Jisung
Qu'est-ce qui différencie le réel de l'irréel ?
Qu'est-ce qui nous aide à savoir lorsque nous rêvons et lorsque nous ne sommes pas réveillés ?
Une sensation ? Peut-être.
Un son ? Peut-être.
Pour moi c'est la douleur.
Elle est omniprésente, toujours à attendre le meilleur moment pour m'attaquer.
Rusée comme elle est, elle réussit parfaitement à se faufiler de la manière la plus discrète jusqu'à mon cœur pour le détruire et me procurer immédiatement le pire des malheurs.Ma vie n'est que mensonges, délits et soirées trop arrosées auxquelles je ne suis même pas invité.
Mon quotidien est sombre, le seul moment d'éclaircissement de la journée reste pour Haechan, Jeno et Jaemin.Et ça me va.
Ça m'allait.
Ça m'allait parce que désormais le nuage noir dont j'endossais le poids m'a été retiré par un être que je voudrais aimer.
Mais que je ne peux pas aimer.
Je ne peux pas l'aimer parce que nous venons de deux mondes différents et que j'ai déjà envie de quitter le mien.
Je ne peux pas l'aimer car nous sommes contraires, il est l'ange et moi le démon alors je préfère le laisser s'en aller plutôt que de l'emmener jusqu'au plus profond des enfers.Oui, je ne peux pas aimer Chenle.
Mes pensées se prolifèrent dans ma tête, des voix se moquent de ma peine, d'autres pleurent ma situation et certaines me disent que j'aurais dû me laisser mourir sous les coups que j'ai reçu ce soir.
Mon sang me quitte petit à petit tandis que mes jambes luttent pour ne pas lâcher, le liquide froid de mon combat nocturne glisse le long de ma peau abîmée et salie pleurant misérablement lorsque je continue de marcher.
Je ne lève même pas la tête en direction du dôme étoilé me surplombant, je n'en prends plus le temps.
La douleur martèle mes membres, je les entends hurler d'agonie à chacun de mes pas et je sais qu'en rentrant, je devrais faire face à celui que je déteste tant.Celui dont tout est la faute et que je ne pourrais jamais considérer comme un parent.
Pourtant, même dans le moment le plus désespéré de mon existence, il faut que je pense à lui pour avoir le sourire.
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You're My Fear [MARKHYUCK] [CHENSUNG] [NOMIN]
ФанфікиSes lèvres avaient le goût du sang. Markhyuck Son toucher me brûlait, me détruisait et me divisait au nombre de cent. Chensung Son odeur de cannelle me rendait fou, je ne pouvais plus vivre sans. Nomin . . .ɯɐǝɹp ʇɔu. . . Chapitres pas très lon...