XV

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Mardi 4 avril.

Hier soir, Papa me manquait tellement que j'ai pleurer. La sécurité de mon chez moi aussi. Pourquoi je me suis embarquée dans une aventures pareil ? ! C'est complètement fou, j'aurai pu être heureuse en restant sur Lille. J'aime tellement Sebastien. Pourquoi cette distance ? Sans elle j'aurai été tellement heureuse avec mes amis, mon père prêt de moi. Maman aussi aurait peut-être été plus heureuse là bas. Théo m'a beaucoup consoler, je trouvais son réconfort dans ses câlins.

Il faisais déjà bien jour quand je me suis réveiller, et aucun ours en vue, seulement Théo venu m'apporter une nouvelle recette : des Kinders fondu a l'eau. On aurait presque dis les chocolats chaud de la cafétéria du lycée. On a juste utiliser la moitié du paquet de Kinder, mais Théo est aussi confiant que moi ; la nourriture ne manqueras pas à Paris.

Paris doit être comme le Capitol dans Hunger Games, un paradis ou l'on ne manque de rien parmi l'enfer.

On est sorti du village où on entendait au loin les chiens errants aboyer.

On a marcher bien deux heures encore avant de passer dans le tunnel sous le tarmac de Charles de Gaulle, il y faisais sombre, et parfois chutait la lumière qui se rependais sur l'autoroute. Dans l'autre sens, on croisait des population entière qui semblait déménagé, pourquoi ? Avec pas mal de question dans la tête nous continuons notre route peut-être trop naïvement. Nous sommes entrés dans la Seine Saint Denis, - du moins nous avons pensé car le panneau était a terre et gribouillé au marqueurs et aux graffitis. Le quartier avait l'air d'avoir été incendié récemment. Les échangeurs se perdaient dans tout les sens, et nous donnait le tournis. Des entrepôts délabrés nous surplombaient pendant plusieurs heures, sur la route. Nous nous sommes arrêtés au bout d'un moment pour manger, et un regard sur l'autoroute qui nous attendait encore nous faisais comprendre que la route jusqu'à Paris Intra-muros est encore longue.

Après deux heures de marches encore, les entrepôts disparaissaient et maintenant l'autoroute nous offrait une vue sur un grand quartier résidentiel. Le quartier devait être agréable, sans compter l'autoroute qui le traversait, mais il était complètement dégradé, comme tout les bâtiments que nous avons vu depuis notre entrée en ile de France.

C'est a partir de ce moment que nous nous sommes demandé si entrer dans Paris serait une si bonne idée, mais il était sûrement trop tard pour faire demi tour et ma curiosité l'emportait. C'était sans aucun doute dans la capitale que nous trouverions la réponse à la question « pourquoi n'y a t-il plus d'électricité ? ».

Les arbres nous cachait la vue au ghetto qui devait se trouver derrière. Était-ce une bonne chose ? Au fur et a mesure de notre marche, nous nous demandions quand est ce que l'autoroute s'arrêtera, pourtant elle semblait continuer a s'agrandir. La marche nous épuisait, cela devait faire quatre heure que nous marchions et nous ne savions toujours pas si nous étions dans Paris.

Nous sommes passé devant le stade de France, Théo me racontait tout les match qu'il était aller voir, dans les moindres détails, il me raconta l'histoire du stade et tout les plus grands évènements qu'il avait assurer, et sincèrement, je n'en avais rien a faire.

J'avais l'impression de m'éloigner de Paris, pourtant je suivais l'autoroute. Elle passait dans un tunnel a nouveau, je ne savais pas ce qu'il y avais au dessus mais j'ai crû marché pendant une heure dessous. Au moins nous étions a l'ombre de cette chaleur agonisante, mais surtout dans un noir effrayant. Il régnait dans cette ville un calme angoissant. Personne ne se promenait, toute les boutiques étaient dévalisées, et aucune voiture ne roulaient bien sûr. Et après bien encore une heure de marche, nous étions a Paris.

On ne savais pas ou aller, alors on a continuer tout droit, les panneaux étaient renversés, les feux de signalisation aussi. Une odeur ignoble se rependait dans la rue, une odeur d'égout, une odeur de mort peut-être même. Nous avons d'ailleurs vu des rats. Toutes les boutiques et énormément d'habitations avaient été vandalisées et cambriolées. C'était bien pire qu'un ghetto, pourtant nous avions franchi le periph'. Je ne suis pas souvent allé a Paris, mais aucun doute, ça a bien changer depuis la fin du monde virtuel.

IRLOù les histoires vivent. Découvrez maintenant