Fire Flower ~ [ Black Clover ]

Seconde Chance

Les jours étaient revenus à la normale; entraînement chaque semaine, flot régulier de missions et ma chambre m'accueillant après les longues heures. Je n'avais pas oublié le baiser, si on peut l'appeler ainsi. Je n'arrêtais pas de me dire que ce n'était qu'un coup de tête sur le front, un signe que nous n'étions rien d'autre que des connaissances, mais au fond, je savais que ce n'était pas vrai. Je savais que Léopold me valorisait plus qu'un ami, et cela me laissait perplexe.

Mes propres sentiments à son égard étaient trop compliqués. Il m'avait vraiment sauvé d'une possible mort lors de l'incident de l'organisation Croissant de l'Ombre, mais en même temps, il était un noble noble qui avait utilisé mes sentiments pour son bénéfice personnel. Et pourtant je détestais l'admettre, mais je ne cessais de penser à quand il m'avait dit qu'il m'aimait bien, alors que son visage était parsemé d'adorable nuances de rose à ce moment-là. Cela mettait le feu à mon corps chaque fois que j'y pensais, et je détestais ça. Je détestais ce que je ressentais pour lui parce que je savais que ça allait finir par me briser le cœur.

-Hé, Mari.

Sa voix me sortit de mes pensées et je tourna la tête. Nous étions dans la cour où il m'avait demandé la première fois d'aller à Kikka. Ma mémoire n'allait pas bien.

-Qu'est-ce que tu veux?

Je voulais que ce soit un ton intimidant et froid, mais ça ressemblait plutôt à un cri strident.

Il se dirigea vers l'un des bancs dans la cour et s'assit. Tapotant la place à côté de lui, il me fit signe de venir. À contrecœur je m'installa à côté de lui. C'était étrange, être assise si proche de lui, je serra ma jupe, essayant de mon mieux de ne pas paniquer.

-Alors, de quoi s'agit-il?

Je posa cette question en évitant ses yeux.

-Je vais bientôt partir pour une longue mission.
Il me répondit en posant un coude sur la rampe et en s'appuyant dessus.

-Pourquoi devrais-je m'en soucier?

J'essayais de ne pas paraître trop vive et désagréable, mais si c'était tout ce qu'il voulait me dire, il n'y avait pas de raison que je sois là.

Je ne m'inquiétais pas de sa mission à long terme. Ce n'était pas comme si il allait me manquer ou quoique ce soit !

Je m'attendais à ce qu'il riposte, mais il se tut. Alors qu'il ne répondait pas, je regarda timidement dans sa direction lui. À la lumière de l'après-midi, il avait l'air pensif, paisible, content. Ce sourire à pleines dents était caché et remplacé par des yeux errants et des lèvres fermées. Soudain, il me regarda et nos yeux se croisèrent une seconde. Ses turquoises contre mes sombres et noires iris. De l'électricité traversa mon corps et je me détourna, mon visage se réchauffant.

-Je ne serai pas là pendant au moins trois semaines, et je pars dans trois jours.

Sa robes bougea, et je pouvais dire qu'il s'était remit à regarder au loin.

-Ca veut dire que c'est la dernière fois que je vais pouvoir te parler, te voir, pendant un moment.

Il prononça cette phrase doucement, quelque chose de triste s'insinuant dans son ton. Puis il se tourna vers moi et pose une main sur mon épaule. Je me dirigea de nouveau vers lui, instinctivement, et je vis que son visage était vraiment sérieux, regardant fixement le mien.

-Parle-moi de toi.

-Q-Quoi ?! Sûrement pas! Et pourquoi est-ce que ça te dérange tout à coup?

J'essayais de reculer, mais il me maintint en place, ses yeux et ses traits ne trahissaient rien.

-Je veux te connaître, Mari. Je ne peux pas tomber amoureux de quelqu'un dont je ne sais rien.

Il sourit, mais ses mots se répètaient encore et encore dans ma tête.

Mon dieu, mon dieu, mon dieu. Est-ce qu'il vient juste de dire ça? C'est une blague, non? Ouais c'est ça. Juste une blague amicale. Cela ne voulait rien dire.

Je repensa à quand il m'avait demandé à Kikka. C'était exactement comme ça; moi essayant furieusement de ne pas rougir, il prit un air plus sérieux, et la colère me traversa.

-Bien essayé, mais je ne te laisserai pas me tromper à nouveau.

Le rouge de mon visage avait disparu, remplacé par quelque chose d'acier et de glace.

-Les émotions des gens ne sont pas quelque chose que lequel tu devrais jouer.

Je vis son visage tomber un peu, du regret y apparaissant.

-C'était une chose horrible de ma part.

Sa tête s'abaissa et ses yeux s'assombrirent.

-Et tu avais raison. Le trésor était faux. Je me suis laissé devenir un imbécile. Grand frère n'aurait jamais fait quelque chose comme ça.

-Donc tout était faux ce jour-là à Kikka, hein?

Je me rappellais, pensant que je me sentirai triste ou en colère, mais au lieu de cela, je me sentais blasée, comme si je savais qu'il faisait semblant depuis le début.

-Non!

Sa protestation me fit tourner la tête vers lui.

-Bien sûr que non!

Il ouvrit la bouche pour dire quelque chose, mais il semblait qu'il s'étouffait avec les mots. Finalement, il réussit à se contrôler et continua.

-Au moins, les derniers moments n'étaient pas faux. Jusqu'à ce que tu aies crié à ces gens dans le café, je te conduisais, remplissant mon marché.

Il s'arrêta là, mais je pouvais entendre les mots non-dits.

Il y avait un conflit en lui. Il avait réalisé qu'il ne voulait pas faire ça.

Alors, quand il a dit qu'il m'aimait bien... était-ce vrai?

J'étais trop embrouillé entre ce qui était réel et ce qui était faux, je ne pensais même pas au rougeurs qui montaient sur mon visage.

Il glissa sa main sous mon menton et inclina ma tête vers la sienne pour que je puisse regarder directement dans ses yeux.

-Alors parle-moi de toi, Mari. Et je ferai la même chose. Et peut-être que lorsque tout sera dit, je pourrais comprendre ce que tu me fais.

---------------------------------------------------------
Chapitre 17 fini !!!

Alors qu'en pensez vous ?
Selon moi ça se passe bien hehehe

Hésitez pas à me dire si il y a quelques fautes d'orthographe, j'ai traduit ce chapitre en quatrième vitesse !

Sur ce à la prochaine
さよなら