XXVII

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Lundi 15 avril.

En se réveillant, on s'est dit que ça pouvait être intéressant de visiter Mâcon, à la sortie du camping, on a trouvé plusieurs restaurant qui étaient sans surprise vandalisé. Le poteau "McDonald's®" était toujours debout, haut, puissant, et dominé un champ de ruine noircis. L'incendie à dû être impressionnant, il ne reste plus rien. Le fast food a fondu dans le feu, j'imagine l'odeur des huiles qui brulaient. C'est impressionnant il n'en reste plus rien. McDo®, symbole du capitalisme, est parti en fumée. L'argent n'équivaut à plus rien dans ce nouveau monde. La seule valeur qui existe encore, c'est la nourriture, ce qui permet de vivre. L'argent n'a jamais eu de valeur après tout, il ne vaut rien. Ce qui vaut le plus cher, c'est la vie.  Le centre commercial entier semble avoir été abandonné, vandalisé, brûlé, ... 

Nous avons décidé d'avancer vers le centre ville, trois immense terrain de foot se présente à nous. Des enfants, des jeunes y jouent. Tout les âges y sont, il est tôt, tout les âges sont présents, ils paraissent tous jeunes, et ils s'amusent. On traverse le stade, et arrivons dans un grands parc. Nous ne sommes que le matin, mais ils sont assez nombreux à lire, parler, jouer, ... des enfants, des adultes, des personnes agées. D'autres jouent dans la Saône, sous la chaleur estivale malgré que nous ne sommes qu'au printemps. La ville parait si grande en réalité, pourtant elle est entouré de champs. C'est sûrement grâce à ça que les gens continuent à vivre. Les champs leur permet de se nourrir et la bonne entente est toujours là. 

J'aimerai me joindre à eux. D'ailleurs j'ai une raison de me joindre à eux, j'ai des questions à leur poser : comment me rendre à Saint Etienne ? Ne l'ai-je pas déjà dépasser ? Alors je m'approche de deux jeunes femmes d'une vingtaine d'année, habillé de couleurs colorées, leur peau couverte de tatouage et de piercing, des dreads tombant sur leurs épaules : des hippies. Après s'étonner de la longue route que nous avons fait, elles ont pu nous dire que Lyon est à prêt d'une heure d'ici en voiture, toujours vers le sud. Elles ne savaient pas nous dire a combien d'heure cela équivalait à pied. En tout cas, d'après elles, la Saône nous mènera à Lyon, mais à partir de là, il faudra marcher jusqu'à Saint Etienne. 

- Ca en fera une longue route jusqu'à Saint Etienne, pourquoi vous ne prenez pas le vélo ?

Le vélo, c'est une bonne idée, à vrai dire ni Thierry ni moi n'y avons penser. Mais nous ne voudrions pas voler de vélo à quelqu'un. Les filles nous ont rassuré :

- Tout est vandalisé maintenant, les vélos encore en vente dans les magasins abandonnés n'appartiennent à personnes maintenant. Traversez le fleuve, sur l'autre rive, sur la route du pont, vous trouvez un ancien petit magasin de vélo. Il doit y rester encore des bons VTT. Des gamins ont mis le feu à Decathlon®, vous ne trouverez pas de meilleur vélo ailleurs.

- J'ai vu que le McDo était en feu aussi, pourquoi ? Je leur ai donc demandé

- Maintenant qu'on a plus d'électricité, et plus de réseau, la police ne peux plus intervenir et les pompiers non plus. Tout le monde en a profité pour piller les magasins. Tout d'abord les gens ont volés des objets qu'ils rêvaient depuis longtemps, puis ils se sont rendu compte qu'ils n'en avaient pas besoin, et que pour la plupart, sans électricité, ces objets ne fonctionnaient pas. Puis au bout de quelques jours ils ont compris que la faim allait apparaître, alors ils ont commencer à piller les supermarchés, les restaurants, ... Chacun a laisser place à de la colère face à la situation. Mais de la colère contre qui ? Ils ont voulus se révolter et détruire les bâtiments, puis y mettre le feu. Peut-être qu'ils voulaient s'en prendre aux supermarchés qui n'étaient plus alimenté. Les gens ont toujours fait confiance aux supermarchés, au capitalisme. Ils ont toujours cru en ce système, comme pouvant leur fournir tout ce dont ils avaient besoin. Mais ce système vient de s'écrouler, ils ont perdus leur espoirs, se sont sentis trahis, et on compris que la consommation n'est aucunement du bonheur, juste un plaisir, et comme tout plaisir cela ne dure qu'un temps.

IRLOù les histoires vivent. Découvrez maintenant