Waw désolée ça va être un long chapitre ;-; Je vous ai pas habitué à ce genre de longueur oups
Jaemin
3 ANS AUPARAVANT
Les coups me permettent de respirer.
Les insultes me permettent de prendre conscience de ce que je suis, un idiot, un muet, un dépravé.« C'est lui ? »
« Oui, évite de le regarder. »
Mon souffle s'échoue en direction de mes pieds tandis qu'un nuage brumeux se forme à proximité de mon nez. La nuit est déjà tombée sur la ville et mes bras sont blessés.
Le sang s'écoulant de mes rotules me rappelle à chacun de mes pas que je ne suis qu'un moins que rien. Mon esprit s'embrume au fur et à mesure de ma marche et des envies de fin m'envahissent.
Frappez-moi mieux la prochaine fois.
Donnez-moi ce que vous désirez tellement.Tuez-moi.
Le flou artistique des lumières de la ville me donne le tournis et c'est en titubant maladroitement que mes chaussures me guident finalement vers un passage piéton aussi large qu'un enfant.
La pluie me glace les os, j'ai faim, j'ai froid, j'ai mal.Mais tout va parfaitement bien.
Les dernières heures du soleil m'ont échappé, l'océan troublé de mes yeux ne cesse d'inonder mes joues à la fois tristes et énervées.
Les astres pleurent en ma compagnie ce soir et c'est avec la mélodie de minuit que je laisse mon cœur se briser sous l'averse continuelle reflétant l'immensité de ma peine.Ce n'est que lorsqu'une épaule salue la mienne et qu'un parapluie stoppe les gouttelettes argentées que je remonte ma tête.
Un visage accaparé par le poids de la beauté, une présence aussi chaleureuse que les vacances d'été et un sourire qui ne peut que me malmener.Le ciel s'obscurcit encore mais cet inconnu brille timidement sous les réverbères de la place publique. L'eau court sur ma peau mais se fait aussitôt repousser par une main que je ne saurai refuser.
« Je me demandais quand est-ce qu'on se reverrait enfin, il faut croire que c'est une belle soirée » sourit-il aux firmaments.
Je le fixe tendrement lui et sa beauté introvertie, mes yeux se sont séparés des siens le temps de quelques secondes car ils perdent de leur confiance, ils perdent de leur lumière.
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You're My Fear [MARKHYUCK] [CHENSUNG] [NOMIN]
Fiksi PenggemarSes lèvres avaient le goût du sang. Markhyuck Son toucher me brûlait, me détruisait et me divisait au nombre de cent. Chensung Son odeur de cannelle me rendait fou, je ne pouvais plus vivre sans. Nomin . . .ɯɐǝɹp ʇɔu. . . Chapitres pas très lon...