Excuses

579 45 25
                                    

Juste avant la deuxième note de Mari sous le jour sept, infirmerie:

J'étais allongée sur mon lit, mes yeux dirigés vers le plafond, la lumière de l'infirmerie qui brillait sur mon visage. Aujourd'hui avait été une belle journée tranquille. Quatre jours depuis que Leopold avait essayé de faire irruption ici, ses cheveux vermillon se détachant des chevelures beiges des mages guérisseurs.

À quoi pense-t-il? Crétin ... Tu ne peux pas simplement faire irruption dans l’infrastructure, même si tu es le frère du capitaine Fuegoleon.

Mais ce qui me dérangeait le plus, c’était la façon dont il criait: «Je dois la voir!». Quelque chose dans sa voix semblait inquiet et désolé et ça me faisait mal.

Je me frotta les yeux, mes mains froides me ramenaient sur terre.

Peu importe, tu ne te soucies pas de lui. Il ne t'aime même pas en tant qu'ami. Il était prêt à négocier tes sentiments pour un trésor louche! La fierté et sa propre peau sont tout ce qui compte pour lui.

Clignant des yeux, je regarda à nouveau le plafond. Nous nous connaissions par cœur, le plafond gris, cahoteux et moi. Nous nous connaissions presque aussi bien qu'avec les murs blancs et lisses qui composaient cette infirmerie.

Tu n'as pas le luxe de rêver de lui. Tu dois te remettre en forme et tu as besoin de revoir ces étoiles!

Je me frottais les yeux, espérant que le dieu de se tenir éveillé me ​​bénisse. Mais au lieu de cela, le dieu de la malchance décida de m'accorder un cadeau à la place. Dès que mes mains quittèrent mes yeux, je vis une ombre d'un vermillon redouté sur le côté droit de mon lit.

-Leopold, que fais-tu?

Je prononça ces paroles avec un soupir exaspéré. Mon cœur se tordait et mon estomac se dirigeait dans des directions inconfortables alors que Leopold se levait de l'endroit où il était agenouillé.

-Chut.

Il mit son doigt sur ses lèvres et se mit à genoux pour que seule sa tête soit visible.

-Les mages guérisseurs ne peuvent pas savoir que je suis ici.

-Tu ne peux pas simplement te glisser comme ça dans l'infirmerie! Tu déranges les autres patients!

Je protestais.

Il regarda autour de lui et se retourna vers moi.

-On dirait qu'ils sont tous endormis, alors ça ne devrait pas être un gros problème.

Il sourit et mon cœur rata un battement.

-Regardes.

Je reporta mon attention sur lui.

-Je voulais juste m'assurer que tu allais bien. Ces blessures étaient plutôt mauvaises.

Son visage se tordit un peu et je vis une ombre passer sur ses traits. La rage et l'horreur demeuraient dans cette ombre, et la profondeur de ces deux émotions m'effraya un peu. Mais l'ombre parti et il continua à parler.

-Je suis sûr que tu veux savoir ce qui s'est passé, non?

Il m'avait amené là. Je hocha la tête mais je le fis à titre provisoire. J'avais l'impression que Leopold n'avait pas simplement batifolé et capturé l'organisation l'Ombre de la Lune.

-Je les aient capturés.

Cette ombre encore, celle qui me donnait des frissons dans le dos.

-J'ai supprimé leur base et tous leurs membres.

Il baissa les yeux et je vis qu'il tremblait.

-Mari ... ce qu'ils t'ont fait…

-C'est bon. C'est de ma faute si je suis tombé dans un piège si simple. Je suis contente que tu m'en ait faite sortir.

Je lui dit tout ceci, un sourire sur mon visage. Il n'avait pas à se sentir coupable de ma stupidité.

-Non!

Il cria et l'infirmerie se tut.

-Non. Ça n'aurait pas dû arriver. Je t'ai appelé dehors, je t'ai laissé vulnérable, c'est de ma faute.

J'étais sur le point de réagir lorsque j'entendis les pas tonitruants des mages guérisseurs en approchent. Leopold jura et bondit sur ses pieds. Je supposa qu'il ne pouvait pas rester silencieux, l'hypocrite.

Cela se passa en une fraction de seconde. Il me prit la tête avec les mains et avant que je puisse réagir, il me donna un baiser sur le front.

-Des excuses.

Il marmonna ceci, son visage devenant aussi rouge que le mien, avant qu'il ne partit en courant et qu'il quitta la pièce par la porte de l'infirmerie.

Les cris des mages guérisseurs étaient noyés dans les battements de mon cœur alors que je touchais avec hésitation mon front. Je pouvais encore sentir son baiser sur ma peau, sentir la façon dont il me serrait doucement la tête.

Les émotions de confusion et de choc menacaient de me briser et de déborder, alors je saisis mon journal avec frénésie et griffonna ce que je pouvais.

C'était juste une excuse Mari. Mais pourquoi ferait-il quelque chose comme ça en guise d’excuse? Cela n'a pas de sens! Stupide Leopold! Pourquoi as-tu dû faire ça?!

Malgré tout, je leva la main sur mon front une fois de plus et je souris.

---------------------------------------------------------
Chapitre 16 fini !!!!

Voilà le nouveau chapitre rien que pour vous les fidèles lecteurs !

Qu'en pensez vous ? Êtes vous satisfait de ce qui se passe ? Moi oui !

Il est mignon quand il veux le Leopold !

Sur ce à dans deux semaines !
さよなら

Fire Flower ~ [ Black Clover ]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant