XVII

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Jeudi 6 avril

Quelqu'un a braqué un flingue sur moi. Mon dieu ! Cet impression est terrible. L'impression que la vie ne tiens qu'à un fil, qu'a un mouvement. L'impression d'être faible, impuissante. De n'être rien. C'est dans ces conditions que je me suis réveiller.

- Donne ton flingue, m'a crier l'ado.

Il ne devait avoir a peine un an de plus que moi, et dans ses yeux je voyais de la peur. Il était terroriser de ses propres actes. Et moi aussi. Alors sans broncher, les mains tremblante, je lui est tandis mon pistolet, caché sous mon sac qui me servait d'oreiller. Je ne suis pas assez courageuse.

Charlotte a commencer a pleurer.

- Ne nous faites pas de mal, ne nous faites pas de mal

Alors l'ado qui venait de me prendre l'arme, s'est dirigé vers elle. J'ai regarder autour de moi. Ils étaient quatre. Quelqu'un s'occupait de Charlotte, un autre homme de Leo et le dernier fouilait la charette.

Je sentais mon coeur battre. Faites qu'ils ne nous prennent pas la charette. Pas la charette, je ne cessais de me répéter.

J'ai entendu des rires d'hommes qui fusaient vers Charlotte, derrière moi. Ils se moquaient d'elle vraisemblablement. Mais mon esprit était trop occupé a stresser pour réfléchir calmement. Soudain, comme pour stopper le rire des hommes, j'ai entendu un coup de feu qui m'a arraché les oreilles. Heureusement que j'ai les bons reflex, je me suis allongé brusquement par terre sur le ventre, non sans pousser un cri, pendant que d'autre coups de feu résonnaient dans l'aube, et j'ai vu les hommes qui riaient de Charlotte s'effondrer devant moi, puis le corps de l'ado. Je suis resté pétrifié.

J'observais ces hommes, j'attendais le moment ou ils se leveraient. Comment reagiraient-ils quand ils auront compris qu'on leur a tirer dessus ? J'attendais. J'attendais. Puis un nouveau coup de feu qui me fis serrer les dents et les paupières. Il venait de derrière. Ils ont du abattre l'homme qui detachait les chevaux. D'ailleurs je les entendais hennir. Puis je vois Leo et Morgane qui s'avance vers moi, flingue tendu vers les corps immobiles.

Je me jette sur les pistolet qui trainent a côté des hommes. Les voilà sans armes,... si les cadavres se réveillent.

Ils ne se réveilleront pas ... Il ne se réveilleront pas si je les laisse leur tirer dessus.

- STOP ! J'hurle. Ne les tuez pas.

- Trop tard, lui est déjà mort. Dis Morgane d'un signe de tête en désignant l'homme.

Un trou énorme déforme son visage. Les militaires savent bien tirer. Un flot de sang coule de sa blessure et je lutte pour m'exprimer avant de tomber dans les pommes.

- N'achevez pas l'autre, ligotez le si vous voulez, mais ne le tuez pas, il n'a plus rien pour se défendre.

Quelques minutes plus tard, après que j'ai repris mes esprits, que je me suis rhabiller machinalement, que j'ai déjeuner machinalement et que je me suis nettoyer machinalement, le garçon était accroché a un arbre. On l'avais fouiller juste avant, et on lui avais fait un garrot a la hanche, là ou l'a toucher la balle. Il avais l'air mal en point, il lui a fallut un moment, a lui aussi, pour reprendre ses esprits.

- Écoute Sarah, me dis Leo, je sais que tuer c'est mal, que ce garçon te fais pitié car il a ton âge. Mais il faut qu'on parte le plus rapidement possible, bientôt, d'autre nous trouveront et d'autre nous voleront ce que nous avons, et dans ce cas, ce sera nous qui allons mourir.

- je sais, je répond.

Mais j'ai une idée qui me trotte dans la tête, je paraît folle, je sais que Morgane et Leo me diront non, mais je demande tout de même :

- On peux le prendre avec nous ? Dis-je comme une enfant qui demande un chien a leur parent.

- Ah non non non ! Hurle Morgane avant que Leo lui dise de parler moins fort. Il a essayer de nous tuer, et il essayera de nouveau. Puis on vas pas se trimballer ce boulet avec nous.

- S'il vous plaît, aidez moi, se plain le garçon.

- Non mais je rêve ! Hurle a son tour Leo. Il essaye de nous tuer et maintenant on dois l'aider ?

- Je ne vous ferai aucun mal, je vous assure. Si vous me laisser ici, même avec une arme, seul, sans mes amis, on me tueras. On me voleras tout. Si vous m'abandonner, ça reviens a me tuer.

- Très bien, parce que c'est ce qu'on comptais faire, cri Morgane hors d'elle, en pointant son arme sur lui.

- Nooooonnnn !!! Morgane ! Hurle sa soeur. Arrête ça, le pauvre ! Ne fais pas ça. Il ne le mérite pas.

- Il ne le mérite pas ?!

- Il a fais ça pour se nourrir, pour vivre, il n'avais pas le choix.

- Laisse le ligoter, ce n'est pas un problème, mais ne le tue pas, je continue.

- Charlotte et Sarah ont raison, continue Julien.

- Très bien ! Mais si on meurt, je vous tue tous ! Nous menace Morgane.

C'est comme ca que Morgane et Leo montèrent le garçon, toujours ligoté, dans la petite charrette.

On a continué la route au galot, en longeant un fleuve sur un chemin presque trop petit pour la charette. Puis arrivé dans certaines villes, on a commencé à distribuer des tracts à la mairie, au nombre d'un pour mille habitants. Comme ça, les villes l'afficheront dans les bâtiments les plus fréquenté.

Petit a petit on retrouvai les champs ils m'avaient presque manqué. La nuit, nous nous sommes arrêté dans une foret. Julien estime que nous avons parcouru pret de 80 kilomètres depuis l'Elysee. Tout au long de la route, Morgane m'a défendu de parlé à Thierry, le garçon. Je pense qu'elle ne veux pas que je m'attache a lui. C'est dommage car je m'ennuyait bien dans la charette. Alors j'ai terminé mon livre.

Thierry ne s'est pas plain une seule fois. Il dois avoir mal tout de même, mais il a bu ce qu'on lui a dis de boire et il s'est contenté du peu qu'on lui a donner a manger. On l'a ligoté contre un arbre pour la nuit, il ne dois pas être assis dans une position confortable. Je me suis excuser de sa situation, mais il m'a dis que ce n'était rien, il est content d'être en vie et m'a remercier.

On dis souvent que la vie serait mieux sans toutes ses nouvelles technologies, mais d'après ce que j'ai vu a Paris, c'est bien le contraire. Ou peut être était on mieux avant l'invention des nouvelles technologies, mais que maintenant que nous les avons connu, le retour en arrière est impossible.

IRLOù les histoires vivent. Découvrez maintenant