The Road Trip

Un voyageur venu de nul part

La route est longue, il n'y a pas un bruit, on entend que notre musique qui résonne comme un fin bruit de fond. Il fait chaud, il y a pas le climatisation, les gouttes de transpiration glissent sur les frond de chaque personnes présente dans cette voiture. Le paysage n'est que désert, le sable et le peu de cactus sont le seul décor que l'on voit par la fenêtre de notre vieille peugeot 106.

Caroline est allongée sur Léo sur la banquette arrière, pendant que juliette agite son éventaille près de moi. Caroline et Léo sont des amis de longues date de ma soeur Juliette et moi. On les a connus au collège lors d'un voyage scolaire. Aujourd'hui on se lance tous ensemble dans ce road trip aux État- Unis.

Cela fait 5 heure que nous roulons, j'en est marre. Il reste deux heures avant la première ville.
On décide de s'arrêter sur le bas côté, on ouvre le coffre et on prend les deux petites gourdes qui nous reste. Je regarde la carte il nous reste un peu moins de quarante kilomètre avant Tanford.

Je m'assoie par terre, mon regard mitraille le paysage et ma tête commence à être douloureuse. Je tourne la tête et au bout de la route je vois une voiture. Je préviens mes amis et ils se retournent pour voir. La voiture arrivée à notre niveaux s'arrête, un homme en sort, il est grand, il a les épaules larges, ses cheveux sont brun et bouclés. Il s'avance vers moi donc je me lève et le regarde. Il a le regard charmeur, il a un petit quelque chose que je ne pourrais décrire. Il me dit:

- Bonjour, je suis perdu.

Je lui répond avec un ton inquiet:

- Nous pouvons peut-être vous aider. Où allez-vous ?

- Je dois me rendre à Tanford.

Mon amie Caroline lui répond avec enthousiasme:

- Nous nous y rendons aussi on pourrait faire le chemin ensemble ?

- D'accord, merci beaucoup.

- Voulez-vous que Noémie vienne avec vous, elle a une carte elle pourra mieux vous aider et nous nous vous suivrons avec notre voiture.

Je regarde Caroline l'air gênée. Il me regarde se doutant que c'est moi et accepte. Je ne suis pas sûr que ce soit la meilleure idée du siècle mais elle me laisse pas trop le choix.
Il m'ouvre délicatement la portière et je m'installe. Il referme la portière et rentre dans sa voiture à son tours. Sa voiture est spacieuse, les siège sont en cuir noir mais surtout elle est climatisé et ça c'est assez plaisant.

- Puis-je vous appeler par votre doux prénom ?

- Oui, lui répondis-je doucement, et vous comment vous appelez vous ?

- Étienne Spare et tutoie moi je t'en pris sinon ça fait trop formel à mon goût.

Je lui sourit timidement et détourne le regard, je lui indique de suivre la seule route que nous voyons.
Ma vieille 106 nous suit de près. Je me sens gênée avec Étienne, je ne le connais pas et je suis dans sa voiture, je sens une sorte de boule qui se forme dans mon ventre : de la peur sans doute mais je ne préfère pas y penser. Juliette trouve que je m'inquiète souvent pour un petit rien et dit que cela est à cause des films policiers que je regarde. J'adore ce style de film mais, pour mon plus grand malheur, je regarde aussi beaucoup de films romantiques c'est aussi pour ça que je suis une incorrigible romantique et que je m'emballe parfois un peu trop, ce qui peut expliquer mes nombreuses déceptions amoureuses. À 21 ans je suis toujours célibataire, c'est vrai que Étienne est séduisant mais bon qui sait c'est peut-être un tueur en série. En ayant cette pensée je lâche un petit rire nerveux qui me vaut un petit regard en coin de mon voisin.

Après deux bonnes heures de silence assez pesant nous arrivons à notre destination. Étienne s'arrête et me demande:

- Où dois-je te déposer ?

- Ne te dérange pas je vais marcher, la maison où l'on doit se rendre n'est pas loin.

- Elle ne se nommerai pas La maison des Tulipes ?

Je le regarde avec hallucinations. Comment le sais-t-il ?

- Oui c'est exact.

Il m'explique que c'est la maison de son oncle et qu'il va l'aider à la rénover et faire des installations électriques. Je l'écoute mais beaucoup de questions se forment dans ma tête. Je le regarde, il a les yeux fixés sur la route. Cet homme a une carrure imposante, se doit être un homme sportif, c'est avec ce genre de carrure que l'on se sent protégé chez un homme. Je commence à m'emballer de plus en plus. Me fait-il de l'effet?

La voiture s'arrête, je regarde autour de moi c'est un petit village, la maison est grande et moderne. Étienne sort de la voiture est viens m'ouvrir. Il me tend la main, je la prend et sort de la voiture. Ce contact m'as donné des frissons dans tout le corp. Je lui souris timidement en guise de remerciement. Je lui lâche la main. Je regarde derrière moi, je vois ma petite voiture. Je m'approche pour prendre mes affaires et pour rejoindre mes amis. Plus je me rapproche plus la voiture me semble vide. Je commence à paniquer