21. La Fuite

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Par Nura Akabane

Jeudi 07 Octobre 2027 : 16h35

Je suis avec ma mère devant mon professeur qui l'a appelé pour lui faire part de son mécontentement face à mon comportement. Enfin, c'est ce que je croyais.

Le professeur m'a demandé de sortir pour parler seul avec ma mère.

Je sors de la salle de classe en me demandant ce qu'ils peuvent bien se dire.

Du coup, j'ai envie d'aller d'uriner et pars aux toilettes pour pouvoir me soulagé.

Lorsque je reviens, j'entends des cris féminins ressemblant fortement à la voix de ma mère et tente d'entrée dans la salle mais elle fermé à clé. Ce n'est pas vrai. Heureusement que papa m'a appris à ouvrir une porte à l'aide d'une épingle à cheveux. Je sors une épingle de mes longs cheveux violets et la fait entré dans la serrure. Après quelques manœuvres sur la serrure, la porte fini par s'ouvrir sur mon professeur, les bras en l'air tenant un couteau avant de le planté dans le principal organe le vital de ma pauvre petite maman.

A la vue de cette scène, j'accours vers ma mère en l'appelant de toutes mes forces. J'ai juste eu le temps de voir les yeux de ma petite maman un quart de seconde avant qu'ils ne se ferment dû à la douleur insupportable pour ma mère au niveau d'un organe important à sa vie.

Mais elle réussit à m'adresser des dernières paroles avant de mourir dans mes bras :

« Maman : Je vous aime toi et ton père et je veillerai toujours sur vous deux. »

Cette phrase, jamais je pourrai l'oublier. Je pose ma main sur son cou pour prendre son pouls. Mais je ne sens rien. Son cœur ne bat plus. Ma mère est morte devant mes yeux alors qu'elle était très jeune. Ma maman, celle qui m'a porté dans son ventre durant neuf mois. Celle qui séchait les larmes qui coulaient lorsque je pleurais. Celle qui m'a éduqué. Celle que j'aime tant. Celle dont mon père est tombé amoureux. La seule femme que j'aime le plus au monde s'est fait tuer par un professeur horrible qui ne mérite pas de vivre après avoir ôter la vie à une personne innocente.

Je lève mon regard plein de tristesses et haines sur mon professeur qui tenait l'arme de son crime avant de hurler de toutes mes tripes la mort de ma maman chérie.

Quelques secondes après, d'autres professeurs de l'école d'Erito arrivèrent et virent leur collègue, le couteau ensanglanté par le sang de ma mère avant d'appelé la police.

Je n'ai pas le temps d'attendre que la police arrive que je parte de l'école dont j'étais fière auparavant que je cours, les larmes aux yeux coulant abondement sur mon visage, vers un lieu quelconque jusqu'à arriver dans une forêt et de m'assoir au pied d'un arbre dans la terre transformer par la boue à cause de la pluie qui tombait sans s'arrêter.

Je ne sais pas où je suis. Je ne sais pas si papa va me retrouvez. Je ne sais pas ce qui va se passé ensuite que ce soit pour moi ou pour le meurtrier de ma mère. Mais je sais qu'une seule chose. C'est que j'ai perdu ma mère prématurément, que je ne vais plus jamais la revoir de ma vie et que plus jamais je ne pourrais vivre comme si de rien était maintenant.

« ? : Qu'est-ce que tu fais ici seule complètement trempé au milieu de la forêt. »

AC - La Vie Au LycéeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant