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Après cette soirée, j'ai décidé de changer.
En commençant par mes cheveux.
Je me suis faite une coupe courte sans prévenir personne. Et des mèches de plusieurs couleurs.
Moi qui est toujours eu les cheveux longs et noirs. Ça n'a pas passé inaperçu.
Et puis je me suis achetée une moto. Une grosse sportive, vous savez les vert pommes 😉
L'horreur pour mes parents mais la liberté pour moi. Plus de cross depuis l'accident.
Je me suis mise à aller sur circuit pour avoir de bonne sensation. 

Je suis également retourner à l'ancienne salle de sport. Je me suis excusée à Arnaud de l'avoir abandonné sans lui expliqué.
Je me suis prise une raclée sur le ring mais je suis pardonnée.

La 1ere fois où je suis arrivée à la salle en moto. Se fut comique. Les gars sont sortie voir l'engin et quand j'ai enlevé mon casque leur tête.
Avec ma nouvelle coupe, il ne m'avait pas reconnue. Alors quand Arnaud me prit dans ses bras, on entendit des c'est qui ? Aurelie va péter un plomb ...
Ce qui nous fit bien rire.
Je partis dans les vestiaires et alla directement à la muscu.
Fred arriva et me serra dans ses bras.
# Salut mocheté ! 
# Salut frérot.
# alors c'est de toi qu'on me parle ?
# de quoi ?
# la bombe à la moto !
# ha ! Je sais pas ! J'ai pas passé inaperçu en arrivant mais personne ne m'a reconnu sauf Arnaud et toi.

Il rigola. On se mit à la fonte l'un à côté de l'autre quand on entendit "Putain le boule il me fait bander à mort !"
Fred se retourna et dit
# oh ! Respect là c'est de ma soeur que tu parles !
# ta soeur ? Non elle vient plus ici !
# bah si je suis de retour !
# oh merde on t'as pas reconnu. T'es une bombe ma belle. T'es célibataire ? 
# t'as pas compris quoi dans c'est ma soeur !
# laisse Fred je gère. 
# oui je suis célibataire mais pas intéressée désolé à plus.

Je retournais a mon sport. Fred rigolait de les voir tourner autour de moi.
Je vis arriver mes collègues de boulot, Thomas et Zain. Fada de sport comme moi et de motos. On se fit un entraînement intensif. Et ils furent surpris de mes capacités.
Après on se fit une virée en moto.

Ça devint un rituel, le vendredi soir : salle de sport après le boulot et virée en moto a 3.
Ils étaient beaucoup plus calme que moi sur leur engin. Moi j'avais besoin de sensation, ils me freinaient dans ma folie. Alors parfois le dimanche, ils venaient me voir. Ils étaient les seuls au courant. Je ne voulais pas que ça s'ébruite car ça aurait fait un scandale chez moi.

Maintenant le samedi soir quand avec mes collègues on sortait, la troupe se joignait à nous. Je ne restais pas longtemps car la présence de Lucas me faisait du mal. Et le lendemain j'avais besoin d'évacuer tout et rien de mieux que d'aller sur le circuit ou de courir longtemps.

Je fumais de plus en plus mais ne buvais plus. Je devais être capable de piloter ma moto au moindre moment et si je buvais je ne pouvais pas.

Un jour, lors d'un soin avec un patient. Il me parla de sa vie. Il était paralysé à cause d'un accident de moto. Course sauvage ! 
J'eus un frisson dans tout le corps.
Ce n'était pas bien mais j'avais envie de savoir ce que c'était.

Après des recherches et des rencontres, j'ai réussi à avoir un contact. J'étais maintenant au courant des courses qui se produisaient. Il ne restait plus qu'à réussir à en faire.
C'était mon prochain objectif.
Personne ne le savait.  Je sortais beaucoup moins. Ella était triste mais j'avais ce besoin d'adrénaline. Aurelie me questionnait,  Arnaud m'entraînait en privé avec l'espoir que je parle.
Mais j'étais muette.
Jusqu'à ma 1ere course, je l'ai gagné ! GAGNÉE ! Moi la gonzesse sur qui personne n'a parié, à gagné contre les gros bras.
Je me suis retrouvée en boîte avec ces types qui me surnommaient gonzesse.

Coïncidence !!! Putain de karma !!!
Je me retrouve avec des bikers dans une boîte ou se trouve mes collègues et la troupe.
J'essaie de me planquer mais à un moment je me fais repérer. Il faut dire que la discrétion n'est pas leur fort. Surtout quand on se retrouve soulever dans les airs pour fêter ma victoire.
Je sentais que ça puer quand mes 3 frères forcèrent le passage pour me trouver.
Je regrettais de ne pas être carpette à ce moment là pour en rire. Mais non j'allais subir leur colère. 
Ils m'emmenèrent dehors après que j'ai expliqué aux bikers que c'était mes frères.
Je leur criait : priez pour moi ! qui les fit bien rire.

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