Donghyuck
L'été lorsque le jour a fui, les astres sont plus purs, la lune blanche luit accompagnée des bruits de la ville et de quelques murmures.
Ma main glisse et balaye le paysage superficiel nous entourant mes amis et moi, la lumière des réverbères se tamise et pourtant elle n'est qu'artificiel.Une main se pose sur mon épaule et je reconnais à la grandeur de cette dernière qu'il ne s'agit que de mon acolyte préféré: Jisung.
Ses cheveux se fondent avec la couleur du ciel tandis que le regard qu'il m'adresse en dit long sur sa façon de penser, il a peur.Non, il est terrifié.
Sur les grandes portes en verre, je peux voir le reflet de Jaemin, il observe silencieusement la serrure qui nous pose soucis. Jeno lui, est adossé contre un mur et contemple ouvertement le roux de notre bande.
La ville est endormie, comme si tout était mort et pourtant, ce n'est qu'à ce moment-là que je me sens véritablement bien, que je vis.
Les câbles électriques nous surplombant ressemblent à des toiles d'araignées, c'est une ville tentaculaire, un monstre qui me garde prisonnier.Et tandis que cette atmosphère sombre et interdite nous entoure, Jisung se précipite avec sa batte de baseball pour entamer notre vengeance.
« - Qu'est-ce qu'on fait là déjà ? Souffle mon ami à la chevelure ébène pendant que le bruit des fracas résonne derrière lui.
- Mr.Choi, 46 ans, il a agressé une gamine du collège et c'est finalement ce connard qui a gagné le procès.
Mon camarade acquiesce avant de se diriger vers Jaemin pour voir ce qu'il a écrit sur son calepin.
Le noiraud semble se tendre puis m'adresse un regard désolé.- « J'ai entendu une sirène de police, il faut qu'on parte. Jisung a déjà cassé les portes de son cabinet, ça suffit ».
Alors dans un accord muet, nous nous dispersons et je sais pertinemment que mes amis ne risquent rien car nous sommes trop habitués à courir comme des vagabonds.
Le vent me fouette allègrement le visage mais je ne m'en plains pas, mes jambes me guident naturellement dans les ruelles les plus étroites et mal fréquentées du coin et je suis si rapide pour m'enfuir que certains penseraient que je ne suis qu'un mirage.Qui sait ? C'est peut-être le cas.
Et alors que je me cache dans un renfoncement, deux points lumineux semblent chercher ma présence, mes sourcils se froncent immédiatement car ça ne m'était presque jamais arrivé auparavant. Les policiers me traquent et pour la première fois depuis longtemps, ma gorge se noue dans tous les sens.
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You're My Fear [MARKHYUCK] [CHENSUNG] [NOMIN]
FanfictionSes lèvres avaient le goût du sang. Markhyuck Son toucher me brûlait, me détruisait et me divisait au nombre de cent. Chensung Son odeur de cannelle me rendait fou, je ne pouvais plus vivre sans. Nomin . . .ɯɐǝɹp ʇɔu. . . Chapitres pas très lon...