Albus Potter, Back to Hogwarts

Chapitre 7 L'attaque des pots de fleurs

En revenant vers le château, Albus entendit des voix. Il s'apprêtait à poursuivre sa route, déterminé à ne pas se mêler de ce qui ne le regardait pas, lorsqu'il reconnu la voix de Scorpius. Il s'approcha alors, près des serres de botanique, et dissimulé par des buissons, il put entendre la discussion. Il ne voyait pas la scène d'où il était et ne pouvait pas risquer de se rapprocher. Il s'avéra que le ton de la discussion était plus proche de celui d'une dispute.

-Qu'est-ce que tu fais là d'abord ? Dit une jeune fille. Elle semblait surprise et contrariée.

-Je te retourne la question, tu devrais être à l'intérieur, fit Malfoy, tu voudrais que j'en parle à mon père ?

-Réfléchis un peu... Ta menace est ridicule Malfoy. Mais il y a bien quelque chose que tu pourrait dire à ton père.

-N'y pense même pas. Il ne veut plus entendre parler de toi et de ta famille. Vous n'avez aucun honneur, cracha-t-il.

-Notre objectif est difficile à atteindre. Nous devons nous entraider. Tu en as parlé aux autres ?

-Oui, et on est tous d'accord de ne pas vouloir collaborer avec vous. Cet... objet ne sera jamais en votre possession.

Albus entendit des pas s'éloigner en direction du château, ceux de Malfoy. Il attendit quelques instants que la jeune fille parte à son tour pour sortir de sa cachette.

Le soir, dans la salle commune des Griffondor, Albus narra la scène à Rose et Minerva.

-Et tu n'as aucune identité de la fille à qui il parlait ? l'interrogea Minerva, intriguée.

-Non, j'ai seulement entendu sa voix. Scorpius mijote quelque chose.

-On a aucune preuve Al... le calma Rose.

-Ils parlaient d'un objectif commun à atteindre sauf que Malfoy et « les autres » ne souhaitaient plus de l'aide de la famille de la fille – probablement une Serpentard. Il a aussi parlé d'un objet... Leur objectif est peut-être de l'acquérir...

Albus s'était levé et réfléchissait voix haute en faisant les cent pas devant la cheminée.

Rose se leva à son tour et posa ses mains sur les épaules de son cousin.

-Albus, calme-toi. Ce ne sont que des spéculations et nous ne pouvons rien faire.

-Tu n'obtiendra pas de moi que je lui fasse confiance, et il semble très louche à mes yeux.

Rose soupira et partit se coucher dans son dortoir.

Il ne put rapporter cette conversation à ses amis de Serdaigle que le lendemain, alors qu'ils s'étaient confortablement installés dans le parc profitant des derniers beaux jours. Lorsqu'Albus eut finit d'exposer avec ferveur ses théorie, il put observer sur le visage de ses camarades des airs sceptiques.

-Je suis d'accord avec Rose, commença Léoline, cette conversation est étrange, mais on ne peut être sûrs de rien.

-Je n'ai pas confiance en lui non plus Al, mais les filles ont raison, enchaîna Will.

Mais leur avis importait peu aux yeux d'Albus. Il se tourna vers Susan et l'interrogea du regard.

-Je ne pense pas que tu sois parfaitement impartial Al, fit-elle.

Albus soupira.

-Ne t'énerve pas, reprit-elle, cette conversation nous intrique tous. Je te demande de ne pas en tirer de conclusions hâtives.

Tout le groupe s'était tu. Albus ne la quittait pas des yeux et attendait sa décision. Elle fixa son regard dans celui d'Albus :

-Nous allons le garder à l'œil, mener l'enquête si nécessaire. Nous comprendrons le fin mot de cette histoire, crois moi.