Chapitre 13

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- Debout la baleine !

Je sursaute et tire ma couverture jusqu'à mon front en apercevant Cameron a quelques centimètres de ma tête.

- Il est cinq heure et c'est certainement pas l'heure idéale à laquelle tu te lèverais un jour de vacances, mais nous partons en ville alors dépêche toi de te préparer, et descends dans la cuisine.

- T'étais obligé de me réveiller comme ça ?! m'exclamais-je en colère.

- Pourquoi, tu voulais que je vienne te chuchoter des petits mots doux à l'oreille pour te tirer du lit, tel une mère attentionnée ?

- Non. Mais t'étais pas obligé de me percer les tympans !

- Nina est douillette... Je retiens.

Il fait mine de partir, puis avant de sortir, il fait volte face et me regarde durement.

- Prends pas une heure pour te préparer, ce serait cool.

Je me lève et le pousse dehors pour refermer la porte sur lui, soudainement déstabilisé par sa présence. En même temps il a de ces yeux ! Quand il me regarde, je suis incapable de détourner le regard. C'est comme si ses yeux étaient des amants et les miens du métal. Ou l'inverse.

- Bref !

Je sursaute, je ne m'attendais pas à parler à voix haute. Je souffle un bon coup et passe à autre chose.  Puis, je me dirige vers la salle de bain pour me préparer.

Une fois lavée, habillée, et légèrement maquillée, je vais dans la cuisine pour retrouver Cameron.

Un bol de céréales m'attend, et mon cher correspondant qui comme d'habitude ne me calcule pas.

- J'ai pas faim, désolé. dis-je en repoussant mon petit déjeuné vers lui.

Il ne parle pas, je relève la tête. Il me regarde encore avec ses yeux bleu qui ont le malheur de rendre mes mains moites. Je déteste cette sensation, alors je que je réussis tant bien que mal à détourner le regard, il m'attrape le menton et m'oblige à le fixer.

- Mange, tu sera bien contante d'avoir un truc dans l'estomac quand on visitera la ville.

Il n'as apparement pas perdus sa langue, contrairement à ce que j'espérais. Dommage.

- Désolé. Je ne pourrais rien avalé.

- Si tu ne le fais pas toi même, tu vas m'entendre, et surtout me subir. Tu mangera tout jusqu'à la fin, même si je doit te faire gober le contenue de ce bol pas le nez.

- Je ne pars pas avec toi. dis-je simplement en me levant. Je préférais me lever à huit heure et partir avec Rose.

- T'es sûre. me menace Cameron en me retenant par le poignet.

Je rougis à ce simple contact. C'est plus fort que moi. J'ai honte de moi, et je suis en colère contre lui à cause de tout ce qu'il m'as dit et fait depuis que je suis arrivée. Pourtant, ce contact efface toute ma colère. Je souris presque en me trouant ver lui.

Quand je croise son regard, je sens dans le creux de mon cou, entre les deux omoplate, une sensation bizarre et nouvelle. C'est comme si j'avais un aimant sous la peau qui soit attiré par Cameron, comme quand il me regarde.

Je m'aperçois rapidement qu'il ressent la même chose que moi, car il lâche mon poignet pour porter la main à son cou. Comme moi. Je ne m'étais même pas rendus compte que je le touchais.

Je baisse la tête et me reçois en tirant le bol de céréales vers moi. Je décide de tout manger même si mon estomac est contre. Je ne veux plus que Cameron se fâche et rattrape mon poignet comme il l'as fait. Cette expérience était trop bizarre, je n'ai pas envie de la vivre une nouvelle fois.

Quand mon correspondant a fini de manger, il s'éloigne sans débarrasser et me lance qu'il m'attends dans sa voiture. J'engloutis rapidement la fin du bol, et débarrasse la table. Puis je récupère mon sac que j'avais dépose dans le salon et sort.

Dehors, il ne fait pas encore jour, mais il ne fait plus totalement nuit non plus. Je regarde autour de moi et essaye de trouver Cameron. Impossible.

- Il se fou de moi ?! m'énervais-je en tournant autour de moi.

- T'as dis quoi ?

Je me sens tirée par mon sac et pousse un cris de surprise. Je me retourne alors à la vitesse de l'éclair prêt à frapper cet inconnue quand je le rends compte que c'est Cameron qui me tire en arrière.

Tant pis, ma main s'abat avec violence contre sa tête et son expression surprise.

- Merci, ça fait toujours plaisir. Suis moi avant que je regrette de ne pas t'en foutre une en retour.

Je ris intérieurement, s'il avait vue sa tête n'empêche ! Je le suis et m'arrête devant sa voiture. Ok, je crois que cette famille est bien plus riche que je ne l'imaginais.

Cameron a ouvert le garage. Moi, naïve comme je suis, je pensait qu'il y avait simplement une voiture ou deux dedans, mais non. Une bonne dizaine de voitures du luxe me font face.

- D'habitude Rose sortait sa porche, et nous partions sans passer par l'étage garage. explicais-je a Cameron qui me regarde amusé.

- Tu choisis laquelle ?

- Wow, heu je sais pas... C'est juste des voitures de toutes façon, elles nous conduirons toutes de la même manière à notre destination.

- Pas faux.

Il monte dans une lamboghini couleur argent. Je le suis encore, prudemment. Je dois avouer que j'ai un peu peur de la manière dont il va conduire. Avec Rose, j'avais confiance, mais lui il est jeune, et puis je ne sais pas ce qu'il peut lui passer par la tête.

Il démarre sans un mot et part en direction du centre ville. Mes craintes ont disparu, il est prudent et n'as pas pris la grosse tête en conduisant cette voiture.

Je regarde le paysage défiler et en profite pour penser au comportement de Cameron, et au mien aussi.

Quand je l'ai vu, et quand j'y repense, l'aimant dans mon coup était déjà la. Puis pendant notre première discutions et quand il est venu dans la chambre pour aller dans la piscine. Je me rends compte que cette sensation ne m'as jamais quitté en sa présence. Même quand il m'as frappé ou insulté.

C'est comme si j'étais physiquement attire par lui. Pourtant appart son physique, rien n'est beau chez lui. Il a une personnalité presque bipolaire et surtout méchante. Appart quelques rares instant où nous ne sommes que tout les deux, il est froid, tiens des propos vulgaires et est violent.

Personnellement, il ne me serais jamais venu à l'idée d'insulte ma correspondante, ni même de la frapper ou de la menacer. Mais que voulez vous ? Chaque personne est différentes.

D'une autre part je ne suis blanche comme neige non plus, mais la plupart du temps je ne faisais que me défendre.

Dis le moi dans les yeux Où les histoires vivent. Découvrez maintenant