Vivre d'amour et de gang

Chapitre 6 : Le début d'une nouvelle aventure

Monsieur Starkon avait un regard plus que déterminer. Sa cible n'était plus qu'à quelques mètres devant lui. Il tenait dans sa main droite un couteau qu'il avait saisi lors d'une fouille de cellule. Le surveillant en chef avait réfléchis toute la matinée à ce moment. Il souhaitait mettre fin à la relation de sa fille avec ce Jeff, ce détenu, ce moins que rien comme il le pensait. Magally regardait tout depuis le réfectoire. Sans même prendre cinq minutes de réflexion, elle couru vers la porte qui donnait vers le réfectoire des détenus. Elle se fit stopper par deux matons situés devant l'entrée.

« Vous comptez allez où comme ça jeune fille ? »

L'étudiante était presque à bout de nerf tellement elle stressait pour son bien aimé.

« Laissez-moi passer ! Mon père est à l'intérieur ! Laissez moi le voir je vous en supplie ! »

À travers la vitre de la porte elle pu apercevoir ce dernier se rapprocher de plus en plus de sa cible tant convoitée. Il interpella Jeff qui se retourna afin de voir de qui il s'agissait. La jeune fille commençait à avoir les larmes aux yeux en s'attendant au pire. C'est sûrement ce qui fit ouvrir la porte par les gardiens. À peine l'avaient-ils fait que Magally s'engouffra dans la pièce a une vitesse folle mais il était trop tard. Son père venait de poignardé son petit ami, sous ses yeux, à 3 reprises. Elle tomba à terre en hurlant. Ses cris étaient accompagnés par des larmes qui ne pouvaient plus s'arrêter.

Contre toute attente Jeff réussi à se relever et de là commença un violent combat entre lui et le père de celle qu'il aimait. Le délinquant été parvenu à enlever l'arme des mains de son agresseur et le maîtrisa une fois au sol. Il fallu plus de 15 minutes pour que les gardiens daignent venir en aide au prisonnier qui était toujours en mauvaise posture dû à ses nouvelles blessures. La mère de la jeune fille entra quelques minutes après, afin de s'occuper du blesser. Elle ne fit même pas attention à son ex mari pour voir s'il était blessé. Les blessures de Jeff étaient très profondes. Il perdit beaucoup de sang. Une fois ramené à l'infirmerie, Marie commença à soigner son patient.

« Tu commences à devenir un habitué de mon infirmerie dit moi. »

Il avait du mal à parler. Son importante perte de sang l'avait considérablement affaibli.

Magally était toujours à terre au milieu du réfectoire. Elle ne réalisait pas ce qu'il venait de se dérouler devant ses yeux. Son propre père venait de tenter de tuer son petit ami tout ça parce qu'il n'acceptait pas cette relation. Elle se releva et chercha son père du regard. Elle le vit dans un coin de la pièce entouré par d'autres matons qui avaient l'air de rire de la situation. Le sang de la jeune étudiante ne fit qu'un tour. Elle se dirigea vers celui qui devait incarner sa figure paternelle. Elle poussa violemment tous ceux qui l'entourait. Elle mit d'abord un poing sur la joue gauche de James avant de lui en mettre un deuxième sur l'autre. La future juriste pleurait tellement, que sa vue était embué de larmes. Elle prit son père par le col afin de le mettre à sa hauteur. Malgré quelle était une fille, elle possédait une grande force dont elle ne se gênait pas d'utiliser.

« T'es complètement givré ! Tu sais ça !? Tu te rends compte de ton acte ?! S'en doute pas, parce que monsieur se croit intouchable ! Bah je vais t'apprendre une chose : ce n'est pas parce que tes connards de collègues te soutiennent que la haute administration et la justice le feront ! Tu vas être tout seul ! Maman ne viendra pas à ton secours non plus ! Compte pas sur Antoine, c'est bien le dernier qui t'aidera ! Et puis tu vois après ce matin je pensais que tu avais compris quel choix tu devais faire ! Mais non donc tu sais quoi je vais te détruire et ce n'est pas une menace en l'air ! »

« Tu n'auras jamais le cran de me faire quoi que ce soit ! Je reste ton père ! »

« Non mon père est mort parce que le père que j'avais voulait mon bonheur et pas me donner une vie horrible ! Et étant donné qu'il est mort peut être qu'un de ces jours se serra vraiment le cas pour toi ! »