Tout est inévitable tome 2

Chapitre 28

Nous venons d'arriver au restaurant. Elle regarde à l'intérieur et elle me dit :

–C'est normal qu'il n'y ai personne à l'intérieur ?
–Peut-être.
–Oh non.
–Quoi ?
–Tu as réservé le restaurant entier seulement pour nous deux ?
–Non. De toute façon, je ne te dirai rien.

Nous arrivons à l'intérieur et, quand nous franchissons les portes menant à la salle de restauration, tout le monde est là. Il crie tous en chœur :

–Surprise !

Elle pleure, ce sont des larmes de joie. Ils viennent tous l'enlacer, l'encourager, lui offrir des cadeaux. Mikaëla oublie le temps d'une soirée la douleur et elle est heureuse. Vers la fin de soirée, quand nous avons fini de manger, le frère de Micka met une petite sono dans la salle et beaucoup de personnes se mettent à danser. Moi, je reste avec la femme de la soirée. Après, je la prends sur mes genoux et avec ses bras elle m'enlace. Elle m'interroge :

–Tu as préparé ça tout seul ?
–Pratiquement. Tu doutes de mes capacité ?
–Non... J'aurais envie de commencer la rééducation demain. Si tu veux bien ?
–D'accord. Je vais appeler le rééducateur pour qu'il vienne. Tu sais que je t'aime ?
–Hmm... Moi aussi.

Micka

Je sais pertinemment que je suis très dure avec lui. Comme je souffre, j'ai comme l'impression qu'une autre personne doit souffrir avec moi. Cette personne, c'est Josh. Ce qu'il a fait ce soir est juste magnifique. Rassembler ma famille et mes amis tous ensemble. Ils sont tous là pour moi. Il m'impressionne tellement. Je l'aime comme une folle et sans lui, je crois que je serai perdue. Il est là pour moi malgré ce qui m'arrive, il me soutient et ne prend pas la fuite. C'est dans ce genre de moment que l'on sait qu'une personne nous aime.

***

Nous rentrons vers deux heures du matin. De retour à l'appartement, je décide de lui demander :

–Tu veux bien me...
–Quoi ?
–Rien. C'est rien.
–Mikaëla...
–J'aimerais que tu me fasses l'amour ! Je sais que ça peut paraître bizarre que je te demande ça mais...
–Non, non. Pas du tout.

Il se rapproche de moi, ramène mon fauteuil dans ma chambre et me sort de celui-ci. Il me pose en délicatesse sur le lit. Je lui retire son T-shirt et lui, il me défait mon pantalon en enlevant ma petite culotte au passage. Une fois que nous sommes nus, il se met au-dessus de moi. Ce n'est pas rapide comme nous avons l'habitude de le faire. C'est lent et nous prenons notre temps. Je l'interpelle :

–Est-ce que tu le fais comme ça pour ne pas me faire mal ?
–En partie mais pas que.
– Et c'est quoi d'autres ?
–C'est parce que je t'aime et que lentement c'est pas si mal. Je te «torture ».
–Et, ça te plaît ça, n'est-ce pas ? Me torturer ?
–Un peu. Non, en fait beaucoup.

Je lui souris et caresse sa joue. Je pourrais passer ma vie avec cet homme. Il m'aime malgré tout ce qui m'arrive, il ne part pas en courant. C'est tout ce que j'ai jamais demandé de la part d'un homme. Je l'aime tellement...