Chapitre 27

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Un matin différent


J'ai ouvert les yeux et j'ai difficilement pu m'adapter aux rayons de soleil qui viennent s'abattre sur mon visage.
J'ai pendant un instant oublié les évènements d'hier soir jusqu'a voir le visage endormi de Marie éclairé par la lumière, ça me fait sourire.
Ses cheveux doré luisent au travers des rayons, sa peau blanche brille d'un éclat presque surnaturel.

J'en arrive à me demander comment elle peut dire m'aimer, elle pourrait trouver beaucoup mieux que moi, j'ai l'impression d'en avoir plus que je n'aurais espérer, j'ai l'impression de ne pas mérité autant. Pourrait-elle souffrir un jour à cause de moi ?

__ Hey ? Pourquoi tu à l'air si sérieuse ?
Me demande la voix encore endormi de Tessa.

__ Non, c'est rien.

__ Tu es contente d'être avec moi ?
Elle demande en se frottant les yeux comme une enfant.

__ Oui, j'ai même l'impression de rêvé. De ne pas être dans la réalité et d'être entrain d'imaginer tout ça.

__ Alors c'est bien, parce que dans la réaliter on ne peut pas être ensemble.

__ J'attendais plutot un reponse du genre, "non tu n'imagine rien on as bien dormis dans le même lit".

Elle rit doucement puis me ramène dans ses bras.

__ Il était comment ton père ?
Je demande.

__ Il était gentil, attentionné, il m'a toujours protéger depuis le jour où je l'ai rencontré.
Je devais avoir douze ans quand j'ai decouvert les lettres qu'il envoyais à ma mère.

__ Il ne vivait pas avec vous ?

__ Non, il a toujours vecu ici, seul. Il loin de tout.
J'ai commencer à faire mes recherche et alors un samedi matin je me suis aventurer seule dans la forêt, Astrid s'en foutais de savoir qui il était contrairement à moi.
Je me suis perdu, j'étais en panique, je pleurais en appellant mon père.
Et il m'a trouver, je te dis pas l'émotion que c'était.

__ Comment ça se fait que vous ne l'aviez pas connu avant ?

__ Ma mère nous l'a cacher, elle disait qu'il était un bon à rien. Elle l'a separés de nous et on as toujours cru que notre père était mort.
Elle m'a volé mon père, elle m'a empeché de le connaitre mieux. Je lui en veut pour ça.
Nous avons pas eu le temps de tout rattraper en quelques mois, il est tomber malade, un putain de cancer.

__ Je suis desolée.

__ Ça va t'inquiète.
On ferait mieux de se bouger, les cours vont commencer.

Je me suis redressé et elle s'est levé.

__ Va prendre ta douche, je vais nous préparer à mangé. Ha et tu verras, la salle de bain est particulière et l'eau sûrement glacial à cette heure matinale.

J'ai souris et je l'ai regarder descendre. Je me suis levée, pour faire le lit, puis j'ai attrapé une serviette avant de descendre les escaliers à mon tour. Je suis aller dans la petite salle de bain.
Elle a raison, la salle de bain est parriculière.
Ce n'est pas un robinet moderne, ce n'est pas un sol avec des carreaux, c'est un sol cimenter tout court avec juste un saut remplie d'eau et un petit bol qui flotte à l'interieur, le gel douche à quelques petits mètres semble être la seule chose de nouveau dans la petite pièce.

Je me suis déshabillé et j'ai remplie le bol que j'ai vider sur mon corps. J'ai échapper malgré moi un cri strident.
L'eau n'est pas seulement froide, elle est bien glacial, j'en ai eu les larmes aux yeux.

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