BAD BOY ROMANCE

6 - "Je refuse encore"

Je m'arrête de courir à bout de souffle, et il me faut un moment avant que les points noirs qui me brouillent la vue se dissipent. Lorsque ma vue est totalement rétablit, je regarde attentivement les alentours et commence à paniquer. La rue ou je me trouve m'est totalement inconnu, la nuit est tombée et elle n'est pas éclairée ce qui m'empêche d'apercevoir son nom, j'ai l'impression que toute activité est menace.

J'ai repris la route depuis quinze minutes et l'environnement dans lequel je me trouve m'est toujours inconnu. Je ne me rappelle plus combien de temps j'ai couru mais j'ai dû mettre du temps à sortir de ma transe car je suis très loin de la maison de Grey. Grey. Seul l'évocation de se nom me fait tressaillir. C'est de sa faute si je suis ici, c'est lui qui a provoqué cette réaction, il a eu une réaction violente et a ravivé certains de mes souvenirs. Je n'ai pas mon téléphone donc je ne peux pas appeler ni Hugo ni Ethan. Je ne peux pas rentrer après ce qu'il s'est passé, il va me poser des questions sur mon passé et si jamais je ne réponds pas il fouillera dans celui-ci. Si il découvre qui je suis et ce que j'ai fait, il avertira la police.

La seule chose qu'il me reste à faire c'est trouver une cabine téléphonique pour joindre Sam et lui exposer la situation. Alors que je m'oriente vers une place, une forte musique se fait entendre,je tourne la tête et trouve une boite de nuit. Alors que je change de trottoir pour la contourner je sens des regards dans mon dos.

Je jette un discret coup d'oeil et aperçois deux hommes qui marchent dans ma direction. J'accélère et me dirige vers la cabine téléphonique. J'entends leurs pas qui s'accélèrent et je me mets à courir jusqu'à arriver dans la cabine et fermer le verrou.

Je m'adosse à la vitre, cherche des yeux les deux hommes mais ils ont disparus. Je respire un bon coup et me tourne vers le téléphone, compose le premier chiffre du numéro de Sam mais un bruit me stoppe et me fait sursauter, quelqu'un a toqué à la vitre. Je me retourne et découvre l'un des deux hommes le front appuyé contre la vitre, le regard vitreux et un sourire narquois sur le bout des lèvres

- Le téléphone marche pas ma jolie, dit-il en regardant ma poitrine que je cache lorsque je me rend compte que je n'ai pas de soutien-gorge et que cela se voit, par contre chez moi j'ai un portable, tu veux venir ?

- Non merci, répondis-je d'un sourire faussement gentil, je vais me débrouiller.

- D'accord ma jolie.

Je souris une nouvelle fois mais il disparait lorsque le mystérieux individu ne cille pas. Je me tourne vers le combiné et finis de taper le numéro de Sam. Je porte le téléphone à mon oreille mais il sonne dans le vide.

J'insulte la terre entière en reposant le combiné mais une voix me fait une nouvelle fois sursauter.

- On te l'avais bien dit poupée, rigole le deuxième type qui lui aussi tourne autour de la cabine

- Qu'est ce que vous voulez? dis-je sur la défensive en me confrontant son regard

- Tu vois, j'aime les jolies filles mais surtout les jolies filles qui obéisse, mon copain t'a demandé de venir chez lui et tu as refusé

- Je refuse encore, dis-je en frissonant

Il rigole et prend la poignée dans sa main, il essaye de l'ouvrir mais elle ne bouge pas. Il hurle de colère et donne un coup de poing dans la vitre. Celle ci se fissure et un sourire viens habiller son visage.

- Cette vitre ne résistera pas longtemps, déclare t-il en souriant, soit tu sors et tout se passe bien soit on éclate cette vitre et ça fera mal...

Je ne réponds pas et mes deux bourreau se dirige vers la vitre et commence à donner des coups. Il ne faut pas longtemps pour qu'un plan commence à germer dans mon esprit. Alors qu'ils s'acharnent sur cette pauvre vitre je déverrouille la porte et commence à courir.

Je les entends crier derrière moi et je redouble d'effort pour accélérer mon pas. Alors qu'un premier point de coté se fait ressentir je jette un coup d'œil derrière moi et m'aperçois qu'ils ont disparus.

Alors que je mes genoux tremble et que je reprend mon souffle, un main vient se plaquer sur ma bouche et me tire en arrière et vient me plaquer contre le mur avec le craquement sourd que fait mon crane en heurtant le mur.