Songwriter

Chapitre 82

Ce livre ne finira jamais, il va au moins me bouffer toutes mes vacances... X)

N'hésitez pas à passer lire mon OS Badboy (je me suis bien amusé à l'écrire celui-là, je crois qu'on peut y sentir tout le mépris que j'ai pour les clichés liés à ce genre de personnages XD), il est sorti hier et est en lien avec celui que j'ai publié il y a une semaine environ et qui concernait Jimin. Bon cette fois-ci ce n'est pas avec les BTS mais avec le groupe de Kpop Bigflo (dont le MV Delilah est en média, pour ceux qui ne connaissent pas... la voix de HighTop mon dieu, je suis une pure fangirl :-P), mais j'espère que ça vous plaira quand même. ^^

Et une dernière chose : merci à mes amies Clara et MaSa, à ma sœur Alyssa ainsi qu'à mon abonnée WeliWesther d'avoir été là hier, pour me rassurer, quand j'étais en panique (il ne me manque plus qu'un livre, ouf). ^^

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« Bon allez on a autre chose à faire, dis-je en m'écartant de Tae.

- Tu vas mieux ? s'enquiert Suga.

- Oui c'est gentil de t'en inquiéter. »

Je suis un peu gênée, ils me considèrent comme une petite fille, mais malheureusement c'est comme ça que je me suis comporté ces derniers jours, comme une gamine incapable de prendre soin d'elle. Je voulais tellement bien faire que j'ai fait tout le contraire ; les garçons ont raison, et j'ai été bien trop entêtée pour voir que je m'efforçais en fait à me ruiner la santé.

Je me relève et me mets sur mes pieds lentement, inquiète à l'idée que ça me fasse mal. Yoongi esquisse un mouvement vers moi quand il le remarque mais une fois debout, je constate que tout va bien, c'est comme si je marchais sur des petits nuages.

« Encore merci Jin, ça va super bien maintenant ! »

Je lui fais un grand sourire pour lui montrer que la douleur est déjà oubliée et puisqu'il est bientôt l'heure d'aller s'entraîner, je vais dans ma chambre me préparer. Aly est toujours sur son dessin, concentrée au point qu'elle ne me remarque même pas.

À huit heures, nous sommes en salle de danse, comme à notre petite habitude, et ma sœur retrouve son coin favori : le fond de la salle où elle s'assoit en tailleur. Le chorégraphe arrive après que nous avons commencé notre échauffement et je souris quand je constate qu'il est accompagné de Jiana, toujours aussi enjouée et dynamique que la veille.

« Charlie, tu vas encore t'entraîner avec ma collègue, nous informe le chorégraphe. Je dois terminer au plus vite avec les garçons et l'idéal serait que tu maîtrises ta chorée aujourd'hui. »

Oula, c'est beaucoup m'en demander là quand même...

« Quant à nous les garçons, on a encore du boulot. Allez, vite, au travail. »

Pour cette séance, Jiana et moi allons travailler dans une autre salle, bien plus petite. Elle met la musique et me montre l'enchaînement que je dois faire avant de m'encourager à essayer. En théorie, je maîtrise la première moitié de ma chorée, le problème c'est que je me rends peu à peu compte qu'avec la musique, mon cerveau se détraque complètement et comme je cherche quand je dois faire quel pas, j'en oublie certains, en fais mal d'autres, et finalement c'est la cata. Fait chier...

« Recommence. »

La musique redémarre et j'essaie de nouveau ; le début va un peu mieux, mais rapidement je me perds encore, déconcentrée par la musique.

Sur les deux heures de cette petite matinée, je passe au moins une demi-heure à essayer de caler correctement mes mouvements sur la chanson, environ une heure à travailler les pas suivants, et pour la dernière demi-heure, Jiana essaie de trouver toutes les solutions possibles et imaginables pour que je réussisse à ne pas poser le pied devant moi quand elle me relève après mon grand écart. Sur le nombre impressionnant de tentatives, je crois que j'y arrive deux ou trois fois, mais c'est comme se laisser tomber en arrière en essayant de bannir le réflexe de se rattraper. Je n'y arrive pas, c'est plus fort que moi. Et à côté de ça, il y a des enchaînements de deux ou trois mouvements qui ne veulent absolument pas rentrer ; je suis épuisée et je n'arrive pas à intégrer correctement tout ce qu'on attend de moi. Je sens que je vais en chier pour être prête pour le deuxième concert, d'autant plus qu'une fois que je saurai la chorée, il faudra que je m'assure de ne pas avoir oublié la première – ça, ça devrait le faire – et surtout il faudra que je puisse élégamment exécuter les deux sur scène.