Chapitre N°9.

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Le nouvel ordre venait de tomber, Nishinoya était la personne visé. C'était en se levant qu'il avait prit connaissance de ce dernier. A la vue du message il pensait que c'était peut être le plus simple à réaliser; il allait simplement briser toutes ses affaires, tout ce qui pouvait lui être cher.

Kohaku qui se trouvait chez lui l'aidait à tout briser, pour aller plus vite. Ils avaient déchiré chacun des maillots qu'il possédait, détruit les photos de sa famille et d'eux qu'il gardait sur ses murs; détruit ses ballons; et même le bracelet que la rousse lui avait offert pour son anniversaire. Mais aucun message ne faisait apparition sur leur portable, seuls ceux de leurs amis y figuraient.

Nishinoya: J'vois pas ce que je pourrais casser d'autre; j'ai plus rien presque.
Kohaku: C'est peut être pas un objet?
Nishinoya: Personne mourra pour cet ordre ci.

Le visage de Nishinoya était plus que sérieux contrairement à ce qu'il avait pu montrer lors de leurs temps passé ensemble durant les cours. Et oui, le Nishinoya drôle et extravagant avait être remplacé par une personne sérieuse et réfléchie qui voulait à tout prix aider ses amis. Assis au sol, il réfléchissait avant d'attraper quelque médailles qu'il avait gagner durant ses matchs de volley afin d'essayer de les briser. Son ordinateur portable ainsi que sa console étaient passé par la case destruction également; plus rien n'était ordonné dans la chambre du petit libéro. Seul son portable était intacte.

Nishinoya: Tu crois que si j'me coupe les cheveux ça marche? Vu que c'est important pour moi pour paraître plus grand....

Cette question paraissait bête pour Kohaku qui s'était mise à rire discrètement tout en lui répondant négativement.

Kohaku: Peut être que c'est un truc que t'as oublié chez moi un jour? Ou chez Tanaka? Je vais aller voir, essayes limite de brûler tout ce que tu trouves, peut être que l'objet en question s'est caché quelques part.

Après lui avoir tendrement embrassé la joue elle s'était précipité jusqu'en dehors de l'appartement sans oublier son portable au cas où il y aurait des nouvelles du roi ou même des autres. Elle devait se dépêcher, ils avaient déjà perdu beaucoup de temps à tout briser sans aucun résultat et elle habitait pas aussi prêt du logement de Nishinoya même si elle l'aurait voulu.

Une heure de course contre la montre lui avait été nécessaire pour rejoindre la propriété de ses parents où elle y était entrée sans même faire attention aux habitant. Hâtivement elle s'était précipité dans sa chambre afin de trouver quoi que ce soit qui pouvait être la propriété du libéro mais surtout qui devait être important pour lui. Mais elle n'avait rien trouvé. Les deux personnes étaient obnubilées par leurs recherches et en avait oublié de manger, ils réfléchissaient simplement en essayant de casser tout ce qu'ils pouvaient. C'était peut être quelques chose de futile comme une photo ou encore même un haut? Aucune chose ne passait à la trappe. Tanaka de son côté cherchait également en leur proposant par messages des objets à détruire, voir même des personnes qui pourraient être tes importantes pour lui comme ses parents. Mais il refusait catégoriquement de leur faire quoi que ce soit de mal en les mêlant à ce jeu d'horreur.

Les heures passaient sans réel résultats, Nishinoya avait décidé d'appeler Kohaku qui était toujours chez elle.

Nishinoya: Je trouve rien. Ça m'énerve. J'ai tout détruit chez moi, peut être qu'on a mal compris l'ordre?
Kohaku: C'est simple; tu dois perdre quelques chose d'important. Je crois que j'ai une idée, j'espère qu'elle marchera. J'te rappelle plus tard; je t'aime.

Rapidement elle avait raccroché. Son idée? C'était de la folie mais elle voulait l'exécuter, elle n'avait pas le choix.

En courant elle se rendait dans sa salle de bain. Elle n'aurait jamais cru faire ça un jour.

Comme quoi tout est possible.

L'avantage dans sa salle de bain c'est que sa mère possédait nombreux miroirs portatifs de différentes tailles. Un en main; elle le brisa en le lançant au sol. En entendant le bruit, sa famille s'alerta.

Mère de Kohaku: Koha? Ça va? C'était quoi ce bruit?
Kohaku: Euh, rien, rien, j'ai juste fait tomber quelques chose sans faire exprès.
Mère de Kohaku: Essaye de pas te faire mal avec les bouts; t'es pas si maladroite d'habitude.
Kohaku: Ahah.

Les dernières paroles de sa mère étaient ironiques et faisaient presque rire la fille qui ramassait les bouts de miroir qui se trouvaient au sol. Les bouts dans le lavabo, les deux mais appuyée aux bords de celui ci, elle se regardait dans le miroir en se parlant à elle même.

Kohaku: J'espère qu'au moins chui importante, sinon j'vais faire ça pour rien.

Une grande bouffée d'air prise pour se donner le courage elle regardait ses bras avant de faire quoi que ce soit. Elle ne voulait pas mourir comme ça. Mais elle ne voulait pas non plus qu'il ne meurt avant elle. Alors elle n'avait pas vraiment le choix.

Son portable à côté d'elle, elle regardait son fond d'écran qui était composé d'une photo d'elle avec le garçon qu'elle aimait, en train de faire une grimace. A la vue de cette photo elle voyait trouble. Des larmes se formaient aux coins de ses yeux quand elle pensait a l'idée de ne plus jamais le revoir ou pouvoir le câliner. Il lui en voudrait sûrement, mais au moins il pourra survivre.

Un bout de miroir tranchant en main elle le cala sur son poignet avant d'y mettre de la force afin de lacérer sa peau. Elle se retenait de gémir de douleur, en pensant que ses amis avaient subit bien plus que ça. Elle avait continué ceci tout le long de son bras, à l'horizontale avant de s'attaquer à la verticale pour y attaquer ses veines.

C'était une forme de suicide, oui; mais par amour.

Elle ne voyait aucune autre solution pour le sauver.

Son sang coulait depuis ses blessures pour atterrir au sol. Ses bras tremblaient, ses joues étaient trempées de larmes mais sa volontés de vacillait pas. Elle allait mourir ainsi et c'était mieux pour lui, au moins il allait avoir un poids en moins sur ses épaules.

C'est quand elle allait s'attaquer à son bras gauche qu'elle commençait à vaciller et se tenir au meuble. La perte constante de son sang suite à l'ouverture de plusieurs de ses veines commençait à faire effet. Elle ne tenait presque plus debout et se trouvait à genoux aux sols.

Pour en être sure, elle ajouta un dernier coup à son bras gauche, ouvrant rapidement sa veine qui eut pour effet de lui arracher un petit cri de douleur avant qu'elle ne se lâche au sol.

Le cri avait alerté les parents de la jeune fille qui attendaient impatiemment qu'elle sorte de la salle de bain, ils entendaient son téléphone sonner sans cesse et sans qu'elle ne réponde.

06/04, 19:20.
EXPÉDITEUR: ROI.
SUJET: JEU DU ROI.
L'ORDRE A BIEN ÉTÉ EXÉCUTÉ.
-END-

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J'ai envie de pleurer

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King's Volley. Où les histoires vivent. Découvrez maintenant