Chapitre 3

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Bonjour à tous ! 

Après un long passage à vide, je reprends enfin le chemin de l'écriture ! Je suis vraiment désolée d'avoir tout laissé en plan, mais je suis de retour et j'espère que ça va durer ! 

Pour fêter ça, un nouveau chapitre de Popul(i)ar ! J'espère que l'attente valait le coup et que vous aimerez retrouver Zane & Jude ! <3 

Bonne lecture!  

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- Jude - 

À peine avons-nous pénétré au Stained qu'Avery nous commande à boire et en profite pour draguer le barman qui ne porte rien d'autre qu'un short en cuir. Ceci dit, vu sa musculature, il peut se le permettre. Je les observe flirter en sirotant mon whisky. C'est fascinant, à quel point le langage du corps est révélateur dans ces instants-là. Ils sont penchés en avant, se sourient, se frôlent la main, mais ne se parlent que peu, la musique crachée dans les haut-parleurs limitant la conversation.

Un second verre fait son apparition à peine ai-je terminé le premier. Je crois que le message est clair « bourre-toi la gueule, ça passera tout seul ». Je ne me fais pas prier pour respecter cet adage. Avery s'enfile le sien cul-sec avant de me faire un salut militaire et de commencer à s'éloigner.

— Hé ! Qu'est-ce que tu fous ? je grogne, parce que, sérieux, le deal n'était pas de me planter à peine arrivé.

Son bras encercle mon épaule et il me serre brièvement.

— Écoute, mon pote. J'estime avoir fait ma part du boulot en t'escortant ici, je ne vais pas non plus te servir de chaperon. Regarde autour de toi...

De sa main libre, il embrasse la pièce pour me montrer les possibilités qui s'ouvrent à moi.

— Tu sais ce qu'il te reste à faire, termine-t-il en me tapotant le bras.

Génial. Voilà qu'il me laisse livré à moi-même. Il manquait plus que ça.

— Un peu de soutien serait le bienvenu.

— Soutien de quoi ? Mec, j'ai assez bossé pour toi ce soir. En plus, tout travail mérite salaire, et il est temps d'aller récupérer mon paiement. En liquide de préférence...

Et il m'offre un sourire coquin en faisant un geste obscène de sa main, histoire d'être certain que j'ai bien saisi l'allusion.

— Subtil, mec. Et très fin. Tu devrais vraiment arrêter de traîner avec Win, ça commence à impacter ton cerveau.

De là, je repense à notre conversation et les imagine tous les deux en train de... merde... ! Je secoue la tête et réprime une grimace tandis qu'un frisson glacé parcourt mon échine. Trop crade, putain.

Avery éclate de rire et me tire le bras pour me rapprocher de lui et me souffler à l'oreille : « Un verre et une pipe, tu vas voir, ça va glisser tout seul » avant de disparaître.

Il n'a vraiment pas perdu de temps. Je ne peux pas lui en tenir rigueur, je suis déjà soulagé qu'il m'ait accompagné dans ce lieu de perdition.

Je le suis des yeux, espérant qu'il reste à proximité, qu'il garde un œil sur moi, mais cet enfoiré s'éloigne et je le perds rapidement de vue. Me voilà seul, entouré de mecs dont la plupart sont à moitié dévêtus, qui se frottent les uns contre les autres, s'embrassent, se caressent. Merde.

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