Dis le moi dans les yeux

Chapitre 12

Je me dirige vers la salle de bain et me change. Je prends une serviette et descends dans le jardin. Je dépose mes affaires près de la piscine sur un transat, et me dirige vers cette dernière.

Appart Cameron, il y a cinq personnes, tous des garçons dans peu près son âge sauf un qui semble plus avoir quinze-seize ans.

Ils sont vers le fond, alors je prends une grande inspiration et plonge, pour aller m'assoir au fond de l'eau.

PDV Cameron

- Wow, en fait elle est canon ta corres' ! s'exclame Jake.

- Mouais, c'est pas tellement ça quand tu la voie de près.

- Elle remonte pas ? demande Tom'.

- T'avais pas dis qu'elle étais malade, échaine son petit frère Willy.

- Si. répondis-je d'un air détaché.

En vérité je légèrement inquiet, mais je n'ose pas le faire paraître. Je décide au bout de quelques seconde de plonger sous l'eau et d'aller la voir.

Ses cheveux qui flottent autour de sa tête et ses yeux fermés lui donnent un air mystérieux. Elle me sens arriver et écarquille les yeux de surprise mais ne bouge pas.

D'un geste, je lui demande ce qu'elle fait, et elle me fait signe et remonter, alors je m'exécute et elle me suis.

- Mais tu fou quoi putain, m'exclamais-je à peine sa tête sortie de l'eau.

- Rien. J'aime bien rester sous l'eau sans rien faire.

- T'es au courant qu'on a crus que tu te noyais. m'énervais-je.

- Oh, ça me touche, rit-elle. Il ne fallait pas, je le fais tout le temps.

Je la gifle, c'est partis tout seul. Elle ne le sais pas, et je ne compte pas qu'elle l'apprenne un jour, mais je suis ce genre de mec qui stress pour rien et qui n'ose pas le montrer aux autres. Il fallait bien que j'extériorise ce que je ressentais !

Elle me fusille du regard, puis souris et au même moment je sens son genou percuter violemment mon être jambe. Je retiens un cris de douleur et la regarde d'un air impassible, comme si je n'avais rien sentit.

- J'espère que ça te servira de leçon, lance-t-elle en s'éloignant. Comme ça tu te souviendra qu'on ne frappe pas une fille, et encore moins moi.

Je ris, elle fait tellement pitié ! Si seulement elle savais qui l'as sauvé quelques jours plutôt alors qu'elle était entourée d'une bande de mecs aux idées déplacés, elle n'oserais pas dire ça devant moi.

Elle se dirige vers mes amis et fait connaissance avec eux, tandis que j'arrive.

- Et bah, s'exclame Jake en riant. On a crus que vous alliez...

- Ne dis pas des choses que tu pourrais regretter, toi. l'avertis-je en arrivant à sa hauteur.

- C'est bon je plaisante, bon, les présentations ne sont pas finies.

- Attends, je vais les faire. Alors... heu comment tu t'appelle déjà ? demandais-je en me tournant vers ma correspondante.

Elle me fusille du regard en répétant son prénom que j'ai déjà entendus quelques heures plutôt quand ma grand mère nous a présenté. Je me retourne et poursuit.

- Voici Jake, l'un de mes meilleurs amis. Derrière c'est Willy, le petit frère de Thomas qui est à côté de Jake, mais tu peux l'appeler Tom', enfin je suppose qu'il veux bien. Ensuite, voici George et enfin Harry.

Des saluts et des sourires accueillent ma correspondante, qui ris déjà aux blagues nuls de George.

Nous passons une partie de la près midi dans la piscine. Je n'approche plus Nina, et même quand mes amis partent et que nous ne sommes plus que nous deux, je reste de mon côté.

Comme je lui parle pas, elle replonge au fond de l'eau à quelques mètres de moi et y reste plusieurs bonnes minutes.

Quand elle remonte, elle ne me calcule même pas et sort de l'eau pour aller se sécher. Elle est vraiment bizarre. Je plonge sous l'eau pour nager, et quand je sort la tête pour respirer elle a disparut.

Je sort à mon tour et me dirige vers ma grand mère qui est avec ses pigeons.

- Alors, vous vous êtes bien amusés ? demande-t-elle en me voyant arriver.

- Non. Elle est chiante.

- Cameron, je t'ai déjà dis des millions de fois que je n'aimais pas ce genre de mot ! Et puis, tu n'as même pas pris le temps de la connaître. De plus je n'ai pas apprécié ton attitude ce midi. Je veux que tu change de comportement dès ce soir. Je te rappelle que tu n'as même pas pris la peine de l'accueillir quand elle est arrivé, alors je t'interdis d'être désagréable avec elle.

- Oui, mais elle est bizarre. Je l'aime pas, c'est tout, j'ai quand le droit de ne pas l'apprécier.

- Tu sais ce que je pense. Je pense que tu te comporte comme ça avec elle parce qu'elle est jolie, et que tu regrette de ne pas avoir passé du temps avec elle dès le début de son séjour chez nous.

- Ça c'est certainement dans tes rêves les plus absurdes, mais sûrement pas dans la réalité.

Je tourne les talons et me dirige vers ma chambre, ma vrai, car je l'ai enfin récupérée. Le seul point positif c'est qu'elle est à deux pièces de celle de Nina, donc même la nuit je ne pourrais pas considérer que je dors en paix.

PDV Nina

Je n'ai ni apprécié la gifle de Cameron, ni le fait qu'en même pas une heure il ne se souvienne pas de mon prénom. Et puis, ce type est quand même bizarre. La plupart du temps il est vraiment lourd et même méchant, mais parfois, sans même savoir pourquoi, il devient gentil.

Je soupire en me disant que je vais devoir passer mon temps en compagnie de ce bipolaire. Décidément, j'étais vraiment mieux seule avec Rose. Comme quoi, la curiosité est un vilain défaut !

- Mes chéris, à table !

Je souris à l'idée de manger, je ne m'en étais pas rendus compte mais mon ventre cris famine ! Je sort de ma chambre et descends dans le salon.

Le repas se passe en silence, jusqu'à ce que le mari de Rose rentre. Je me souviens alors que la propriétaire des lieux m'avais dis la veille que Dylan ne serais pas là de la journée pour un examen médical.

Les deux époux échangent donc leurs nouvelles tandis que Cameron et moi montons dans nos chambres.

Je le regarde entrer dans sa chambre sans même qu'il ne m'échange un regard. J'édite a lâcher un bonne nuit, pour la politesse mais me ravise.  A l'heure actuelle il doit certainement être dans le même état que moi, c'est à dire dégoûté car demain nous allons passer la journée ensemble, alors je préfère ne rien dire.

Je me couche rapidement en essayant de penser à autre chose, en vain...