Ce que nous apercevons tous les trois fût à la fois incompréhensible et stupéfiant.
Devant nous s'étalait un cadavre d'un animal mort. Enfin, ce qu'il en restait plus précisément. J'avais dû mal à identifier l'espèce de ce squelette dans sa boîte en verre, comme un cercueil en quelque sorte faisant pratiquement deux fois ma taille.En m'approchant de plus près, je découvris derrière cette chose des escaliers sombres difficiles à apercevoir qui descendaient dans le sol poussiéreux.
-"On dirait le squelette d' un loup..."
Je tourne soudainement mon regard vers America qui s' était approchée du squelette pour l'examiner attentivement qui moi au contraire faisait tout pour m'éloigner de cette chose.
-"Un loup..." répétai-je, ahuri et sans plus, nullement enjoué par cette découverte.
Que venait faire ce squelette dans le grenier de cette maison? De plus... il était énorme! Plus gros qu'un simple loup que j'ai pu rencontrer dans un zoo que j'avais visité en France.
Mon regard parcoura rapidement la pièce et je rencontre celui de Will qui détourna aussitôt le sien en récupérant sa main que je n'avais pas lâché depuis que je lui avais pris.
-"D-désolée! "
Je sentis mes joues prendre feu et je recule un peu pour prendre mes distance avec lui. Calme toi ! Je dois me calmer. Je suis juste une amie, une connaissance pour lui, rien de plus. Je ne dois pas précipiter les choses même si j'aimerai que se soit le cas... .
Alors que je faisais le tour de la petite pièce que nous venons ne découvrir, je m'attarde sur un vieux bureau en bois qui était surpeuplé de vieux cartons qui avaient déjà été grignoté par de nombreux êtres qui vivaient dans le grenier secrètement.
Par curiosité, j'ouvre un de ses cartons qui me semblait être en meilleur état que les autres et je découvre à l'intérieur des feuilles jaunis qui ne dataient sûrement pas de la veille. Levant un sourcil, je parcours rapidement les mots et les symboles de leur contenu mais je n'y compris que du charabia. Aucune de ses feuilles n'était écrite dans une langue connue selon moi.Sûrement une langue perdu... pensai-je.
Je soupire en déposant les feuilles que je m'étais autorisé à prendre à leur place et je balaye rapidement la poussière sur une petite boîte qui me sembla être une boîte à bijou de la taille de la paume de ma main que je pris, caché derrière un carton qui était un peu en retrait des autres.
Essayant d'identifier le symbole qui me faisait face au dessus de la boîte à bijou, mon regard fût soudainement attiré par une légère lueur qui émanait de ma poitrine mais qui s'éteignit aussitôt quand j'entendis la respiration irrégulière et saccadé de Will qui reculé tant bien que mal du cercueil en verre.
Sans attendre une seconde et en oubliant mes occupations avec les cartons, je me précipite vers lui en le regardant, inquiète.-"Will ! Tout va bien ?!"
-"Je... Je vais bien.... Enfin...Je ne supporte pas la poussière, j'en suis allergique...."
Je fronce les sourcils, peu convaincu.
-"Pourtant tout à l'heure tu semblais aller bien alors que nous étions en contact avec la poussière... "
Will serra les dents et les poings ce qui me surpris légèrement et me fit reculer d'un pas puis je le vis enjamber les bouts de bois que nous avions traversé tout en se dirigeant vers la sortie.
-"Il faut que je sorte !" gronda t-il en étant déjà vers les escaliers qui nous avaient permis à tout les trois d'accéder à ce grenier.
C'était la première fois que je voyais Will perdre son sang froid. Lui qui me semblait être toujours calme et attentionné envers les autres, il cachait finalement une autre personnalité hostile dont il valait mieux ne pas se frotter trop longtemps et que je ne connaissais pas encore...
Mon regard glissa alors vers America qui me sembla surprise tout autant que moi. Nous échangeons un regard et nous nous comprenons sans dire un mot ou un geste.
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Les étoiles de nos rêves. Émergence. {PAUSE}
Lobisomem[Tu connais déjà la réponse....] Marjane, 17 ans, voit alors sa vie changer le jour de son anniversaire. Sa mère meurt dans un accident de voiture et son père disparaît le jour même sans laisser de trace. N'ayant plus de famille, Marjane se fait alo...