POINT DE VUE D'HERMIONE
Il se tourna d'un coup vers moi, bouche bée et les yeux écarquillés. Je me levais et les pris dans mes bras. Je me serrai fort contre lui. Il m'avait tellement manqué.
- Qu'est-ce que tu fais là ? Pourquoi tu n'es pas à l'école ? Je croyais que tu y restais cette été ? Ce sont tes amis ? demanda t-il d'une traite.
- Bon, maintenant on sait de qui tu tiens Stiles ! riait Isaac.
Mon père rougit légèrement. C'était vrai que c'était rare qu'il laisse son propre flux verbal s'échapper comme ça.
- Je ne sais pas comment on a atterri ici, on était dans les couloirs à Poudlard. Et oui, ce sont mes amis. J'ai une question, on peut rester ici cette année s'il te plait Papa ? demandais-je en faisant mes yeux de chien battu.
Je t'entendis Jackson et Isaac rirent dans leur coin et Lydia chuchoter à mon frère que j'étais bien sa sœur. Je ne pu m'empêcher de sourire. Stiles et moi étions les pros pour faire ces yeux là. Technique apprise grâce à notre mère quand elle était encore vivante.
- Mais pourquoi ? Tu ne te plais plus à Poudlard ? demanda mon père inquiet.
- Si, bien sur que si, mais une prophétie me force à rester ici, et mes amis ne veulent pas me laisser seule. Expliquai-je.
Il sembla réfléchir un moment avant de se tourner vers mes amis et leur dire :
- Et vos parents ?
- On ira les voir demain matin. Répondit Ron.
- Et le professeur McGonagall ?
- On ira la voir aussi. Le rassura Harry.
Mon père regarda sa montre. Il sembla faire
- Dans une demi-heure, il sera 7h en Angleterre, si vous voulez.
Les sorciers acquiescèrent. On rangea le salon, la meute s'en alla dormir, sauf Lydia qui dormait avec mon frère. Quand je regardais l'heure, je vis qu'il était 22h55. Je décidai donc d'aller voir le professeur McGonagall avec Harry pendant que les autres allaient voir leur parents pour avoir leur approbation.
Je n'avais pas peur pour eux, sachant que leur parents faisaient partie (secrètement évidemment) de l'ordre de phœnix. Bref, Harry et moi transplanions à Pré-au-lard, et on se dépêcha d'aller voir la directrice. On pénétra dans la grande salle, traversa l'allée centrale avant d'aller se poster devant la table des professeurs.
- Professeur, il faut qu'on vous parle.
- Je vous écoute. Répondit la nouvelle directrice de Poudlard.
- On pourrait parler dans un endroit plus tranquille ? proposa Harry.
- Allons dans mon bureau, ça a l'air d'être urgent.
- Merci professeur. Dis-je.
Elle se leva et nous invita à passer par la porte dérobée. On marchait vite à travers les couloirs. On arriva enfin devant la gargouille.
- Eclair café. Annonça t-elle.
La gargouille bougea et nous laissa passer. On entra dans le bureau à la suite de la professeur. Elle s'assit derrière son bureau et nous fit signe de nous asseoir, ce que nous fîmes.
- Je vous écoute.
Je lui racontais tout ce qu'il s'était passé. Tout au long du récit, je la voyais hocher de la tête. Quand j'eus fini, et fais la requête de ne pas faire notre huitième année, je la vis s'avancer vers moi, baisser la tête et nous regarder par-dessus ses lunettes comme le feu professeur Dumbledore avait l'habitude de le faire.
- C'est d'accord. Vous êtes les sept meilleurs sorciers depuis quelques années. Tous ce que je vous demanderais c'est de venir passer vos ASPICs.
- Bien professeur. Merci beaucoup.
- Profité bien de cette année chez les moldus Miss Stilinsky.
J'hochais de la tête. On sortit de Poudlard peu après. Je sortis mon téléphone de ma poche et le ralluma. Ayant perdu deux téléphones à cause des interférences avec Poudlard, je l'éteignais dès qu'on passait la barrière de protection. J'appelais directement mon frère. Il décrocha au bout de cinq tonalités.
- Stiles ?
- Non, c'est le petit chaperon rouge !
- Ils sont revenus ? demandais-je en passant outre son sarcasme habituelle.
- Oui, ils viennent d'arriver pourquoi ?
-Dis leur de nous rejoindre à Gringotts s'il te plait.
Je l'entendis le répéter à mes amis et des cris de joie se firent entendre. Ils avaient compris qu'on avait le droit. J'entendis des claquements et Stiles me dit :
- Ils viennent de transplaner.
- Merci petit frère. Dis-je pour le taquiner, sachant qu'il n'aimait pas quand je l'appelais comme ça. Maintenant vas te coucher, tu as cours dans quelques heures.
- Chef oui chef !
- Bonne nuit, on se voit tout à l'heure.
- Bonne nuit.
Je raccrochais et me tournais vers Harry. Je lui tendis la main qu'il me serra. On était déjà proche avant la mort de Dumbledore, mais la chasse aux horcruxes nous avait encore plus rapprochés. On se retrouvait juste devant Gringotts la seconde d'après. Les serpentards n'étaient pas là. Ils étaient sans doute déjà entrés dans la banque. On passa dans les différents coffres pour récupérer l'argent dont nous avions besoin. Quand on sortit, les serpentards étaient devant la banque. Blaise hocha de la tête et je répondis de la même façon. Sans attendre, on transplana dans la ruelle près de chez moi. Heureuse, je pris Drago dans mes bras et l'embrassais. Mais même si je l'aimais, cela ne faisait pas de « feus d'artifices ».
- Bon, on y va les enfants ? demanda Ginny.
Sachant que c'était la plus jeune, c'était ironique.
OoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOo
Comme promis, un ou deux chapitres par jour. Voilà le deuxième.
J'espère qu'il vous a plu. N'hésitez pas à commenter et à voter.
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Welcome Back Home
أدب الهواةSalut, je m'appelle Stiles, enfin, je me fais appeler Stiles. Je sais que vous pensez tous connaitre de moi, mais c'est faux. Tout une partie de ma vie est inconnue et pourtant... Ceci est mon histoire et celle de ma soeur.