Mensonges et Vérités - Miraculous fanfiction

Chapitre 9 - Les revoir

Marinette passa une partie de l'après-midi avec Alya pour rattraper le temps, parler de leur vie étudiante, de son craquage nerveux, de la nouvelle coiffure de la journaliste en devenir.

- Ça te va bien ce carré plongeant !

- Je trouve aussi, et Nino a officiellement approuvé, fit-elle avec un clin d'œil.

La styliste en devenir sentit ses joues rosir avant qu'Alya ne s'enquiert de son état.

- Et toi ? Comment vas-tu ? Vraiment-vraiment ?

Son amie eut un sourire rempli d'affection pour elle.

- Mieux. Même plutôt bien, en fait. J'ai passé le plus dur et ça va de mieux en mieux.

- Si jamais il arrive tout à l'heure et que ça va pas, tu me dis et je le vire illico ! lui assura sa meilleure amie.

Dire que sa prévenance la touchait fut peu de le dire, Marinette prit Alya dans ses bras et écrasa une larmichette ou deux. Mais bon, la soirée se passait chez Nino. Ça ne se faisait pas de virer quelqu'un quand on n'était pas chez soi. Mais avec Alya, il ne fallait jurer de rien...

- Tu m'as tellement manqué.

- Toi aussi.

- Pour Adrien, je pense que ça ira. Le choc du premier contact passé, on devrait pouvoir retrouver notre amitié. Ou plutôt la reconstruire. S'il le veut bien. Nino m'a confié qu'il n'était pas sûr de venir.

- Ah bon ? fit Alya, perplexe de ne pas être au courant de l'information.

- Il se sent mal pour ce qui s'est passé, entre nous.

La copine de Nino eut une expression teintée de dédain.

- J'ignorais qu'il était possible de se sentir mal pour rien.

- Il n'a rien fait mal, ce sont des choses qui arrivent, le défendit Marinette. À sa place, je ne saurais trop comment me comporter moi non plus.

- Bon, bon, sinon... personne en vue dans ton école ? demanda Alya en haussant des sourcils avec un air de connivence.

- Non. Personne dans mon école.

Les oreilles d'Alya bougèrent imperceptiblement.

- Et en-dehors ? fit-elle avec un sourire carnassier.

Marinette rougit en s'esclaffant de rire. Il était étonnant qu'elle ne l'ait toujours pas découverte en tant qu'héroïne de Paris depuis tout ce temps, alors qu'elle avait un talent indéniable pour les informations, disons, non-cruciales.

- Je ne sais pas, tu vas sans doute te moquer.

- Vas-y, raconte ! l'encouragea-t-elle avec un enthousiasme communicatif.

- Comment dire ? Dans une sorte de speed dating en ligne, on s'est échangé nos contacts. Et depuis, on se parle de temps en temps.

- Oh, fit Alya visiblement déçue du caractère peu croustillant de l'info. Et ?

- Et, je ne sais pas. Avec Adrien, je me suis pris un mur. Avec Hassan, j'ai fait une erreur. Avec lui, j'aimerai autant éviter de tout gâcher en précipitant les choses.

- Waoh, tu envisages déjà une hypothétique relation avec lui ?

- Disons que je ne me ferme à aucune possibilité, sans trop me mouiller, nuança-t-elle.

- D'accord, et tu sais à quoi il ressemble ?

- Il est blond aux yeux verts.

Alya la regarda avec atterrement.