On souffle un grand coup et on y va. On se replonge dans les études. Je veux aider comme on m'a aidé. Je veux donner la chance à des personnes comme j'ai eu la mienne.
Je vais y arriver.
Maman me dépose à la Fac, les jours suivants je verrai avec les amis qui y sont et les transports en communs. Après j'aurai mon permis. En octobre ou novembre si tout va bien.Tout se passe bien. Je continue de travailler au fastfood 3 jours par semaine le midi.
J'ai recroisé Seb, mon regard l'a dissuadé de venir me voir. Je n'hésiterai pas à recommencer. Il s'en ait pris à mon frère et c'était sa pire erreur.J'ai enfin eu mon permis. Et j'ai ma voiture.
Les cours se passent bien.
Je suis chouchoutée par les mecs de la troupe qui me surveillent sur ordres de frangins.
Le lundi soir et le jeudi soir en sortant des cours je cours, du coup je trouve un chauffeur pour le matin.
Je fais un footing de 30 min jusqu'à la salle de sport. Lucas, Stephane, Fabrice m'accompagnent souvent.
J'ai retrouvé mon niveau sportif. Je combats toujours contre Arnaud. Les autres ne veulent pas.Sentimentalement, ça va. On se rapproche mais je n'ose pas franchir le cap du petit ami et risquer de le perdre. Cette relation à l'air de lui aller aussi. On est tactile, on sort ensemble au resto au ciné.
J'ai toujours cette boule au ventre et pourtant je sais que si il se tourne vers quelqu'un d'autre j'aurais mal. Aurelie essaie de me pousser mais la peur est là.J'ai validé ma 1ere année me voilà donc en école de kiné. Je fais mes stages à l'hôpital où j'ai été lors de mon accident. Je côtoie les professionnels qui m'ont soigné. Ils ont été surpris de me voir mais content de ma motivation.
Lors d'une soirée, je l'ai embrassé. J'ai posé mes lèvres sur les siennes et je me suis sauvée aux toilettes.
IDIOTE !!!Je l'aime j'en suis sûre. Je ne veux pas le perdre. Mais j'ai peur. Quand je suis revenue, il ne m'a rien dit. Je ne sais pas si les autres avaient vu.Je me sentais tellement gamine. J'étais tellement gênée.
Il s'est mis à côté de moi, à entouré ma taille de son bras et a embrassé ma tempe.
Je l'ai regardé et il m'a souris.
Je lui ai caressé la joue.
J'ai prie mon courage et je l'ai ré - embrassé plus longtemps. Nos langues se sont rencontrées. Il me laissait guidé la danse. J'étais dans ma bulle et j'aimais ce que l'on partageait.
Tout ces moments de complicité qu'on avait partagé, la confiance qu'il avait su gagné. Tout ça faisait qu'il était unique. Il était mon ami avant d'être mon petit ami. Il connaît mon passé, mes craintes, mes passions.
Il me poussait chaque jour depuis longtemps à être moi en entier.
Quand on s'est arrêté de s'embrasser, je pleurais. Il a essuyé mes larmes et m'a serré dans ses bras.
Les autres n'ont rien dit. Ils nous ont laissé dans notre bulle, dans notre bonheur. J'ai eu beaucoup de mal à le quitter ce soir là. Je voulais rester avec lui.Quand il est venu à la maison en tant que petit ami, ça paraissait naturel pour tout le monde. Ce n'était pas nouveau pour eux. Ils attendaient mon déclic.
Nous avons continué tout nos rituels d'amis. Le ciné, les restes, le sport ensemble. Je faisais de la cardio quand il soulevait de la fonte, pour le plaisir des yeux.
Il a arrêté ces études pour revenir à sa première passion : la mécanique. Je l'ai soutenu face à ses parents qui ne comprenaient pas qu'il abandonnait.
Moi il me restait 3 ans.
Il a signé rapidement un cdi. Je ne doutais pas de lui, il est très sérieux dans son travail. Il a vite gravi les échelons et est devenu responsable du garage où il travaillait.Au bout de 2 ans, il a loué une maison. Je n'ai pas été habitée avec. Ce fut un gros problème pour lui. Il ne comprenait pas que je souhaitais terminée mes études.
Cette dispute eut raison de notre couple.
Lucas et moi nous nous sommes séparés.
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Continuer d'y Croire
RandomVivre ce n'est pas simplement respirer et avancer. Vivre c'est croire, aimer, souffrir, grandir, se faire mal, tomber, se relever ! Vivre c'est un défi de tout les jours. Parfois, on a envie de baisser les bras et pourtant même au plus bas il faut r...