- Alia... préserve ton humanité s'il te plait dans le monde où nous vivons se sera ton plus grand atout. Tu dois montrer que tu es forte grâce à ça. C'est la qu'il te craindront.
L'humanité est la chose la plus dure à garder. Comment survivre sans t...
J'étais seule face à ce monde. Seule face à Ruto, face à mon futur mari. Le chef rebelle souriait de toute ses dents, heureux ? Et le pire dans tout ça c'est que au fond de la salle Ian nous toisait l'air mauvais comme si on venait de lui voler son trophée. A ses côtés, Garid rigolait. Je le haie, tellement. J'étais pétrifiée au milieu de cette foule, cherchant désespérément de l'aide pourtant je reçu juste des regards de pitié ou de rancœur quand soudain mes yeux se posèrent sur Ben, j'étais étonné de le voir. Il me souriait compatissant. Merci Ben. Mais où était passé Tina ? Je parcourus les rebelles de mon œil vif mais aucune trace de mon amie. Ruto se pencha vers moi pour m'embrasser le front.
- Je te comblerai de bonheur... souria-t-il
Cela sonnait plus comme une menace pour moi que comme un mot d'amour. Quel est vraiment ta vision du bonheur Ruto ? Il descendit de l'estrade pour se faire féliciter par les rebelles. Quand je sortis de ma paralysie je sentis l'oxygène me manquer. Je courus à travers la foule le plus vite que je pus, je courus à en perdre d'haleine et me retrouvai devant une fenêtre grande ouverte. J'inspirai l'air fraie du début d'après midi de tout mes poumons. Ma vie est devenu un véritable cauchemar... je vais être mariée à 17 ans... bordel ! J'écrasai mes phalanges contres le mur. Même si la douleur fut forte elle n'était rien comparé à ce que je ressentais.
- Alia ? Appela une voix timide derrière moi.
Surprise je fis volte face, le cœur encore agité. Ben de ses yeux plissés m'observait inquiet.
- Je suis désolé pour Tarek et pour ... ton mariage. Dit-il d'une petite voix
- Merci ... Répondis je sur le même ton
Il hocha légèrement la tête. Le jeune homme allait s'approcher de moi quand quelqu'un fit irruption.
- Ben !! Je te cherche de partout !! Qu'est-ce que tu fiches ? S'indigna Garid
Le blond s'arrêta net en m'apercevant. Il m'étudia de bas en haut avec son éternel mépris.
- Mon père organise un banquet en l'honneur de Tarek vous devriez vous maniez il veut sa future femme à ses côtés.
Si j'avais pu j'aurais vomi mes tripes rien qu'au « femme » mais valait mieux pour moi de me retenir. Je suivis les deux ... amis ? J'en savais rien, ben n'avait pas l'air pourtant de le considérer comme tel. Le visage de Ruto s'illumina a ma venu tandis qu'à sa droite Ian tremblait de rage. Ce repas s'annonçait très long. Je prie donc place à la gauche du chef des rebelles, le visage crispé par un sourire forcé. Alors que le premier plat arrivait les musiciens commencèrent à jouer des chansons glais, quel drôle d'idée ? Les glais avait massacrés mon père. Ma gorge se serra.
- Les glais sont peut être des enfoirés mais ils ont un goût pour la musique assez unique. Avoua Ruto en voyant mon visage se décomposer.
Je devais l'avouer la mélodie était savouré par mes oreilles. Ce mélange de deux voix en canon embellissait le morceau. Le pâté de chèvrefeuille avait été dévoré en quelque minutes même Ruto l'avait engloutis à toute vitesse comme si il voulait en finir avec ce repas. Il insultait les glais à tout bout de champs, critiquant leur habit et leur technique de combat mais admirant leur musique. Le vin l'aidait sûrement. Quand vint le dessert ce fut une tourte aux groseilles prépare sûrement par Tina qui arriva sur la table.
- ... et toi Ian tu n'es pas d'accord ? Leur habit est beaucoup trop lourd il doit être épuisé à chaque mouvement ! Demanda- Ruto
Au que non il n'est pas d'accord il est dans leur camps. Je rêverais de pouvoir le crier.
- C'est vrai mais cela renforce leur masse musculaire ... repondit le fils cadet
Son père l'observa pendant un long moment avant d'appeler une servante pour avoir une autre bouteille de vin. La jeune femme exécuta dans la seconde, l'alcool déjà ouvert. Ruto attrapa la bouteille et se réservit lui et son fils.
- Tu as raison... mais ce sont les personnes les plus detestables possible. Je les haies tellement !
Ian réprima un petit rire et bu son verre d'une traite tandis que son père lui continuait à parler.
- Je suis sur que la moitié est encore puceau !
Toute la tablée s'esclaffa, Ruto avait le don d'amuser son peuple..
- Tu n'as pas tord ! Lança Dirt, son fier ami
- Il y a quand même quelque chose que je haie plus.
- Quoi donc peut... peut... balbutia Ian
Les rebelles se turent face au mal être du fils du chef et je vis alors mon ancien amant tombé par terre, les mains sur sa gorge, crachant ses poumons. Il était entrain de s'étouffer. Ses yeux me suppliaient de l'aider. Sous sa détresse je m'étais levé affolé.
- Faites quelque chose ! Hurlais Je à Ruto et à Garid mais aucun des deux ne bougèrent d'un pouce.
Ian essaya de se lever cherchant de l'air mais ne fit que renverser avec ses mains les verres de vin notamment le sien. Non ne me dites pas que... je remarquai alors le chef rebelle renverser son verre sur Ian qui était de nouveau par terre.
- Il y a un truc que je haie plus que les glais, c'est les traîtres.
Mon sang de glaça. Il savait ... mais comment ? Même si je haïssais Ian je ne voulais pas qu'il meure je ne pouvais pas le supporter. J'accourus a ses côtés, essayant de le faire respirer alors que moi-même je me noyais dans mes pleures. Son visage était gonflé comme si on l'étranglait et que le sang restait dans sa tête.
- Ian je t'en supplie respire !!!
Rien n'y faisait. Son rythme cardiaque s'accélérait sous la panique lui demandant encore plus d'oxygène. C'était trop tard. Il allait mourir.
- A..Al...Alia. Suffoqua-t-il avant sa dernière inspiration.
Le sol semblait se dérober sous moi. Ma vue me semblait floue tellement je pleurais. Ses yeux me fixaient pourtant plus aucune lueur, aucun sentiment ne l'animait... tout simplement parce qu'il est mort. Non... je ne voulais pas. Tout c'était passé si vite.
- Ouvre les yeux Ian !!! Je t'en supplie ! J...j'ai besoin de te voir en vie...
Après tout, il avait été mon première amour et malgré le fait qu'il avait tué mon père, je n'arrivais pas à le détester, je ne pouvais pas. Je fermai les yeux un instant en repensant à nos bons moments. Il ne peut pas être parti... non... Quand je voulus me relever, des poings noirs s'agitèrent devant mes yeux, je me sentis tomber, tomber de tout, de fatigue, de peur, de désespoir, de solitude. Il ne restait autour de moi plus que le noir. Juste le noir.
~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~ Coucou les loulous je suis trop contente j'ai dépassé les 100 vues !!! Merci à tous ! C'est peut être rien pour certain mais pour moi c'est vraiment énorme ! Voilà un petit un chapitre mais très important 🙃 j'espère qu'il vous plaira et je tiens à m'excuser pour les fautes d'orthographe 💛 Alors mort de Ian ? 😭🔽
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