave que je la laisse s'écraser au sol et que je parte ?

- Arrête de jouer à l'arrogant. Sache que je ne t'apprécie pas et....

- Ah bon ? Je pensais que c'était le grand amour entre nous deux Dis-je d'un ton moqueur.

- Merci... D'avoir été là au bon moment.

- Pardon j'ai mal entendu, je pense. Bon aller pousse toi de là, tu me gênes pour aller jusqu'à l'infirmerie

Je passai à côté de lui en le bousculant au passage. Arrivé à l'infirmerie, je posai délicatement Erine sur un lit et parti expliquer ce qui s'était passé à l'infirmière. Après ça, je m'isolai dans les toilettes pour me revigorer. Quel sang fade. Rien de pire que du sang reconstitué, je ne supporte vraiment pas ça ! Mais on avait plus de réserve humaine donc pour aujourd'hui je dois malheureusement me contenter de ce plat de basse qualité.

Le temps de faire, mais petites affaires, quand je revins dans la chambre, je trouvais Nolan assis à dévisager Erine. Ce chien est amoureux de cette fille. C'est marrant ! Je ne pouvais qu'avoir un sourire moqueur. J'éprouvais tellement de pitié pour cet humain... Au moment de rentrer dans la pièce, ça retira Nolan de ses pensées et il devint aussitôt rouge en voyant que je souriais. J'allai par la suite m'asseoir sur une chaise auprès de la fenêtre. Cela faisait déjà une bonne demi-heure qu'Erine était endormie, je n'avais qu'une envie, c'était de frapper cet abruti qui faisait les cent pas dans la pièce. Il s'arrêta tout à coup quand il vit Erine se réveiller.

Cela faisait déjà une bonne demi-heure qu'Erine était endormie, je n'avais qu'une envie, c'était de frapper cet abruti qui faisait les cent pas dans la pièce. Je les coupai tous les deux.

- T'as mangé ce matin ? Lui Dis-je d'une voix neutre.

Elle me répondit que non et alors que je lui expliquai que c'était mauvais pour sa santé Nolan s'énerve d'un coup. Je n'ai même pas eu le temps de comprendre ce qui venait de se passer et il partit en claquant la porte après qu'Erine est prit ma défense. On se retrouva alors tous les deux dans la pièce. Je me sentis mal son odeur me faisais tourner la tête et si je restais j'allais commettre l'irréparable...

- Bon, je vais aller te chercher ton plateau repas à la cantine et je te l'apporte ici. Je reviens ...

Partis sans la regarder et une fois sortie de l'infirmerie, je pus enfin me calmer et respirer.

Chaleur Hivernale [Ancienne version] Où les histoires vivent. Découvrez maintenant