Reconfigurer Le Bad

?Chapitre 40 : Ace?

Je lui avais dit...

J'avais tout lâché...

J'étais libre et vidée maintenant...

Je me sentais bien...

Apaisée...

J'étais juste heureuse...

Il n'avait pas répondu et j'en n'attendais pas moins. Je ne voulais pas de réponse de sa part juste un geste, un petit geste me montrant que ce que je ressentais était réciproque. Et vous savez quoi ? Il l'avait fait...

Nous étions tous les deux en haut de cette colline, vue sur la ville de L.A, celle qui nous avait vu naître, grandir et qui un jour, nous verra mourir. Assis sur le sol sableux, le regard rivé droit devant nous, un silence planait. Un silence des plus apaisant... J'avais juste besoin de ça. Le savoir en sécurité à mes côtés, c'est tout ce que je demandais en réalité. Nous n'avions pas besoin de parler, à quoi ça nous servirait ?

Et pourtant...un seul mot voulait franchir mes lèvres...un seul prénom...une seule personne...la seule personne qui a eu le droit à un de mes je t'aime, qui a eu le droit à mon coeur.

- Froy...

Je n'ai eu le temps de rien dire du tout, c'est à peine si j'avais eu le temps de prendre ma respiration qu'il se trouvait déjà au-dessus de moi. Son regard brûlant, sa façon de poser ses mains sur mes hanches. Son désir brûlant de me posséder. Cette façon que j'avais de lui appartenir était plus qu'irrationnelle... - Dis-moi juste nan et tout ça sera fini, me dit-il en fermant les yeux quelques secondes.

Nan...je le ferais pas. Il en était hors de question...

- Et si je dis oui ? Dis-je une lueur de défi passant dans mes yeux. - Tu seras à moi...à moi...à un connard comme moi Ace...juste à moi, dit-il en posant ses deux mains sur mes joues.

Est-ce que je le voulais vraiment ? Oui. J'allais regretter ? Sûrement pas. Sérieusement, est-ce que j'étais juste prête à le suivre ? Définitivement OUI. - Alors je serai à toi Froy et rien qu'à toi. Et toi tu seras à moi, rien qu'à moi, dis-je en osant coller nos lèvres ensemble.

Enfin...

Oui enfin...

Putain qu'est-ce que ça faisait du bien de le sentir près de moi, de sentir ses lèvres sur les miennes, sa peau contre la mienne, son odeur mélangée à la mienne. Ma peau brûlante et la sienne froide se touchant sans relâche, que

demander de plus ? Froy passa ses mains sur mes bras pour revenir se poser sur mes hanches. Il me fit basculer en arrière et embrassa mon cou, laissant des marques par-ci par-là. Mes mains se posent sur ses deux joues brûlantes, maintenant, de désir. Ses gestes étaient doux contrairement à la nuit dernière que j'avais détestée. Maintenant j'en avais envie, juste envie de lui plus que jamais. Il remontait ses mains sur mon t-shirt et me regarda quelques instants, me demandant sûrement l'approbation de suivre son geste, ce que je lui donnais sans hésiter. Je me retrouvais, quelques seconde plus tard, en soutien-gorge devant

ses yeux. Et à ce moment-là je ne me reconnaissais pas... Je n'étais pas gênée. J'étais en confiance, à mon plus grand étonnement...

Il déposa un baiser sur ma peau brûlante, partant du bas de mon ventre jusqu'au centre de mes seins où se cachait cette petite chose qui n'était connue de personne, enfin, de personne sauf lui maintenant.

Ce sont deux roses représentant...moi et Floria...

J'avais fait ça le lendemain de sa mort. J'en avais besoin, c'était ma façon à moi de me faire pardonner pour ce que j'avais fait. Cette façon que nous, humains, nous n'avons pas... Cette façon de tout détruire mais de ne rien savoir reconstruire.

- Pourquoi ? Me demande Froy en touchant mon tatouage du bout des doigts. - Floria... Dis-je en retenant mes larmes du mieux que je peux. Froy se crispa quelques instants en repensant à sa sœur...et sûrement à la personne qui l'avait tuée, qui lui avait tout retiré, comme je savais si bien faire. - Une rose parmi d'autres... Un ange parmi des milliers... Un mort parmi tant d'autres... Et une façon de faire son deuil à sa manière. Veux-tu m'épouser mi amor ? Récita Froy en levant la tête pour regarder les étoiles.

C'était magnifique et j'aurais aimé entendre ça toute ma vie de sa bouche. - De qui ? Demandais-je en fronçant les sourcils.

- Méliora Garcia... Me chuchote-t-il à l'oreille.

Sa maman...

J'allais ajouter quelque chose quand Froy m'a interrompu.

- Veux-tu vraiment me donner ce qu'il te reste de blanc en toi ? Me demande-t-il en commençant à retirer son t-shirt.

- Si seulement tu savais à quel point je le veux, dis-je avant de passer ma main sur ses côtes, le rapprochant de moi.

Ma poitrine collée à la sienne, ses lèvres rejoignant les miennes. Ses mains descendaient vers mon jean, qu'il commença à déboutonner. Je fis la même chose et commença à descendre la fermeture de son pantalon avant de le descendre jusqu'à ses cuisses. Mon jean finit très vite sa course quelques mètres

plus loin. Froy descendait ses baisers sur la peau de mon ventre avant de passer un doigt en dessous de la dentelles de mes sous-vêtements. Des frissons parcourent tout mon corps, avant que je colle encore un peu plus nos corps ensemble. L'air ne pouvait même plus passer entre nos deux corps et je sentais sa virilité, encore cachée par son boxeur, toucher ma féminité.

Il finit par enlever les deux seuls vêtements qui nous séparaient encore. Il était prêt et moi je l'étais aussi.

Il releva la tête vers moi, cherchant à avoir mon approbation. Je hochai simplement la tête avant de sentir ses lèvres se coller à moi et sa virilité transpercer ma chair.

PUTAIN ÇA FAIT MAL !!!

Sans pouvoir retenir mes gestes, j'enfonçais mes ongles dans la peau de son dos alors que je l'entendais lâcher un grognement, toujours nos lèvres collées l'une contre l'autre.

Il sépare nos lèvres, son regard se reporte sur mon visage, sur mes lèvres, sur mes seins, sur mon tatouage et pour finir dans les prunelles bleues de mes yeux. - Je t'aime irrationnellement Ace Bauer, lâche-t-il pendant qu'une larme solitaire se déverse le long de ma joue.

Il l'avait dit...