Hail Hydra ! ( Bucky Barnes FanFiction )

le Soldat de l'Hiver #7 « Memories of Maze »

Dans ce chapitre, nous découvrirons ce qui s'est passé entre Mazikeen ( Fedora ), Lusia ( Lulu ) et Charles.

Bucky avait très rarement vu le sourire de Maze, et il ait décidé qu'il aimait son sourire. Elle partit de la salle de repos, laissant Bucky avec Charles et Damon. Il voulait savoir ce qu'il s'était passé entre Charles et Maze, ce dernier ne voulant rien lui dire, il prit la décision de demander à Maze. Cette dernière rentra dans la salle, un carnet noir dans la main, elle le posa sur le bar et chercha une bière sans alcool au citron.
    « Qui est le crétin qui a pris la dernière bière au citron ?
    - Ça dépend, on gagne quoi si on te le dit ?
    - Tu gagne le droit de vivre.
    - Oh, dans ce cas, c'est le soldat qui l'a pris.
   - Bien sûr, comme si je pouvais boire une fausse bière ! s'écria Bucky, considérant que c'était une insulte. 
   - Ok, ok, j'avoue. C'est moi qui ai pris la bière, avoua Charles.
  - Moi qui pensais que tu ne buvais que du whisky, Charles. »
Maze referma le frigo, elle avait une bière aux agrumes dans la main droite tandis que dans l'autre main se trouvait le carnet noir. Elle alla sur le balcon et Bucky vit qu'elle montait les marches d'un escalier. Bucky, intrigué, la suivit et vit les marches qu'il n'avait pas remarqué quand il était allé pour la première fois sur le balcon. Il monta les marches une à une et découvrit que sur le toit se trouvaient des chaises en bois, une table noire sur laquelle était posée la bouteille de bière, Maze était assise en travers de la chaise, écrivant dans le carnet. Bucky prit une chaise et se mit aux côtés de Maze. Celle-ci leva les yeux vers lui et lui demanda ce qu'il voulait.
    « Je souhaite savoir ce qu'il s'est passé entre Charles, ton amie et toi.
     - Tu veux vraiment parler de ça le soir ?
    - Oui, comme ça, je pourrais rêver de toi en ayant la conscience tranquille.
     - Excuse-moi mais je crois que j'ai mal compris ce que tu viens dire.
    - Tu as parfaitement compris ce qu'il a dit, Mazikeen, dit la voix de Damon. Pizza ? Elles viennent d'être livrées.  Après, j'avoue que pour un rencard sous un magnifique ciel étoilé en compagnie de la huitième merveille du monde, une pizza c'est peut-être pas le meilleur plat au monde pour un rencard.
    - Ce n'est pas un rencard, et on veut les pizzas. J'en raffole ! s'exclama Maze.
    - Moi aussi !
    - Super, un autre point en commun. Je vous laisse à votre non-rencard, dit-il en posant la boite sur la table. Qu'est ce que tu tiens ? s'inquiéta Damon.
    - Un Death Note.
    - Ça consiste en quoi ?
    - Tu écris le nom  et prénom d'une personne, il faut que tu ai son visage en tête pour que ça fonctionne. Si tu ne donnes pas les conséquences de la mort, la personne meurt d'une crise cardiaque.
     - Tu sais que ça ne fonctionne pas sur moi, dit-il, se reculant, apeuré.
     - On peut toujours essayer.
     - Euh... Je vous laisse... »
Maze et Bucky rièrent aux éclats en voyant Damon déguerpir. Maze posa le carnet et informa Bucky que ce genre de carnet n'existe pas, malheureusement. Elle lui dit que c'était son journal intime.
     «  Donc je ne peux pas le lire ?
     - Quel talent de déduction Sherlock !
     - J'ai compris la référence !
     - Tu veux donc vraiment savoir ce qui s'est passé entre Charles, Lulu et moi ?
     - Plus que tout au monde.
     - Dans ce cas, il faut aller dans le Simulateur. Cette salle regorge de secrets. »
Maze se leva, Bucky à sa suite et ils allèrent dans la salle de simulation. Maze redonna le paysage et la voûte céleste mais elle ne peut pas reproduire la lumière argentée de la lune qui la rendait encore plus belle. Ils s'assirent sur un canapé confortable d'angle. Maze était allongée sur l'angle, Bucky hésitait à se rapprocher d'elle, il voulait mettre la tête de Maze sur ses genoux, lui faire des caresses dans le cou, elle frissonerait et lui demanderait en d'arrêter tout en riant. Il passerait de son cou à ses cheveux en lui pianotant le cou, et lui ferait des papouilles dans ses cheveux lisses, raides et soyeux sentant le chocolat. Il descendrait ses mains vers ses épaules et lui donnerait un doux baiser sur ses lèvres rouges et pulpeuses, ayant le parfum des cerises. Mais, il ne pût rien faire, à part serrer contre son cœur tambourinant la peluche ronde qui a une forme de loup que Damon lui avait passé. Un écran géant se matérialisa dans le ciel étoilé, ou plutôt sur le mur en face d'eux. Maze lui demanda de se rapprocher d'elle afin de lui faire des caresses sur le bras. Ça l'endort qu'elle avait dit. Elle avait déjà vécue ça, qu'elle avait dit. Alors Bucky se rapprocha d'elle, elle lui tendit son avant-bras qu'il posa sur sa cuisse. Dès qu'il eut commencé à lui caresser l'avant-bras elle eut un frisson. Il vit que ses paupières se refermaient et que ses lèvres rouges s'étiraient en un mince sourire. L'écran s'alluma.  Bucky vit une Maze enfant, ses cheveux était plus long, son front était couvert d'une frange. Elle était habillée d'un pull à col roulé bleu, d'un manteau noir, dun jean bleu ciel et était chaussée de baskets. Elle devait avoir entre six et huit ans. « Elle était mignonne, à cet âge là. » pensa-t-il. À ses côtés se trouvait une petite brune, d'environ trois, quatre ans. Elle portait aussi un manteau noir, un jean et était chaussée de baskets aussi, elle portait un pull rouge. La fillette, apeurée, alla dans les bras de son aînée. La fillette s'accrocha à la taille de l'aînée. Celle-ci lui prit les bras, regarda de tout les côtés et s'agenouilla.
     « Lusia, je ne sais pas où on est, ni ce que ces gens nous veulent mais on doit fuir.
      - Mais, fuir où ? Je n'ai que quatre ans et toi tu en as sept. On ne sait pas se battre, dit la petite Lusia, en effaçant ses larmes d'une main tandis qu'elle serrait fort dans sa main un ours en peluche.
     - Nous sommes des membres de la famille impériale de Russie, on a été placé dans une famille d'accueil pour nous protéger. Donc, ils veulent une rançon, ils ne nous feront jamais de mal.
     - « Lusia » c'est italien, je te signale. Et comment tu peux être certaine que nous sommes des membres de la famille impériale ?
     - J'ai une boîte à musique russe dans ma chambre, je me souviens de ma mère, elle m'appelait « Fedorichka » et non Fedora donc...
     - Ça prouve juste que tu as des origines russes.
     - Lusia !
     - Ce n'est pas parce qu'on a comme nom « Romanoff » qu'on fait partie de la famille impériale !
     - C'est vrai... Mais, je ne sais pour quelle raison, j'ai l'impression d'en faire partie... avoua-t-elle alors que le sol commençait à trembler. »
Les deux fillettes crièrent et s'enfuirent quand le sol se déroba aux pieds de la jeune Lusia. Maze, enfin Fedora, se retourna et alla au secours de sa cousine. La Maze plus âgée semblait avoir un sommeil agité, Bucky lui caressa le cou et elle se détendit, il continuait ses caresses dans le cou de la blonde. La Maze moins âgée avait prit le poignet de Lusia qui pouvait tomber à tout moment. Fedora tira de toutes ses forces de fillette de sept ans afin que Lusia ne soit plus suspendue. Fedora réussit à la remettre sur le sol. Elles se relevèrent et se mirent à courir. Elles coururent aussi vite que possible quand les murs se rapprochaient d'elles. Des agents d'HYDRA les attendaient au bout du couloir. Lusia lâcha la main de Fedora, deux fléchettes de somnifères ont été utilisé. L'écran avait affiché le jour et le mois : 10/12. Les années ont passées, Fedora a les cheveux plus courts et n'a plus sa frange. Elle se battait ardemment contre des adversaires robotisés, elle leur envoya un couteau chacun qui se planta dans le moteur. Lusia, quant-à-elle, ne semblait pas être à son aise ici.
     « Lulu, tout va bien ? lui demanda Fedora, qui devait maintenant s'appeler Maze.
      - Oui, Maze, ça va.
      - Je vois ça, dit-elle en mettant une serviette sur sa nuque. Qu'est ce qui ne va pas ?
      - J'ai passé mon enfance enfermée ici, je veux sortir de cette prison. Qu'est ce qu'on fait là ? Tu devrais être au lycée et moi au collèges ! HYDRA nous a volée nos vies, et toi tu conformes à ça !
      - Je n'ai pas le choix ! Tu sais bien que je suis différente de toi, Lulu ! Quand je ne me conforme pas... Tu vois ces marques de brûlures sur mes poignets ? demanda-t-elle en soulevant ses manches. Ça, ce sont mes punitions quand je ne me conforme pas. Je suis obligée.
       - Ils t'ont fait ça ? Mais c'est horrible ? Ça doit faire mal !
       - Je ne reçois pas de coups de fouet, au moins, c'est déjà ça.
      - Pourquoi ils font ça ?
      - Parce-qu'elle est une très bonne élève et qu'elle sera un jour destinée à diriger HYDRA, avait dit le dirigeant d'HYDRA de l'époque. C'est l'un de nos meilleurs élément et nous ne voulons pas qu'elle nous quitte. Si tu veux pouvoir un jour sortir d'ici, Lulu, il faudra que tu te conformes. Et puis, un jour, quand vous aurez atteint, l'une ses dix-sept ans et l'autre ses quinze ans, vous pourrez sortir et « travailler » ensemble. »