14• baby-sitting

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Je me réveille subitement, je me sens transpirant comme après une bonne séance de sport.

- merde...

Bien sûr il m'arrive d'en rêver, cet épisode de quelques minutes à peine m'a traumatisé à vie. Sur le moment je n'ai pas compris mais le deuxième tire, il l'a pris à ma place, il m'a évité deux fois la mort. Dire que je me souviens de toute mes pensées à partir du moment où on dit au revoir à la serveuse de la petite boulangerie jusqu'à ce moment où j'ai sombré pour trois jours dans le comas.

Quand je me suis réveillé on m'a dit qu'on venait de l'enterrer. Je n'ai pas pu être là, je m'en voulais. Il était mort pour moi et moi j'avais juste cet énorme pansement au côté gauche au niveau plus ou moins de la taille. J'étais démoli.

À partir de se moment la j'ai décidé de ne plus jamais me servir de mes poings.

Je soupire, il ne faut jamais dire jamais. Par contre ce qui est sûr c'est que je veux tuer personne. Mon projet risque d'être bien compliqué.

Je soupire en regardant mon plafond. J'ai de ses idées parfois... mais j'ai même pas de plan concret ni d'alliés. Dans un premier temps je vais tenter d'intervenir sur de petites bastons sans intérêt. J'ai conscience que ma force n'est pas mon meilleur atout mais je dois me faire respecter et trouver des vauriens qui me soutiendront. Peut-être qu'après je ferai pression sur les gangs et qu'ils lâcheront leur arme sous ma suprématie.

Dans tes rêves Liline... Voilà ce qu'elle me dit ma conscience.

Néanmoins il y a du bon même très bon. Il me faut trouver quelque chose contre mon frère avant tout. Il a toujours été plus fort que moi car mon aîné j'ai du faire souvent preuve d'imagination.

Je me décide à me lever enfin mais je butte sur une masse. Mes yeux se pose sur elle, je lache le cri le moins classe au monde de surprise.

- putain, jure l'inconnu en se frottant les yeux et fronçant les sourcils, ça va pas de crier ainsi

- mais qu'est-ce que tu fiches dans mon lit toi! Voilà la vraie question !

Le jeune homme au cheveux blond me regarde l'air blasé en marmonnant:

- pire que son frère

- t'as encore rien vu mon joli! Sort de se lit ou je te butte

- Ouais c'est bon...

Il se lève, il semblerait qu'il ait dormi sur le couverture et qu'il est encore habillé pour mon plus grand soulagement. Je couche plus avec des inconnus point à la ligne.

Je remet un peu d'ordre dans mes idées et me calme... mais attendez... j'étais pas sur la place entrain d'affronter cet assassin de merde moi?!?

- Je fais quoi ici?!?

Le blondinet soupire en se massant les tempes.

- des hommes armés son intervenu, on a été obligé de t'assommer pour te faire partir. Tu es inconsciente Liline. Tu provoques des gangs, des gens qui n'ont pas peur de tuer.

- bravo, c'est le but.

- tu peux y perdre la vie

- Je suis pas une enfant qu'il faut materner! Dis ça à cet idiot qui me sert de frère!

Sa tête m'en enfin revenue, il était au côté de mon frère sur l'estrade. Un beau garçon au cheveux blond et yeux bleu, comment j'ai pu l'oublier.

- tu es mon baby-sitter ?!?

Je crois qu'il s'appelle Léon...

- Je suis ici pour éviter que tu fasses des bêtises

J'ai l'impression d'être une enfant, Lucien tu vas me le payer! Je lève les yeux et soupire:

- puisque tu n'as rien de mieux à faire, va en bas à la cuisine me chercher la boîte de cookies et un chocolat chaud s'il te plaît

- tu es pas possible... se plaint-il

- merci! Je lui sourit en retour

Personne ne peut me résister, en voilà la preuve: Léon va fermer la porte qui donne sur ma terrasse et prend la clé. Il est pas bête mais il a pas encore compris que je veux me faire servir.

- tu bouges pas

Je me blottit dans mes couvertures, on est trop bien dans ce lit.

- compte sur moi!

Je ris quelques instants alors que lui lève les yeux au ciel et sort.

Tant que je trouve pas une idée pour me débarrasser de cette garde rapprochée et une idée contre mon frère. En attendant je vais un peu abusé, appeler moi princesse Liline !

Un cacao chaud accompagné d'une boîte de cookies, mon pc portable sur le lit avec un bon vieux dessin animé sous mes couvertures, y a rien de mieux. Nous sommes en pleine nuit et j'en ai rien à faire. Le seul problème c'est Léon. Il est mal baissé ce mec, il arrête pas de me rappeler que demain j'ai école. Mais qu'est-ce que j'en ai à faire d'aller au lycée! Il est deux heures du matin, j'ai dormi la majorité de l'après-midi. Il me faut une idée, une bonne idée. Non je vais pas baisser avec

- y a une chambre à côté si tu veux dormir ou se sera le tapis toutou, je suis assez grande pour géré ma vie

- alors demain tu vas faire quoi?

- peut-être sècher un peu les cours et au pire j'y vais et je dors, Marie, Laure et Maxence me réveilleront enfin peut-être pas Max...

Je le vois déjà partir à l'autre bout de la classe pour pas se perdre le bureau encore.

- tu traînes avec Laure?...

- Ouais, pourquoi ? Je répond en mangeant, tu la connais ?

J'ai de l'éducation juste que j'en tiens pas compte.

- Je... elle va comment?

- bien pourquoi ?

- elle est... normal ?

- comme tout le monde...

Je fronce les sourcils, il est étrange sur le coup ce Léon.

Ceci n'est pas un roman d'amourOù les histoires vivent. Découvrez maintenant