Chapitre 22

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~Marie~

Secret de famille



Lorsque l'homme s'est enfuie, j'ai ressenti un soulagement et pourtant des larmes ont coulées interminablement sur mes joues, je suis sentie sale.
Marie a pris mon corps tremblant dans ses bras, elle m'a serré contre elle en me chuchotant des mots rassurants.

__ ...C'était dégoûtant.
J'ai murmuré entre deux sanglots.
J'ai crû qu'il allait réussir...

__ Chut. C'est fini maintenant...

__ J'ai eu envie de crié... De crié de toutes mes forces.

__ Alix c'est terminé. Je suis là maintenant. Je ne laisserai personne te faire du mal. Jamais.

__ ...Pendant un instant j'ai vraiment cru que tu lui avait tiré dessus.
J'ai dit plus calmement.

__ Je sais très bien visé. Et je voulais juste lui foutre la peur de sa vie.

Un court moment de silence s'est installée. Un silence que j'ai très vite brisé avant de me décollé d'elle.

__ Désolée d'avoir dit ces choses et de nous avoir mis en danger.

__ Tu pense vraiment que tout pourrait redevenir comme avant entre toi et ta famille ?

__ Non. C'est impossible de changer le passé. Et les choses restes les mêmes. Paul Vand n'est pas mon père. Je ne devrais même plus porté ce nom de famille.

__ Il faut qu'on y aille avant qu'il ne face nuit noir.
On doit aussi soigné ton nez.

Lorsque nous retournons à sa maison, elle m'invite à aller me rincé le visage avant de soigné mon nez.

Je me suis assise sur le canapé, elle s'est mise à genoux devant moi puis à ouvert la boîte à pharmacie posé près d'elle.

__ Il n'est pas casser au moin ?

__ Non, heureusement.
Elle dit en prenant du coton.

__ Tu t'appelles comment ?

__ Marie.

__ Non, je veux dire ton vrai prénom ?

__ Marie-Élisa Nelson.

__ Tu ne ressemble pas à une fille timide. Tu fait limite peur et tu as aussi une arme.

Elle a étiré un sourire malicieux avant de se redresser et poser ses mains de part et d'autre de mes cuisses, son visage s'est rapproché du mien, ne laissant qu'un petit millimètre d'espace entre nos visages.
Sa respiration lente vient s'abattre sur mes lèvres, son regard capture le mien qui n'arrive pas à le dévier.

__ Je te fais peur ?
Elle demande de sa voix la plus séduisante.

__ Je...
J'ai reculé et me suis tourné.
Je n'ai pas peur de toi.
Je reprends.

Elle a lâché un rictus et s'est éloignée.

__ Tant mieux.

__ Je peux resté ici ? Je n'ai vraiment pas envie de rentrer chez moi maintenant.

__ Je ne comptais pas te laisser répartir dans cet état.

__ Tu restes aussi ?

__ Tu veux que je parte ?

__ Non, l'inverse justement.
Je dis alors que mon regard se tourne vers la tête de bison empaillé.

__ J'avais préparer une soupe, j'espère que tu as faim.

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