Je pensais que perdre Ivan était la pire douleur et que je n'en ressentirai plus jamais une, d'une telle intensité, sauf peut-être pour ma famille... Mais en risquant de perdre Rose, cette douleur horrible m'a rattrapé et j'ai réalisé que j'étais beaucoup trop attaché à elle pour accepter que cela continue. Je ne pouvais pas prendre le risque que quelqu'un se serve à nouveau de ce qui se passait entre nous contre elle, car il se passait quelque chose, c'était inutile de nier ! C'est justement pour cela que je lui ai dit que je ne ressentais rien pour elle, parce que je l'aime tellement que je préfère être un pauvre type solitaire avec ses livres que gâcher sa vie. Au-delà de la mort que je pourrais lui causer, elle serait contrainte d'abandonner sa carrière ou alors si elle continuait, nous serions peut-être un jour tous les deux les gardiens de Vasilisa et... Et c'était la pire idée du monde de me laisser l'aimer !
Alors je lui ai brisé le cœur dans ce couloir, mais elle a fait comme si tout allait bien et elle est partit tandis que je mourrai d'envie de la rattraper et de l'embrasser, de lui dire à quel point je l'aime... Je voulais me taper la tête contre le mur pour ma stupidité !
Ce n'est que plus tard que j'ai compris à quel point j'étais stupide. Parce que têtue comme elle est, elle ne s'est pas contentée de ma réponse pour passer à autre chose ! Elle est allée demander des comptes à Dashkov en prison et cela s'est soldé par une attaque de Nathalie... Transformée en Strigoï.
Je devais relayer un collègue au centre de détention, lorsque je suis tombé sur Victor qui s'apprêtait à s'évader comme si tout était normal. En me voyant, il a légèrement reculé, me défiant du regard, mais j'ai décelé le bruit d'une brique se détachant pour m'assommer. J'étais plus rapide alors je lui ai envoyé la brique dans la tête. J'entendais Rose gémir de peur et de douleur. Elle ne pouvait pas courir, elle était presque en pleurs alors que le Strigoï menaçait de la transformer. C'est alors que j'ai bondi du haut de la balustrade pour l'éloigner de Rose. Cela a marché, car elle s'est jetée sur moi. Nous nous battions, mais elle était trop jeune et ses mouvements étaient désordonnés, elle ne savait pas se battre... Alors j'ai vu que Rose se relevait en détachant sa boucle de ceinture, se réfugiant derrière les barreaux de la cellule ouverte. Aussitôt, je propulsais Nathalie à travers la pièce, jusqu'à Rose qui se servit de sa ceinture pour maintenir Nathalie en place par la gorge.
-Qui suffoque maintenant ?!
Je plantais mon pieu dans son cœur et je vis cette étincelle de fausse vie dans ses yeux, s'éteindre pour de bon. Mon cœur se serra un instant, mais je me jetais vers Rose pour voir son état, je sentais mon cœur s'affoler à l'idée de la perdre encore.
-Rose. Roza reste éveillée, regarde-moi. *Elle m'offrit un sourire en essayant de lutter contre l'inconscience* Oh ma Roza...
Je la soulevais dans mes bras et entrepris de la sortir d'ici pour donner l'alerte. Bien vite, les gardiens maîtrisèrent la situation et je conduisais Rose à l'infirmerie. Ce fut difficile de la laisser aux bons soins des médecins, mais je me devais de m'éloigner pour aider à régler le cas Dashkov
Quelques jours plus tard, la reine se permis une nouvelle visite à l'académie. Je savais de sources sûres que Rose allait bien, malgré un bras cassé qui mettrait du temps à guérir. Nous étions tous présent pour le discours de la reine, je me tenais droit contre le mur, mais je cherchais Rose des yeux. Elle était debout, tout au fond de cet amphithéâtre et elle regardait la reine avec tout sauf de la sympathie, mais elle semblait s'en remettre à son amie que je ne voyais nulle part non plus.
-Une fois encore ce tourbillon de scandale et d'indécence, semble concerner un des membres de la noblesse !
Je repérais alors ma charge marchant d'un air fier et déterminé vers la reine et lui coupa la parole avec une telle grâce et assurance que personne ne parvint à dire quoi que ce soit pour l'arrêter :
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Vampire Académy [Dimitri]
Fiksi PenggemarLes ténèbres de la rue sont oppressantes. Il n'y a pas de bruit. Ni de vent. Sombre. Noir. On ne voit presque pas. On côtoie les ombres traîtresses. Et au final, toutes nos certitudes s'envolent alors qu'on s'est juste regardés dans les yeux. /!\ A...