Chapitre deux

24 1 0
                                    

Louise, présent.

Le taxi me pose devant l'université. Elle est vraiment grande, c'était impressionnant. Je ne suis pas surprise, j'avais déjà vu des photos, mais en vrai c'est encore plus beau. Elle est composée de plusieurs bâtiments étalés autour d'un superbe parc. Le campus où je vais dormir se trouve en retrait derrière la verdure. Je sais dorénavant où j'irai faire mon footing. Maman m'avait conseillé de faire une activité physique régulière pour ne pas m'écrouler sous la charge de travail. Je me suis dit que la course était idéale, je serais à l'extérieur et cela me permettrais de visiter la ville.

Je vais à l'accueil avant de me rendre à ma chambre. On m'informe que je la partage avec une fille nommée Capucine. Je savais déjà que je ne posséderais pas de chambre individuelle car c'était beaucoup plus cher, en plus des frais même de l'école qui n'était pas publique. Cela me convenait pourtant, nous aurions des chambres séparées, ce qui me permettrait de travailler tranquillement et puis c'était une opportunité de socialiser. Je savais que je ne sortirais pas beaucoup alors avoir une amie à la maison ce n'était pas mal. J'espérais juste qu'elle soit gentille.

Arrivée dans ma chambre je me retrouvai seule, ma colocataire visiblement absente. Je pus ranger mes affaires tranquillement. Lorsque j'eus fini, je préparai à manger. Non seulement je mourrais de faim mais en plus je me dis que cela ferait sûrement plaisir à ma coloc. Dix minutes plus tard la porte s'ouvrit sur une femme magnifique : elle était petite et mince, elle avait des cheveux blond cendré et la peau bronzée. Elle me fit un grand sourire, révélant des dents incroyablement blanches, et je lui répondis sincèrement un sourire aussi grand que le sien. Elle vint à moi et se présenta :

- Enchanté moi c'est Capucine mais tu peux m'appeler Capu, c'est comme ça que tout le monde m'appelle.

- Bonjour Capucine, moi c'est Louise. J'ai fait à manger si tu veux te joindre à moi.

- Oh oui avec plaisir, je meurs de faim.

Nous mangeâmes toutes les deux dans la joie. Elle m'avoua qu'elle était contente d'avoir une nouvelle colocataire car elle était seule depuis deux mois.

- Même si c'est agréable pour travailler on se sent incroyablement seule, m'avait-elle dit.

Je lui avais expliqué que je comprenais car j'étais moi-même très assidue et que pour conséquent je ne voyais pas beaucoup de monde. Je lui avais raconté que j'étais en fac de médecine pour devenir psychiatre. Elle m'avait alors expliqué qu'elle faisait un double cursus en droit. Apparemment elle n'était pas d'ici elle venait de Londres. Son copain de l'époque l'avait suivi jusqu'ici, ils étaient très amoureux.

- Si je puis me permettre, commença-t-elle, d'où vient ton accent ?

- Oh, je viens de France. Je sais je ne parle pas très bien. Je me suis promis de m'améliorer, mon anglais est vraiment médiocre.

- Oh non, ne t'en fait pas tu es très distincte, me dit-elle poliment. Mon copain aussi vient de France, j'aurais dû reconnaître l'accent. Lui ne l'a pas mais sa famille oui. Il a vécu presque toute son enfance à Londres.

- C'est vraiment génial, je rêve d'être bilingue.

- Moi malheureusement je ne parle qu'une langue, ou deux si l'on différencie l'anglais américain et

l'anglais britannique.

On termina le repas en riant. Quelques minutes plus tard elle partait avec son petit copain. Elle m'avait proposé de m'accompagner en cours le lendemain, je suis sûre qu'elle en profiterait pour me présenter ses copines. Elle à répété toute la soirée que je les adorerais, qu'elles étaient exactement comme moi, etc. J'étais très contente qu'elle me dépose en réalité, je ne sais pas comment j'aurais fait pour trouver mon chemin sinon, et puis je n'ai même pas de voiture.

Have faith in our flowers Où les histoires vivent. Découvrez maintenant