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Chapitre 7

POINT DE VUE DE STILES

- La prophétie ! soufflons, Hermione et moi en même temps.

- Chips ! Tu me dois un soda. Cria t-elle.

Je soufflais. A chaque fois je perdais. Un petit toussotement venant du couloir nous fit revenir sur terre. Mon louveteau était toujours kidnappé. Isaac et moi étions devenu proche après cette histoire de kanima. Il avait perdu les membres de sa famille et j'étais bien placé pour savoir ce que c'était.

Au début, c'était juste pendant les cours, puis au fur et à mesure, il venait de plus en plus à la maison. Un soir, alors qu'il s'était endormi sur le canapé, blottis contre moi, je tentais de le réveiller, mais il grogna un « encore cinq minutes Maman ». Je me souviens d'avoir ris. C'est depuis ce moment là, il avait commencé à m'appeler Maman louve et moi à l'appeler louveteau.

- Je me change et j'arrive, laissez moi cinq minutes.

Hermione se leva d'un bond et couru dans ma chambre s'habiller. Elle revint baguette à la main.

- Quand on revient, on va tout faire pour déverrouiller tes pouvoirs. me promis ma jumelle.

On se dépêcha de partir de la chambre de mon père qui n'avait l'air plus inquiet que ça. On descendit rapidement les escaliers. Hermione avait la main sur la poigné de porte quand on entendit deux voix dire :

- Je te l'avais dit, tu me dois cinq gallions.

- Tu as triché.

- Ah bon et en quoi ?

- Tu vis avec elle depuis vos 11 ans.

- Ce n'est pas une excuse Drago !

On se tourna lentement pour voir Harry et Drago adossé au mur, les bras croisés.

- Je peux savoir ce que vous alliez faire ? demanda Harry en fixant ma sœur en fronçant les sourcils.

- Libérer Isaac. Il a été kidnappé. Je ne voulais pas vous mettre en danger.

- Mione, ça fait combien de temps que tu me suis et surtout que tu sauve mes fesses de multiples dangers ?

- Depuis sept ans. souffla la brune.

- Bien, maintenant, tu es ma petite sœur, tu le sais, je vous accompagne. continua la brun.

- On vient tout les quatre. répondit une voix qui sortait de la chambre.

Ron et Blaise venait de sortir de la chambre. Blaise s'approcha de ma sœur, lui tendit la main. Hermione l'attrapa et se retrouva collé contre le torse du métisse.

- Tu es notre petite sœur à tous, sauf à Drago, ce serait bizarre. Bref, où tu vas, on ira.

- On dirait que tu as trouvé ta meute à toi. Sourit doucement Scott.

- On y va ? demandais-je soudainement. Mon louveteau est toujours au main des méchants.

Hermione se tourna d'un coup vers moi.

POINT DE VUE D'HERMIONE

Je me trouvais vers mon frère, avant de me retournais vers les sorciers.

- Vos baguettes ?

Tous les quatre me la montrèrent. J'hochais de la tête. On sortit. Arriver devant la jeep, je les vis hésiter. Je pris les commandes.

- Scott ? Tu es en moto ?

- Oui ! répondit le brun.

- Je vais avec Scott en moto, vous allez avec Stiles en jeep.

Tous acquiescèrent. Je multipliais le casque du loup et l'enfilais avant de monter derrière lui. Il allumait la moto et démarra. On roulait jusqu'à un hangar désaffecté.

- Peter a suivit sa piste jusqu'ici. M'expliqua Scott.

J'hochais de la tête et sortis ma baguette. Stiles et les garçons arrivèrent quelques secondes après. On allait doucement à l'intérieur. Si à l'extérieur on pouvait entendre les mouches voler, à l'intérieur, par contre il y avait tellement de bruit que Scott se pencha en avant pour se boucher les oreilles. Un loup s'approcha de nous. Alors que qu'il m'attaquait de dos, Drago lui envoya un stupefix. Le loup vola pour aller s'écraser plus loin.

Je cherchais Isaac des yeux et je le repérais dans un coin. Je me retournais vers Ron à côté de moi. D'un simple coup d'œil, on se comprit. Je me suis mis à courir vers le loup frisé, Ron sur mes talons. Stupefix avec stupefix, j'arrivais devant lui. Mes yeux croisaient les siens. J'y vis de la peur et de la détermination. Je posais mes mains derrière sa tête. Je défis à paine le nœuds du tissus qui le bayonnais que le jeune homme me dit :

- Vas t'en ! C'est un piège ! Ils te veulent toi !

- Mais pour...

Je n'eus même pas le temps de finir de poser la question que je sentis quelqu'un me relever par les cheveux. Je fus rapidement coller à un torse dur. La chose me maintenait contre elle d'une main sur le ventre et les griffes affutées à quelques millimètres de ma gorge.

- Plus personnes ne bougent ou la Miss-je-sais-tout fini en hachis !

Tout le monde s'arrêta d'un coup et se tourna vers nous. Stiles serra les poings sur sa batte.

- Qui es tu ? Enfin peu importe, relâche là !

L'homme derrière moi ricana et son rire résonna dans mes oreilles. J'aurais pu le connaitre entre mille. C'était le pire croisement qu'on puisse avoir dans ce monde, même le minnotaure était sexy à côté de lui !

- Greyback ! cria Drago hors de lui. Lâche-la tout de suite ! Ou je te jure que je vais te dépecer avant de filer tes os aux chiens des enfers !

- Hey ! J'ai rien fait moi ! Et puis, je suis sûr que mon chien intérieur n'en voudrait pas ! intervint un homme en uniforme que je n'avais jamais vu.

Stiles en voyant les sorciers devisager l'homme, il nous expliqua rapidement :

- Parrish, un chien des enfers.

Drago ricana en entendant ça. Mais pendant qu'il riait, je sentis la prise du Mangemort se resserrer sur ma gorge. Je sentais les griffes rentrées petit à petit dans ma peau. Huit grognements sourds se firent entendre.

- Avec mes amis, nous avons cherché comment se venger d'une bande de gamins et parallèlement venger mon seigneur, et puis on a eu une idée. Après quelques recherches, et quand je parle de recherche, je parle de torture, on a appris que les deux groupes étaient liés par une seule et même personne.

- Vous ne la tuerez pas ! On vous en empêchera ! cria Jackson.

Greyback commença à rire. Il était vraiment fou.

- Non, je ne vais pas la tuer, je vais faire mieux ! Fafnir !

Une femme tout aussi laide que Greyback sortit du groupe de loup qui s'était rassemblé.

- Je vous explique, je ne suis pas un alpha, voyez vous. Mais ma sœur si. Elle va donc le faire à ma place.

- Non ! cria Stiles.

A peine a-t-il eu le temps de crier que la louve se jeta sur moi. Et elle me mordit dans l'épaule. Une intense douleur me déchira le bras. Et avant que j'aie le temps de reprendre mon souffle qui avait été coupé à cause de la douleur, je sentis qu'on avait transplané.