You're My Fear [MARKHYUCK] [CHENSUNG] [NOMIN]

14.

! Double update !

Wow enfin un chapitre un peu long avec des dialogues en masse ;-; Du coup c'est un peu moins "poétique" excusez-moi les gars.
(Ouais y a deux chaps aujourd'hui)

Jisung

La vie n'est qu'un songe, nous rêvons debout le jour et sommes seulement moins endormis que la nuit.

Je n'ai jamais cru être quelqu'un de bon tout comme je n'ai jamais cru que le paradis soit une possibilité d'enfer.
Je n'ai jamais cru en quoi que ce soit finalement.

Mais il y a quelques mois, j'ai commencé à penser que croire en Chenle serait un commencement pour tout ce que j'avais rejeté.

Il me donne continuellement envie de me réveiller pour aller le voir et encore misérablement tenter de l'embrasser.

Me réveiller.

Je dois me réveiller.

Comment me réveiller ?

La brume voile mon regard désormais brouillé par ce nuage opaque aux aspects indéfinissables. Une piqure, une minuscule sensation de brûlure me tenaille le bras tandis que mes sens me reviennent petit à petit.

« - Bien dormi ? Bon retour parmi nous. Chuchote calmement une voix aux intonations brisées tandis qu'une douce odeur de café vient me chatouiller le nez.

Le voile tombe finalement pour laisser place au blanc d'un plafond que je ne reconnais pas, ce plafond est sale, il hurle la mort en priant pour qu'on lui retire ses derniers instants.
Mes orbes rencontrent celles d'un inconnu au visage finement taillé, ses yeux de chien implorent la pitié tandis que sa mâchoire menace de vous couper.

Cet être irréel replace rapidement sa blouse inerte dans un geste si las que je peux contempler ses mouvements dans les moindres détails.

- Qu'est-ce que je fais là ?

- Tu n'as décidément pas de chance Park Jisung, ta situation familiale n'était déjà pas fameuse seulement il a fallu que le père de Ren se rajoute à l'addition.  Souffle l'étranger tout en lisant ouvertement un calepin des plus familiers.

- Qui êtes-vous ?

Ses pupilles me transpercent, le noir de ses dernières venant discrètement obscurcir le peu d'idées que je possède.

- Lee Taeyong, scientifique de renommée et accessoirement ton sauveur petit, je t'en prie ne me remercie pas. Sourit-Il.

Ses doigts parcourent calmement le papier tandis que son souffle chute sur ce dernier et que mon organe vital ne cesse de vociférer.

- Ton ami n'est pas très bavard.

- Mon ami ?

Ses prunelles sombres se déposent sur mon être, c'est alors que la sensation d'être nu et faible me tend soudainement les bras.