Le jour où je n'avais rien à raconté

VIII. La planète aux trésors

J'ai dû dormir très longtemps car c'est le soleil du petit matin qui me tira de mon sommeil. J'ouvrit doucement les yeux en m'habituant a cette lumière. Tien c'est bizarre, ça ne ressemble pas à ma cabine. Je me levai doucement et fit le tour de la cabine. Elle était plus grande et la porte n'était pas à la même place non plus. De plus en plus étrange...

Je fini cependant par me décider à sortir pour voir ou j'étais encore une fois tombé et vers ou on se dirigeait. Après plusieurs minutes a tourné en rond j'aperçut enfin la sortie. En montant sur le pont je fus très surprise de voir que nous ne naviguions pas sur la mer, comme n'importe quel bateau, mais dans l'air. En m'approchant du bord je vis qu'il n'y avait autour de nous que du vide. Je reculai alors prudemment. Malheureusement en reculant je me cognai dans un des matelots. En me tournant je vis qu'il ressemblait à une limace...

- « Oh je suis désolé » dis-je au matelot en colère,en reculant

Une nouvelle fois je percuta quelqu'un, une grande araignée cette fois ci.

- « Tu ne peux pas faire attention la crevette ? » cria l'araignée très énervé.

Avec son cri tous les autres matelots se regroupèrent autour de nous. Tous se mirent à crier de plus en plus fort. L'araignée s'approcha de moi et me colla au grand mat en me maintenant grâce a l'une de ses pinces. Au moment ou elle allait m'attaquer une jeune femme, ressemblant à un chat, arriva en sautant de ce fameux mat. L'araignées me lâcha et s'écarta de moi.

- « C'est elle madame, cette crapule nous bouscule les uns après les autres et nous empêche de travailler. Je n'ai fait que me défendre » dis l'araignée avec un air sincère.

- Garder vos excuses pour vous, je ne veux pas de bagarre sur mon navire. Maintenant je vous prierais de vous remettre au travail avant que je ne vous prive de repas.

Tous les matelots repartirent à leur poste et se désintéressèrent de moi. La jeune femme se tourna vers moi et fit signe de la suivre. Nous nous rendîmes à l'intérieur, puis jusque son bureau. Là elle me fit assoire. Enfin elle me regarda avec un air sérieux.

- « Qui êtes-vous et que faites sur mon navire ? »

Alors même que je m'apprêtais a répondre, un jeune garçon humain arriva en trombe dans le bureau.

- « Waouh, on ne m'avait pas menti. Une humaine sur le bateau ! C'est trop cool »

- « Jim calme toi, c'est une clandestine. Et maintenant je repose ma question que faites-vous ici ? »

Enfin je pu répondre et leur expliquer pourquoi et comment j'était arrivé. Je leur demandai ensuite s'ils connaissaient un moyen de repartir d'ici. Jim évoqua une porte, un mécanisme qu'il avait déjà utilisé auparavant. Le capitaine Amélia accepta de faire une escale là-bas pour me déposer. Aussitôt nous remontâmes tous les trois et changèrent le cap. Heureusement nous n'étions qu'a quelques heures de route. Pendant le chemin, Jim et moi parlions de tout et de rien, de la vie sur terre et de la vie ici... Enfin nous arrivâmes à destination. Le reste du chemin se faisait à pied. Une heure plus tard nous étions enfin devant la porte. Jim l'ouvrit puis me laissa choisir la destination. Au moment d'appuyer la planète entière se mit à trembler. Ma main activa un monde en plein milieux de l'océan et je tombai dans la porte ouverte. Enfin tout devint noir.