Querelles & Engueulades

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PDV: CASSANDRA

Nous nous attardâmes Lynne et moi devant nos repas vu que nous n'avions pas cours pour l'heure qui suit. La grippe faisait des ravages et nombreux étaient les professeurs qui en souffrait, notre prof de maths en faisait partie. Nous étions entrain de débattre Lynne et moi sur cette épidémie répandue tout en mangeant notre repas! (De quoi couper l'appétit)

- Tu sais , lui dis je, plusieurs absents utilisent cela comme prétexte!
- Je sais mais il se peut qu'il soient vraiment malade, en parlant de ça, ajouta-t-elle, le proviseur veut que tu contactes leur parents pour t'en assurer.
- Parfois je hais mes devoirs de présidente, ralai je.
- Moi j'adore être vice - présidente. Fit elle fière
Tout à coup une voix tout à fait méprisable vint briser mes tympans:
- Hey, on peut se joindre à vous, dit Cam en s' installant sur le siège devant moi et en invitant son ami ,qui restait un peu en retraite, à faire de même.
- Je vois que tu ne t'es pas gêné de prendre place à quoi ça sert de demander! Remarquai-je en le fusillant du regard .
- Merci pour ton accueil chaleureux, RAGEUSE!
- Je croyais avoir étais assez claire quand je t'ai prévenu de garder tes surnoms de pacotille pour toi!rétorquai je , ou peut être que ma gifle t'as tellement comblé que t'en veux une autre.
Ennervé, le concerné se redressa et se pencha vers moi, avec aux yeux un regard noir,il était à croquer,(tu es sensée le haïr/ta gueule conscience) :
- Tu n'as pas intérêt à le refaire sinon tu risque d'y laisser ta vie! Je ne suis pas indulgent tout les jours, me prévint il.
- Ah mon dieu que j'ai peur, le defiai je, regarde je frissonne.
- T'as intérêt à avoir peur petit coeur!  Se moqua-t-il
- Je te haïs, connard,  dis je en me levant , je m'en vais Lynne j'ai des parents à appeler,  rejoins moi quand dés que tu finis avec cette bande d'idiots qui te sert de nouveaux amis.
- Attends , me retint elle, je viens avec toi.
- Non, j'ai envie de rester seule un moment , lui dis-je en tournant le dos.
- Bon bah d'accord, je te suivrai plus tard.

Je me dirigeai ensuite vers la salle du conseil où j'ai passé près d'une demi heure à convoquer quelques parents avant que Lynne ne me joigne. J'étais au téléphone quand elle arriva:
- Oui je comprends ... d'accord madame .... Je lui souhaite un bon rétablissement...Je vous en prie et désolé pour le dérangement...merci.
- Tu en as pour longtemps,me dit elle une fois l'appareil loin de mes oreilles, passes moi les autre numéro je vais t'aider!
- Merci ,mais c'est pas la peine, c'était le dernier appel à faire, déclarai-je , sinon ça était ton déj avec tes nouveaux  copains.
- C'était cool,  Cam n'est pas si...
- je m'en fou, l'interrompis-je
- Tu es jalouse kassy?Demanda-t-elle en souriant malicieusement.
- Pourquoi serais je jalouse? Me defendis je, rien ne me lie à Cam à part la haine pourquoi je vais t'envier d'être aussi intime avec eux??
- Je voulais dire que c'est "pour moi" que tu es jalouse n'en pas "de moi",  rectifia-t-elle en éclatant de rire.
L'ambiance se tendit à ce moment même, nous nous tûmes et continuâmes quelques travaux jusqu'à la sonnerie suivante qui déclarait la reprise des cours.
Une fois en classe, Cam n'hésita pas à  prendre le siège à mes côté, (je me demande si Sophie ne veut vraiment plus cette place) , nous avions histoire, et Cam ne cessait de me poser des questions sur les cours précédent auxquels il n'avait pas assister:
- Hey toi, c'était quand la première guerre mondiale?
- 1914, répondis-je obligée (soit maudit fichu devoir)
- Okey.
Le calme ne dura pas longtemps qu il repris:
- Et la deuxième?
- 1939. Je répondais méchamment en ne manquant pas de lui faire remarquer mon mépris.
- Ça coïncide avec quelque chose de spécial?
- Oui , la colonisation de la polonie par l'Almagne nazie dirigée à l'époque par le fameux Hitler. Repliquai je fière de ma vaste culture.
- Et c'est qui Hitler?Demanda-t-il inutilement.
- Ta mère!  Repondis je hors de moi.
- Idiote! Fit il à voix haute
- Parker et Lawrence au bureau du Proviseur maintenant!  Rugit le professeur.
- Mais...contestai je
- Il n'y a pas de mais qui tienne,  sortez de ma classe,  j' éviterai de vous sanctionner mademoiselle Parker , par contre vous monsieur vous avez 3h de colles.
Le professeur était visiblement très furieux et moi aussi,  une fois dans les couloirs , je laissai ma colère se déchaîner sur mon cher compagnon _ notez l'ironie _:
- Mais tu es malade ou quoi qu'est ce que tu me veux?  Si tu as envie de pourrir ton année scolaire fais le loin de moi!  J' ai une réputation de bonne élève moi je ne te permets de la détruire.
- Oh mais arrête,  je t'en prie!  Tu en fais trop. Répliqua-t-il avec désinvolture.
- Écoute monsieur je ne sais qui!  Ma vie est suffisamment infernale sans tes blagues intolérables,  j' ai suffisamment de choses à régler n'en rajoute pas, et fais moi le plaisir de rester à une bonne distance de moi!
Il éclata de rire:
- Ah bon tu juges ta vie d'infernale! Pourquoi serait elle ainsi? Tu étudie tu mange, tu as une famille et une vie sans risques.  Bonne élève , ton avenir est quasi assuré et en plus une bonne vie sociale!  Tu attends quoi du sort, qu'il t'offre une bugatty dans un papier cadeau rose? Et que peuvent être tes problèmes?
Il s' arrêta un moment comme pour réfléchir,  quant à moi, j'étais cloué, j ' encaisser douloureusement ses reproches sont pour autant prononcer le moindre mot, et puis un instant après il repris:
- Ah je sais,  ton problème c'est que tu n'as pas fais de shopping depuis une semaine, c'est grave , le monde risque même de périr à cause de ton grave phénomène.  Reiveille toi déléguée!  Réparer les casier des élèves ne fais pas de toi une héroïne et encore moins une martyre et ce n'est pas que mon avis crois moi, tout le monde sais que tu cours vers les élections scolaire pour devenir populaire, ça peut passer sur quelques élèves mais pas moi. Le monde ne tourne pas autour de toi! Et d'ailleurs je ne fais que t'emmerder pour m'amuser, autrement tu n'es pour moi qu'une fille comme toutes les autre, voire pire! Tu n'es une fille à papa hyper riche qui se prends pour la reine d'Angleterre
J'avais mal!  Énormément mal! C'est ce qu'il pensait de moi finalement! Une fille pathétique à la recherche de la popularité!  Il savait quoi de ma vie pour me juger de la sorte?  Il ne me connaissais que de nom et commençait déjà à me classer! Il n'as rien vu de ce que j'ai vecu étant très jeune il y a deux ans . Lui qui me traitait d'excentrique, savait il que je pensais à tout et tout le monde autour de moi avant d'agir. Il me qualifiait de fille à papa alors que je pouvais avoir tout ,sauf un papa, puisque le mien m'avais laisser de son propre gré. Savait il que j'étais déléguée juste pour soutenir tout les élèves en besoin? Si quelqu'un un entre nous est pathétique, c'est bien lui. Lynne se trompait à coup sûr, ce mec je le haïssait énormément!
Et de toute les reproches que je voulais lui balancer,  il n'eut que cette phrase solitaire que je puis dire:
- Pense ce que tu veux,  ça m'est égal vu que tu n'en sais rien.
Et je tournai le dos, affectée, blessée et brisée par ses propos.
Pourquoi avais je si mal?  Pourquoi son avis m'affectait à ce point?  Ce jour là,  je n'en savais rien et je n'étais pas disposée à le savoir.

" au chapitre suivant, bonne lecture"



les contraires s'attirentOù les histoires vivent. Découvrez maintenant