Chapitre 18

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Fuite


Lorsque mes lèvres ont manqué de frôlé les siennes Tessa s'est retourné.

__ Désolée.
Elle a dit.

Ce refus me fait comme un coup de poing à la poitrine. Je me suis vite tourné dos à elle. Mes yeux encore dilaté, s'humidifient alors que mon cœur saigne encore.

__ Je n'aurais pas dû. Excuse moi.
Je dit doucement, cachant mon émotion.

__ Bonne nuit.

Je n'ai pas su lui répondre, une boule amer c'est formé dans ma gorge.
Je ressens au bout de plusieurs minutes, la respiration bruyante de Tessa. Je me suis tourné vers elle et l'est regardé. Longuement.
Ma main se glisse innocemment dans sa chevelure blonde, si soyeuse.

J'admire les traits de son visage, ses sourcils bien épilé, ses petites lèvre rosé.

Je me suis levée, sans trop faire de bruit je suis aller à la salle de bain où j'ai récupéré mes affaires, je me suis rapidement changé puis j'ai fuis sa maison et elle en même temps.

Le temps fût humide, l'odeur de la nuit entre dans mes narines. Il a fait froid.
J'ai trainé les pieds, il doit être aux alentours de deux heures du matin, quelques personnes traînent encore dans les rues, des personnes du sexe masculin surtout.

J'ai entendu des sifflements, des appellations aux surnoms déplacer "coquine, ma chérie" et j'en passe.
J'ai pensé alors que les garçons en général passent une phrase où ils sont provocateur, grossiers, et encore mais ça devrait leurs passé en grandissant. Et pourtant ils ne change pas, ne se corrige pas et surtout ne grandissent pas.

Arrivée à ma maison, je ne suis pas surprise de voir toutes les lumières éteintes. Je me suis approché de la porte et j'ai toqué trois fois en un rythme régulier.
J'ai compté lentement jusqu'à cinq dans ma tête. À trois la lumière du pallier s'est allumé au dessus de ma tête, à quatre la clé déverrouilla la porte, à cinq elle s'ouvre sur ma mère dans sa robe de chambre blanche.

Elle s'est écarter pour me laisser entrer. Je l'ai entendu fermé la porte et marché jusqu'à moi.
Elle m'a vivement tourné vers elle avant de me donner une gifle.

__ Tu était passé où depuis tout ce temps ?
Elle hurle presque.

__ Chez une amie.
J'ai articulé en affrontant son regard noir.

__ Chez une amie ? C'est quel genre de fréquentation ça ? Tu trouves que c'est une heure pour rentré ?

__ J'ai pas vu le temps passé.

__ Tu sait à quel point nous nous sommes inquiéter ton frère et moi ? Tu n'peux pas arrêter d'être égoïste ! Pourquoi ça t'amuse de faire du mal aux autres ? Quel genre d'enfant ai-je mis au monde seigneur ?

Une larme c'est échapper de mon œil gauche, je l'ai vite essuyé, puis une de l'autre que j'ai aussi essuyé.

__ Va dans ta chambre. À partir d'aujourd'hui tu sortiras de cette maison seulement pour l'école et l'église, tu entends ?

J'ai légèrement hôcher la tête. Quand je me suis retournée pour rejoindre ma chambre, j'ai croisé le regard d'Alexandre, il s'en ai vite retourner.

J'ai poussé la porte de ma chambre et j'ai plongée machinalement sur mon lit.
Avec mon pied j'ai enlevé mes chaussures et les ai laissé tombé au sol.
Mes mains ont attrapé l'un de mes oreillers que j'ai mis entre mes jambes et l'autre sous ma tête.
La chambre est sombre, seul les rayons lunaire traverse les fins rideaux pour donner une allure bleutée à la pièce.

Mon regard dans le vide, j'observe au loin et me remémore les évènements de la soirée avec Tessa.
Je me rappelle de son rire cristallin, qui donnerait le sourire à n'importe qui qui l'entendrait.
Et j'ai pensée à toutes les questions que j'aurais du lui poser par rapport aux messages que nous nous sommes échapper depuis ces quelques semaines.

J'aurais passé un court instant de bonheur avec elle. Mon vœu trop égoïste ne s'est pas réalisé.
J'ai donc mis ça sur le fait que maman ai du trop prié pour que je revienne.

Je réussi finalement à m'endormir, toujours la tête bien lourde mais un peu douloureuse cette fois-ci et la gorge ébranlé de regret.

Au matin je me suis levée accompagner de cernes atroce, d'un mal de tête abominable et d'une mine aussi terne que la craie.
J'ai machinalement attaché mes cheveux pour prendre ma douche.

J'en suis ressortie avec les pointes trompée, les attachés n'a pas réellement servi à grand chose.
J'ai fouillé mon armoire à la recherche d'un haut potable. Le seul que je trouve est noir et me donne l'air plus morbide.

À sept heures pile je claque déjà la porte d'entrée. Je me sens bien assez mal. Trop pour vouloir croisé le regard pleins de jugement et de déception que me lance souvent ma mère, je me contente déjà du regard plein de reproches que m'a lancer Alexandre.

Comme à mon habitude, je m'arrête sur la colline. Aujourd'hui le temps est aussi maussade que ma mine.
Mon regard cherche le ciel trop aveuglant, il se baisse vers le fin fond de la colline.
Je me suis demandée si il existe un chemin pour descendre jusque là-bas, j'ai toujours eu cette envie d'explorer les bois.

__ Salut.

Je n'eu pas le besoin de me retourner pour savoir de qui il pourrait s'agir, sa voix je l'ai reconnu.

__ Bonjour Tessa.

__ Tu es partie à quelle heures ? Je ne t'ai pas entendu.

__ Très tôt.

__ À propos de ce qu'il c'est passé hier s...

__ Non, ne t'inquiètes pas. C'était une bétise. C'est oublié.

__ Je t'aime beaucoup Alix, tu es très attachante mais... Je suis en couple alors c'est pas possible qu'il y est plus que de l'amitié entre nous.

Un petit rire gêné s'échappe de mes lèvres.

__ Je t'ai dit que c'était une bétise. C'est bon ok ?

__ Je préfére être clair, c'est tout.

Notre conversation s'est arrêté là. Je n'eu pas envie d'en rajouter, trop fatiguée, trop à bout.

Les premiers cours de la journée, je suis restée éloigné de Tessa, il me fallu de la distance. J'ai été étonnée qu'elle laisse Vauban s'asseoir à ses côtés. Il l'avait collé toutes la journée.

À la pause déjeuner, je me suis trouvée à l'arrière d'une salle à l'opposé de celle où j'eu l'habitude de manger et agresser. Je pu manger tranquillement, mon frère m'a vu au loin, il n'a étrangement pas dévié mon regard, il a enfin osé le soutenir. Intérieurement j'ai souris.

__ Coucou toi !

Je me retourne vers la voix agaçante d'Astrid.

__ Ça ne t'a pas suffit de m'envoyer dans les vappes ? Tu aurais pu avoir la mort de quelqu'un sur la conscience, ça ne te fait rien ?

__ Mais tu n'est pas morte. Ça ne serait pas drôle si c'était moi qui te tuait, c'est plus drôle si tu le fait toi même.

__ T'es vraiment une sale garce !

Alors que j'allais accompagné ma parole d'une belle baffe sur sa face, une main vient attrape mon poignet. Tout ce que j'ai pu voir sont de long cheveux d'or couverts par une capuche noir.

__ Osé encore une fois la touché et je te jure que je te ferait avaler chacune de tes dents.

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