" Les interactions ne m'ont jamais intéressées. Au plus loin que je me souvienne, j'ai toujours été solitaire. Le sentiment d'avoir autant confiance en quelqu'un qu'en soit même m'a toujours paru étrange et dangereux.
Sa voix qui m'appelle me sort...
"In my hours of darkness there were nobody except death"
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- Eden ! On passe à table !
Je descend des escaliers afin de rejoindre la salle à manger. Je m'installe sur la table en bois et attends que le repas soit servi. Les rayons du soleils entrent dans la maison, le jardin est fleuri et de l'intérieur de la maison, on entend les cigales.
Soudain, j'entends mon meilleur ami m'appeler dehors. Je demande l'autorisation de sortir afin de le prévenir que je mange. J'ouvre la porte, et le cherche du regard. Je l'aperçois au loin me faire de grands signes et je me décide à aller le rejoindre rapidement. Alors que je m'éloigne de ma maison pour le rejoindre dans le début du bois, mon ami avance en me défiant de le rattraper. Nous nous enfonçons dans la forêt lorsque je le perd soudain de vue. J'avance alors plus doucement à sa recherche et remarque en face de moi ma maison que je décide de finalement rejoindre pour passer à table. J'avance vers ma demeure tandis que des frissons me parcours le corps. L'herbe où je marche pieds nus est gelée, les arbres sont tous morts et le ciel s'obscurcit. Je décide d'avancer plus rapidement pour vite me réchauffer à l'intérieur. J'ouvre la porte de chez moi et lorsque j'entre, je les vois, en train de manger. Alors que je m'approche de la table, ils tournent tous les deux leurs tête vers moi.
En voyant leur visage, je pousse un cri d'effroi. Leurs yeux ont été remplacés par deux trous sans fond d'où un liquide rougeâtre se déverse abondamment. Alors que je tente de reculer, je glisse sur quelque chose, et à ce moment, leur visage se déforme en un immense sourire.
Lorsqu'ils se lèvent pour m'approcher, je tente de me lever mais je pose ma mains sur un liquide épais. Je baisse les yeux et vois avec horreur qu'il s'agit d'yeux baignant dans une marre de sang. Je hurle de toute mes forces et essaie de fuir mais mon corps de me répond plus ; je suis tétanisée.
- Eden !
Je tente de me débattre et tandis que je pousse des cris mais je sens leurs mains ensanglantées m'agripper.
- Eden ! Réveilles-toi !
J'ouvre soudain les yeux et vois un visage au-dessus de moi. J'étouffe un cri en comprenant vite qu'il ne s'agit que de mon oncle.
- Calme-toi c'était qu'un cauchemar, c'est bon je suis là.
Sans savoir pourquoi, ma poitrine se serre et je me recroqueville. Mon oncle me prend dans ses bras et je me mets à fondre en larmes.
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- Tu sais tu n'es pas obligée d'y aller, me rassure mon oncle.
- Ne t'inquiète pas ça va beaucoup mieux en plus je n'y suis déjà pas allée ce matin.
