On descends de la voiture. Cameron s'est garé dans une petite rue encore mal éclatée par la lumière du jour. Je ne suis pas très rassurée, et le suis à la trace.
Soudain, deux homme au physique musclé et imposent et au regard sombre surgissent de l'angle de la rue. Ils se ressemblent comme deux goutes d'eau.
- Des jumeaux, pensais-je.
Cameron souris, et les deux inconnus se mentent à rire s'en se précipitant dans ses bras. Je reste immobile, à observer la scène, perplexe. Cameron a l'air heureux et tout à fait gentil. C'est comme si il avait retrouvé ses frères.
- Wow, ça fait super longtemps ! s'exclame l'un des jumeaux, en souriant.
- Ouais, mais vous savez pourquoi je n'étais pas là.
De quoi parlent-ils ? Évidement, je ne le saurais jamais, Cameron ne me parlera certainement pas en détail de ceux deux là.
- Je vous présente l'étrangère qui fait tombé à l'eau tous nos projets. Nina, voici Ronny et Marty. Ronny, Marty, voici l'étrangère.
Je leurs fait la bise, par pure politesse et foudroie au passage Cameron du regard. Sympathique de me présenter en tant qu'étrangère. Il vas m'entendre celui la !
Furieuse, je le gifle et l'attrape par le col avec l'intention de lui faire comprendre la vie, et ma vision des choses. Ses deux amis ovservent la secne perplexe, un sourire en coins.
- Très bien Cameron, ça fait très peu de temps que l'on se connais et sache que toi aussi tu m'as bien fait chier en te cachant je ne sais trop où au début de mon voyage. Mais puis-je te demander de quelle ville tu viens ?
- Et pourquoi ? demande mon correspondant d'un air railleur.
- Parce que, répond !
- De Los Angeles, lache-t-il après une seconde d'hésitation.
- Parfait, de quelle pays tu viens ?
- Des États Unis.
- Excellent, de quel continent tu viens ?
- D'Amérique du nord.
- Tres bien, que quelle planète tu viens ?
- De la planète Terre. T'en a encore pour longtemps, ça commence à être chient ton... je le coupe.
- Et bien ça tombe bien, moi aussi je viens de la planète Terre !C'est cool hein ? Ça nous fait un nouveau point commun ! Mais sache que plus particulièrement, je viens d'Europe, précisément en France et habite Paris. C'est la classe non ? Mais encore une fois, quel dommage, on vient tout les deux de la terre, mon expression moqueuse disparaît et laisse place à ma colère. Conclusion, ni toi ni moi ne somme des étranger partout où nous allons sur cette planète, compris ? Donc arrête de me présenter en temps que tel, parce que ça n'a strictement aucun sens, et en plus ça a le dont de m'énerver. Merci.
Je le lâche et croise les bras.
- Oui, sauf que là tu est dans mon pays, donc tu es une étrangère, que ça te plaise ou non !
- Ah parce que MonsieurLeRicheMilliardaire a suffisamment d'argent pour s'acheter un pays tout entier ? Mes félicitations ! Donc toutes les maisons de ce pays sont à toi ? Les arbres, leurs feuilles, l'herbe, l'eau, le vent, les habitant. Non mais tu as tout mon respect, ça doit être une grande responsabilité ! Je savais pas que le monde t'appartenait. C'est pas que ton pays. C'est aussi celui du vieillard qui vient de mourir à l'instant où je parle et du bébé qui viens de naître la seconde qui suivait. Mais sache que ce pays et également indirectement le "miens" aussi, puisque l'on vis sur la même planète. Même si je ne suis pas américaine pour autant.
Cameron m'attrape le poignet, et souffle de colère. Mon petit discourt était chiant, certes, mais j'espère au moins qu'il a retenue la leçon.
- Ferme la, et suis moi. Et vous, gardez la caisse, ordonne Cameron en tendant plusieurs billets aux jumeaux.
On sort de la ruelle. Le soleil est désormais complètement levé et la ville est déjà bien réveillée. Malheureusement, les lieux que comptait me faire visiter Cameron ne sont pas encore ouvert. Donc je dois attendre en sa chère compagnie l'heure où ils ouvriront en m'ennuyant profondément.
Un homme d'une vingtaine d'années s'approche soudainement de nous, une caméra à la main. Il me souris, alors je le lui rends.
- Bonjour, je ne vous dérange pas ?
Cameron ne réponds pas. Je soupire et parle à sa place.
- Non, non, pas du tout !
- Ah parfait. Je suis Youtubeur et je fait une vidéo sur un défi que m'on lancé mes abonnés.
- Wow, j'ai jamais rencontré de youtubeur américain.
Je rigole et il me serre la main.
- Le défi est simple et sircule déjà sur YouTube. Le but est de faire un simple pierre feuille ciseau. Seulement, si tu gagne, tu me donne un gage, par contre si je gagne, j'ai le droit de t'embrasser. Ok ?
- Ça me vas, souriais-je.
- T'es sérieuse, se redresse Cameron.
- Ah, vous êtes en couple ? demande le YouTubeur.
- Non, pas du tout ! Ne t'inquiète pas, j'accepte ton défi.
Je me retourne quand même vers Cameron qui me foudroie du regard. Je le toise d'un air de défi et me retourne vers l'influenceur.
- Alors, tu es prête, me demande-t-il.
- Prête !
Je souris et le regarde droit dans les yeux. Je met ma main droite derrière mon dos et récite en même temps que le youtubeur.
- Un, deux, trois, pierre, feuille, ciseaux !
Je découvre ma main, en forme de feuille, la sienne forme un ciseau. J'ai perdue. Je soupire, puis rigole.
- Perdu, ris le garçon.
- Je dois donc t'embrasser ?
Je jette un regard vers Cameron qui fronce les sourcils, les bras croisés. Il est en colère ca c'est sure, mais pourquoi ? En tout cas cas si il crois que ça va influencer mes actes, il se trompe.
J'embrasse le Youtubeur et appuye mon baiser deux seconde pour narguer Cameron, même si je sais qu'il n'y a rien, et qu'il n'y aura jamais rien entre nous.
Il nous dit au revoir, et s'en vas en parlant à sa caméra. Je me rassois sur le banc à côté de mon correspondant, qui affiche toujours le même regard froid.
- Quoi ? lachais-je en colère contre lui. Toi aussi tu veux un bisous ?
- Non, je suis juste pas d'accord que tu face ta pute sur YouTube et sur une chaîne que tu ne connais même pas !
- On n'as pas le même dictionnaire je pense. Et depuis quand tu dictes mes actes ! C'était juste un défi, y'a pas de quoi te mettre en colère !
- Je ne dicte pas tes actes et je ne suis PAS en colère !
- Mais bien sûr...
Je soupire et croise les bras à mon tour puis, lui tourne le dos. Mais il m'attrape par les épaules et me fait pivoter. Ses yeux bleus son encrés dans les miens et je ne peux plus détourner le regard. Nous somme désormais si proche que je peux sentir son souffle chaud sur ma peau. L'aimant dans mon coup se réveille et gêne ma respiration.
- Ose me dire que tu ne ressent pas cette chose au creux de ton cou.
Je le regarde interdite et recule brusquement, brisant notre contact. Alors mon hypothèse était vrai, il ressent lui aussi cet aimant. Je me resaisie et contunue d'aficher mon air d'incompréhension.
- Et bien oui, j'ose, lui répondis-je, parce que je ne vois pas de quoi tu parles. Mais en tout cas, je suis contente de faire de l'effet à quelqu'un, mon égo est comblé !
Il écarquille les yeux, puis se tourne dos à moi. Heureusement qu'il m'as cru, sinon, j'étais morte.
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Dis le moi dans les yeux
Teen FictionNina, dix-sept ans bientôt dix-huit part pour trois semaines de voyage linguistique à Los Angeles. D'habitude, c'est une correspondante d'environ son âge qui l'attend pour passer le séjour avec elle, mais cette année les choses sont différentes. Po...