Chapitre 7 , « C'est la fille de William André ! »

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Les deux familles étaient dans un restaurant chic en train de manger pour célébrer le mariage de leurs enfants. Comment il y avait un conflit entre les deux familles, Eleonor avait orienté la conversation sur la petite enfance de Terry, et William André lui se mit à parler de la petite enfance de Candy. Tout le monde riait aux aventures des mariés enfants... Tout allait bien jusqu'à ce que Richard Grandchester gâche l'atmosphère.

- William, où est votre femme ?

Le visage de William André se ferma.

- Cela ne vous regarde absolument pas !

- J'aimerai savoir où se trouve la belle-mère de mon fils

- Pourquoi ? Il veut une belle-mère d'enfer ?

- Papa, dit Candy, tu ne m'as jamais dit où était maman... si bien qu'à un certain point comme j'étais petite je pensais qu'elle était morte...

William regarda sa fille tristement.

- Je suis désolé ma chérie...

- Pourquoi est-ce qu'elle ne fait plus signe de vie... ?

- Ce n'est pas le moment d'en parler, dit William, nous somme ici pour célébrer ton mariage

- Il fallait que tu gâches l'atmosphère, dit Eleonor à son mari

- Quoi ? Je voulais savoir, c'est tout. Il passait son temps à flirter avec toi !

- Alors tu es jaloux ! C'est pour ça que tu as gâché l'atmosphère du mariage de ton fils ?

- Il faisait le joli cœur...

- Oh mon Dieu ! Maman, papa ! Dit Terry, ce n'est pas le moment pour une scène de ménage !

La mère de William qui était assise à coté de lui, lui chuchota à l'oreille

- Tu as vraiment tout fait pour le provoquer n'est-ce pas ?

- C'était irrésistible ! Lui souffla William

- Tu es impossible William ! Maintenant la fête est gâchée...

- Elle ne tenait qu'a un fil...

Richard Grandchester prit la parole.

- Ma femme et moi allons retourner chez nous, dit-il en se levant

Sa femme aussi se leva.

- Passez une bonne soirée, dit-elle

Elle embrassa Candy et son fils, son mari ensuite prit son bras et ils s'en allèrent, Terry et Archie se levèrent pour les suivre... Candy regarda son père.

- Tu ne pouvais pas t'en empêcher ?

- Je m'excuse ma chérie...

- Il fallait que tu le provoques ! C'est le jour de mon mariage !

- Il s'ennuyait , dit sa grand-mère, ta mère lui manque

- Sans blague ! Ce n'est pas pour rien que le père de Terry a réagi en te demandant où était ta femme à toi !

- Il n'avait pas le droit de me poser cette question !

- Papa, tu es toujours mystérieux lorsqu'il s'agit de maman...

Terry et Archie revenaient à table.

- Terrence, dit William, parlons affaire avant que je parte...

- D'accord...

- Je vais vous revendre votre compagnie au prix auquel nous l'avons achetée... comme cadeau de mariage...

- Vous êtes trop aimable ! Dit Terry ironiquement

- Vous voulez la compagnie ou pas ?

- Oui et je veux autre chose...

- Quoi ?

- Que Candy ne travaille plus avec vous...

Candy le regarda surprise.

- Quoi ?! Dit-elle

- Tu vas travailler avec moi..., dit Terry

- Oh...

Elle se tourna vers son père.

- Papa ?

- Le choix t'appartient ma chérie, dit William

Elle regarda Terry.

- Je veux que l'argent qui va nous faire vivre vienne de ma compagnie, pas du salaire de ton père, ni de ton compte en fiduciaire...

Il était son mari, il voulait qu'elle travaille avec lui et pas avec son père...

- D'accord, dit Candy

Elle regarda son père qui avait l'air blessé.

- Je suis désolée papa...

- J'espère que tu vas continuer à venir aux repas familiaux, dit sa grand-mère, vous êtes invité aussi Terrence...

- Merci, dit-il

Il n'avait répondu que parce que c'était la grand-mère qui avait parlé. Il devait se calmer. William André était désormais son beau père. Ce rôle de Roméo était plus dur qu'il ne le pensait. « Roméo » s'il s'identifiait à lui, ça voulait dire que Candy était « Juliette », l'amour de sa vie. Non ! Candy était la fille de William André !!! Il n'était pas question qu'il commence à s'attendrir...

William et sa mère se levèrent pour partir.

- Très bien, dit William, aurevoir ma chérie, passe une bonne nuit

- Aurevoir papa chéri, dit Candy en souriant, merci pour le restaurant

Elle se leva pour aller le serrer dans les bras. Elle serra aussi sa grand-mère dans les bras.

- Au revoir Terrence, dirent William et la grand-mère

- Au revoir, dit Terry

Le père et la grand-mère de Candy s'en allèrent. Il y eut un petit silence.

- Eh bien tu as repris ta compagnie ! Dit Archie

- Au prix d'achat dérisoire ! Dit Terry

- Ce n'est plus la même compagnie, dit Candy, nous l'avons redressée

- Vous nous l'avez volée !

- On aurait pu la laisser dans son état de banqueroute...

- Nous avions des difficultés, je le reconnais, mais nous aurions pu nous en sortir...

- Tout va bien maintenant, dit Annie, on peut ne plus parler affaires ?

- Il est temps pour vous de rentrer chez vous pour votre nuit de noces..., dit Archie

Terry jeta un regard noir à Archie. Candy vit ça.

« Je ne pense pas que j'aurai ma nuit de noces aujourd'hui bébé... » Se dit Candy tristement en touchant son ventre.

Archie se tourna vers Annie...

- Cachottière !

- Si je te l'avais dit, tu l'aurais dit à Terry ?

- Bien sur... Il avait le droit de savoir

- Alors j'ai bien fait de ne rien de dire, fit Annie

- Votre dispute nous a mis, Annie et moi dans une situation compromettante, on marchait sur des œufs... on a été obligé de garder vos secrets...

- Je suis navrée Annie, dit Candy

- Non, ma chérie, dit Annie, il était normale que je garde tes secrets, tu es ma meilleure amie...

Archie regarda Terry, qui n'avait aucune intention de s'excuser auprès de son ami ...

- Tu sais que je suis ton pot, dit Archie

- Merci vieux..., dit Terry en souriant

- Bon, et si on y allait ? Dit Archie

- D'accord, dit Annie en se levant

Terry n'avait pas envie de partir, mais il ne pouvait pas s'attarder plus longtemps au restaurant. Il se leva presque a contre cœur...

- Avec tout ce remue-ménage, est-ce que vous avez discuté ou vous allez vivre ?

- Ma maison est mieux pour un bébé, dit Candy, mais si tu veux qu'on vive dans ton appartement, ça me va...

- Ta maison est mieux pour un bébé en effet...

- Et nous avons déjà fait la chambre du bébé..., dit Annie

- Alors c'est parfait, dit Terry, je vais aller chercher mes affaires chez moi. Archie, tu peux conduire Candy chez elle ?

Candy le regarda, il ne venait pas avec elle. Ça commençait bien.

- Mec, tu dois l'accompagner et franchir le seuil en la portant, dit Archie

Terry était gêné. Il n'avait aucune envie de porter sa femme pour franchir le seuil...Il regarda Candy qui avait l'air triste.

« C'est la fille de William André ! » Se répéta-t-il pour la millième fois.

- Je vais chez moi chercher mes valises, dit Terry, raccompagne-la pour moi...

Il sortit du restaurant et Candy le regarda partir tristement. Elle ne dit rien. Archie la serra dans ses bras.

- Donne-lui du temps, Candy, donne-lui du temps

- Merci Archie..., dit Candy tristement

Le bébé bougea.

- Oh..., dit Archie

- Junior te dit aussi merci..., fit Candy en riant

Son bébé l'avait remise de bonne humeur. Pour le bébé, elle allait être patiente, Terry l'aimait, elle en était sure, après la façon dont il lui avait fait l'amour, il l'aimait. Il était juste un peu en colère. Elle allait laisser faire... Annie s'approcha et la serra aussi dans ses bras.

- Merci Annie, dit Candy en souriant

- Allons-y, dit Archie

Archie et Annie conduisirent Candy jusque chez elle. Elle entra dans la maison, et elle ne put s'empêcher d'imaginer Terry en train de la porter pour franchir le seuil... Elle mit la main sur son bébé pour y puiser la force et le courage.

- Tu veux que je reste avec toi Candy ?

- Non, dit Candy, tu as surement des projets avec Archie

- Mais Archie comprendra...

- Tu lui as déjà caché beaucoup de choses à cause de moi, va rester avec lui...

- D'accord, dit Annie, bonne fin de journée, ma belle.

- Merci Annie.

- Au revoir Candy, dit Archie en la serrant dans ses bras.

- Au revoir Archie.

- Au revoir Junior...

- Au revoir parrain, dit Candy.

- Au revoir Junior, dit Annie.

- Au revoir marraine...

Archie la regarda ému.

- Merci Candy..., dit Archie en souriant.

Archie et Annie s'en allèrent et Candy resta seule dans sa maison le jour de son mariage. Elle alla se déshabiller et elle mit une robe de nuit. Elle alla dans son bureau, répondre à ses courriels. Elle informa le département pour lequel elle travaillait, qu'elle démissionnait. Elle termina tous les travaux des dossiers en cours, ceux qui étaient au début elle les transféra à son remplaçant. Elle communiqua aussi avec la compagnie de Terry en leur informant qu'il était à nouveau le propriétaire. Le message de joie qu'elle reçut lui fit chaud au cœur. Le personnel de la compagnie l'aimait bien, car elle avait fait en sorte que personne ne soit licencié. Le personnel d'origine était toujours là. Tout le monde était ravi d'apprendre que l'ancien patron revenait et que Candy allait travailler avec eux. Elle aimait bien son travail, surtout sauver les postes des employés des compagnies en difficultés ou pas que leur compagnie achetait. C'était une autre pomme de discorde lorsqu'elle était avec Daniel, il n'aimait pas le fait qu'elle passait son temps à sauver les emplois des autres... Elle termina son travail et elle alla prendre une longue douche. Ensuite elle sortit, s'essuya et elle alla dans la cuisine pour grignoter. Elle eut envie d'une pizza ; elle en commanda une au poulet, bacon et aux champignons avec la sauce à la crème d'ail. Et elle but de l'orangeade. Il était maintenant tard et il faisait noir à l'extérieur, mais Terry n'était toujours pas de retour. Elle ne voulait pas pleurer. Elle décida d'aller se coucher. Elle alla brosser ses dents et elle se mit au lit. La journée avait été stressante, avec le mariage, le restaurant. Son mari ne l'avait pas accompagné à la maison, il était allé chercher ses valises chez lui... et il n'était pas encore revenu. Elle prit la bible sur sa table de nuit et elle l'ouvrit, elle tomba sur les livres des Proverbes, au chapitre 14, verset 1 « La femme sage bâtit sa maison, la femme insensée la détruit de ses propres mains. » Elle ferma les yeux, fit sa prière et elle se mit au lit. Elle ne tarda pas à s'endormir, Junior la rendait plus fatiguée que de coutume.

*
* *

Terry était allé dans son appartement pour faire ses bagages et parler a son propriétaire pour lui dire qu'il quittait l'appartement et qu'il allait faire en sorte que l'appartement soit vide dans les semaines qui allait suivre. Il avait des vêtements dans son placards, des chaussures, il prit l'essentiel, il enverrait des déménageurs plus tard pour tout emballer.

Il était en train de penser à sa journée. Il s'était marié avec Candy. Il se souvint lorsqu'il attendait qu'elle arrive. Il était nerveux et il était en train de penser que si elle ne venait pas, il aurait été blessé...Sa mère l'avait rassuré et il avait été tellement heureux de la voir... Mais ce ne devait pas se passer comme ça... Il ne devait pas être heureux de la voir, elle était la fille de William André ! On dirait qu'il passait son temps à se répéter cette phrase, pour que son cœur cesse d'aimer Candy... Il ne voulait pas l'aimer, il voulait la détester, parce qu'elle était la fille de William André... Il l'avait embrassée et Junior avait bougé, ce moment était tellement beau et émouvant...

« C'est la fille de William André ! »

Il prit sa voiture et roula sans but pendant des heures. Il retardait le moment ou il devait aller chez Candy. Il s'arrêta dans un bar et il commanda un sandwiche. Il gouta à peine ce qu'il avait commandé. Il prit de la limonade et ensuite il finit par aller chez Candy. Il n'avait pas la clé. Il allait être obligé de sonner. Il n'avait pas le choix, toutes les lumières étaient éteintes, il devait réveiller Candy. Il sonna une fois... Deux fois...trois fois...

Candy était au pays des rêves et elle entendit la sonnette. Elle se réveilla, un œil fermé et elle descendit pour aller ouvrir la porte. Son mari était devant elle avec ses valises. Il entra, elle mit l'alarme...

- Il y a des restes de pizza dans le frigo si tu as faim...

Elle remonta dans sa chambre sans attendre sa réponse et elle se recoucha. Terry fit monter ses bagages dans la chambre de Candy. Ensuite il alla prendre une douche rapide. Il sortit s'essuya et il mit des boxers et il ouvrit le lit et il se coucha. Il avait les yeux ouverts. Candy bougea dans son sommeil et elle se retrouva sur le torse de Terry, elle le serra contre elle avec son ventre. Terry mit ses bras autour d'elle et il finit par s'endormit en sentant les cheveux de Candy qui sentaient les fruits sauvages. Ce n'est pas comme ça qu'il imaginait sa nuit de noces, mais il n'aurait jamais non plus crut qu'il épouserait la fille de William André !  

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