Yameria #wattys2019

Chapitre 7

Le reste du repas se fit en silence, même Garid ne parlait pas. Quand la table fut débarrasser et que Ruto sortit son whisky datant de mathusalem, je décidai de me retirer, mes pieds m'amenèrent au grand balcon de la grande salle, d'ici on voyait le trou formé dans les roches au dessus de nous, il était parfait, grâce à lui on pouvait observer les étoiles sans être en danger parce que plus le temps passait plus chaque sortie devenait dangereuse, mon escapade en foret d'aujourd'hui sera surement une de mes dernières. Je le sentais, la guerre approchait.  Elle serait pareil à un ouragan, bruyante et violente laissant qu'une colline de déchet. J'avais peur, peur de perdre les personnes auquel je m'étais attachée. J'avais été rassurée que Ian n'y aille pas. Il était encore trop faible. Il le niait mais je l'avais vue s'entrainer, son bras le faisait souffrir. J'aimerais tellement qu'il m'écoute, me parle mais il s'est renfermé sur lui-même, cela ne sert plus à rien d'essayer de le convaincre qu'il peut me faire confiance. Je soupirai, cette distance commençait sérieusement à m'énerver. Je sortis du balcon décidé. Je lui dirais tout ce que je pensais même si il refuse de me parler il faut que je le secoue. Les couloirs défilaient devant mes yeux, rien ne pourrais m'empêcher de lui dire ce que j'avais sur le cœur. Je me tenais maintenant devant sa porte j'essayais de l'ouvrir mais impossible elle était bloquée.

- Ian je sais que tu es là ! Ouvre s'il te plait.

Aucune réponse vint de sa part.

- Très bien et bien je te le dirais quand même ! Tu sais quoi j'en ai marre de ton comportement ! Cette distance qui s'est creusée entre nous m'insupporte ! On était tellement proche toi et moi... tu te rappelle que tu m'avais promis que tu ne laisserais plus personne me faire du mal mais devine quoi, c'est toi ... c'est toi qui m'en fait j'ai besoin que tu me parles ! Que tu m'explique ton comportement ! Je sais que je ne te l'ai jamais dis et j'aurais du mais... je t'aime Ian...

J'étais à bout de souffle. Tout était sortis d'une traite. Maintenant j'attendais juste qu'il m'ouvre. Le bruit de la serrure me rassurai il avait entendu ce que je lui avais dit tout allait redevenir comme avant. Il entrouvrit sa porte, il était torse nu.

- Alia je...

Je l'embrassai à pleine bouche, tout m'avais manqué chez lui. Je le poussai a l'intérieur de la chambre, je voulais juste être dans ces bras cette nuit. Un raclement de gorge me sortis de mon idile. Une femme nu était allongée dans son lit , elle cachait sa poitrine avec mal. Je sentis quelque chose se briser à l'intérieur de moi. Un sanglot s'échappa de ma bouche. Je n'osai pas me retourner face à lui pourtant je ne sais comment il était devant moi. Je m'approchai de lui le visage remplis de larmes.

- Ne m'adresse plus jamais la parole, ne me regarde plus, ne me touche plus pour moi ce soir tu ne vaux pas plus que Garid.

Son visage changea, ses traits se crispèrent, il comprenait qu'il m'avait perdu. Je sentais la panique monter en lui quand il me vit me retourner.

- Alia ! Je t'en supplie... je suis-
- Tu es mort pour moi.

Sur ces mots douloureux je quittai la pièce, le visage inondé par les sanglots qui bloquaient ma poitrine. Cette trahison m'avait peut-être anéantie mais elle m'apprenait aussi quelque chose. Les promesses ne sont que du vent. Ce soir là je décidai que quoi qu'il arrive il fallait que je devienne la plus forte et la plus rusé. C'était la clé pour ma survie.
Je passai mes journées à m'entrainer jusqu'à épuisement. Tarek se questionnait sur mon comportement, moi seule savait que c'était à cause de Ian. Les préparatifs de la bataille devenaient la première préoccupation des rebelles. Ils partaient déjà aujourd'hui et Ruto refusait toujours que je les accompagnes, je lui avais pourtant assuré que j'étais prête. Tarek m'avait demandé de le rejoindre dans sa chambre le matin même, il avait apparemment quelque chose à me donner. J'avançais rapidement dans les couloirs, j'adorais les surprises. Je frappai trois petits coups sec contre l'entrée. Tarek eu à peine le temps d'ouvrir la porte que j'étais déjà à l'intérieur. Il sourit légèrement et me fit signe de m'assoir.