CHAPITRE 17

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Je suis désolée pour temps de retard, et je suis aussi désolé de mettre arrêter dans un moment aussi important... J'avais oublié sorry :)

Pour me pardonner je sors deux chapitres. Pas très gros, mais ça fait tout de même plaisir hein.

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Elle ne pouvait plus bouger d'un pouce. Le choque de cette retrouvaille l'immobilisa de la tête au pied. Même les mots ne lui venaient pas à la bouche. Seuls ses yeux noisette le scrutaient intensément et il en faisait de même laissant le silence dompter l'environnement :

« T'as perdu ta langue ? » demanda doucement Marin avec un sourire plein de charme. Les larmes de Ren s'intensifiaient quand elle entendit sa voix et elle eut le réflexe d'approcher ses mains vers le visage du jeune homme pour le toucher. Une fois qu'elle eut posée ses doigts fins sur les pommettes claires de Marin, elle soupira de soulagement en sanglotant. La peur qu'il ne soit qu'un esprit de cet endroit s'échappa d'elle et elle finit par lui rendre le sourire le plus sincère qu'elle pouvait sous ses larmes abondantes de joie.

« Je t'ai tant manqué que ça ? » dit-il en riant puis en caressant délicatement le dessus de la tête de la brune avant de la rapprocher contre lui, lui caressant ainsi le dos pour la réconforter. Ren ne put qu'acquiescer, le visage plongé dans le cou du garçon qui essayait de la calmer. Ils restèrent enlacés quelques instants avant qu'ils ne se séparent une fois que Ren se soit arrêté de pleurnicher. La chaleur de Marin lui avait terriblement manqué :

« J'ai vraiment cru que tu étais mort et que tu ne reviendrais jamais... souffla-t-elle doucement en essuyant les dernières gouttes d'eau qui s'échappaient de ses yeux noisette.

- J'y ai cru aussi, répondit-il en scrutant le visage de Ren, qu'est-ce que tu t'es infligée pendant ces deux dernières semaines Ren, regarde-toi, ton visage est pâle, tu as beaucoup maigri, tes cheveux sont secs à présent. Qu'est-ce qui s'est passé ?

- Hum... Et bien, après que tu te sois éteins il y a deux semaines, une douleur s'est installée dans mon cœur, et je peux t'assurer que ce n'était qu'un simple chagrin d'amour, c'était vraiment douloureux. Pendant deux semaines, ce mal m'empêchait de faire des choses et je commençais très clairement à devenir folle. Mais étrangement, depuis ce matin, je n'ai plus cette douleur,  elle est partie en un instant.

- Ce matin ?

- Oui, depuis elle n'est toujours pas revenue. »

Marin soupira en réfléchissant quelques instants.

« Quoi ? Qu'est-ce que tu sais ? demanda-t-elle inquiète

- Je crois qu'on est toujours liés. Regarde, je me suis éteins il y a deux semaines, et étrangement, tu ressens une douleur dans ta poitrine, mais je me suis réveillé ce matin même, et encore une fois, ta douleur disparait après. Nous sommes toujours connectés tous les deux.

- Comment ça tu n'es réveillé que depuis ce matin ? »

Marin releva la tête vers la jeune fille, et lui sourit de toutes ses dents :

« Il s'avère que j'étais seulement en train de me regénérer. Après que vous soyez partis, Jun est revenu me voir et il a découvert mon ''cadavre'' en quelque sorte mais en s'approchant de moi, il a pu voir que je n'étais pas véritablement mort. Il m'a donc gardé sous surveillance pendant ces deux dernières semaines. A mon réveil, j'ai bien cru que mon cauchemar avait recommencé, que dix ans s'étaient écoulées encore une fois. Heureusement que les premiers mots que Jun m'ait annoncé était le nombre de jour où j'ai dormi, sinon, je pense que sous ma colère, je l'aurais tué de sang-froid.

MARINOù les histoires vivent. Découvrez maintenant